Le futur existait déjà ? 09 juillet 2016

À la lumière des progrès considérables que l’humain a fait en quelques siècles, passant de la roue à l’ordinateur, et de la cahute au gratte ciel avec la plus grande des facilités, comment ne pas imaginer que ce qui s’est produit en quelques millénaires, n’ait pas déjà eu lieu dans le passé ?

 

Les esprits taquins rétorqueront que si ça avait été le cas, comment ne pas imaginer que des traces de ces progrès antérieurs n’aient jamais été trouvées ?

 

Sauf que c’est sur plusieurs millénaires qu’il faut poser la question : que restera-t-il dans 75 000 ans de notre « belle civilisation » ?

 

N’importe lequel des outils que nous utilisons aujourd’hui, de la voiture à l’ordinateur, en passant par le gratte-ciel, ou le barrage, auront bel et bien disparu sans laisser la moindre trace.

 

L’exploitant lui-même n’imagine guère que son barrage perdure au-delà d’un siècle LIEN

Au delà des Grandes Pyramides, voire des colonnes de marbre noir et blanc de Buren, que restera-t-il dans 75 000 ans ?

 

Mais pourquoi choisir comme étalon ce chiffre ?

 

Tout simplement parce que c’est sur cette période que 3 scientifiques, travaillant conjointement sur le même sujet, sans s’en douter une seule seconde, ont fait d’étranges découvertes.

 

Alors que le climatologue Grégory Zielinski, pratiquait des carottages dans la calotte glaciaire, Michel Rampino géologue étudiait les foraminifères qui gisent au fond des mers, et le géologue Craig Chesner s’interrogeait sur le mystère du lac de Toba, en Indonésie.

 

Or le 1er découvrit qu’il y a  75 000 ans, il y eut dans l’atmosphère de notre planète tant de dioxyde de souffre (1900 microgrammes par m3) qu’il en conclut qu’il ne dut rester sur Terre que 1000 couples humains..

 

Rappelons que le site de Vostok a réalisé des forages qui remontent jusqu’à 400 000 ans. lien

 

Le second constata, en étudiant ses chers protozoaires, qu’il y a  75 000 ans, la température des océans avait baissé de près de 6°C, ce qui représentait une chute brutale des températures sur Terre d’au moins 15°C.

Quand au dernier, il constata que son mystérieux lac, long de 100 km, et large de 60, était en réalité un ex-hyper volcan, lequel avait explosé, déposant des traces palpables tout autour de la planète, puisque chaque volcan de notre terre peut être identifié grâce à ses cendres. lien

 

Comme l’écrit le professeur Ray Cas de l’université de Monash, expert en géosciences, « la terre fut plongée dans l’obscurité presque totale, renvoyant le monde à l’âge de glace ». lien

 

J’avais publié le 26 mars 2009 un article sur la question, et c’est en 2014 qu’Arte proposa un reportage, « nuage mortel », reprenant tous les éléments donné dans mon article. lien

 

Le film est sur ce lien.

 Or les 1000 couples restant, dont la plupart étaient sur le continent africain, s’ils avaient eu à l’époque une technologie identique, ou supérieure à la notre, avaient du repartir à zéro...

 

Ceci explique peut-être une récente découverte prouvant que la modernité humaine était déjà effective en Afrique avec près de 50 000 ans d’avance sur l’Europe : des perles, vraisemblablement portées en guise de collier ou de bracelets, ont été découvertes, et leur datation remonte à  75 000 ans. lien

De quoi mettre dans l’embarras un certain Sarközi, prétendant à tort que l’Afrique n’était pas encore rentrée dans l’histoire.

 

Mais revenons à nos volcans...

 

N’en serait-il pas de même si l’un des 3 hyper volcans de notre planète s’en venait à faire des siennes ?

 

Quid du Yellowstone, qui avec son réservoir magmatique de 19 km de haut, sur 64 km de long, pourrait causer d’immenses dégâts ?...quand au Toba, ne pourrait-il l’un de ces prochains jours se réactiver ?

 

Un documentaire a été réalisé sous le titre « 10 moyens de détruire la terre », et de l’astéroïde géant, ne dépassant pas une taille de 7 km, comme dans ce film, à l’éloignement de celle-ci du soleil, en passant par « une grande carbonisation », fonte des pôles nous rapprochant tous les ans de 5 millions de kilomètres du soleil, et d’autres différents scénarios, tout reste dans le domaine du possible (lien) mais positivons avec humour. 

 

Et puis, au-delà des volcans, et de toutes les catastrophes « naturelles » qui peuvent nous frapper sans prévenir, n’avons-nous pas accumulé sur cette planète de quoi la détruire totalement ?

 

Malgré tous les plans destinés à réduire le nombre d’armes atomiques, il y a encore de quoi faire de larges dégâts, sachant qu’une arme de type B83, soit 200 fois la bombe d’Hiroshima, détruirait totalement une partie de Londres. lien

 

Mais revenons à ce futur qui aurait déjà existé...

Certains ne voient dans ce bijou que la représentation d’un insecte, mais n’est-ce plutôt celle d’un avion ?

 

Il a été découvert dans une tombe inca datant de plus de 1000 ans, en Colombie, dans la province d’Antioquia.

 

Peter Belting, Conrad Lübbers, et Algund Eenboom, 3 ingénieurs allemands, ont utilisé ce modèle pour en reconstituer un à l’échelle 16 :1, et le vol télécommandé de la maquette qu’ils ont nommé Goldflyer s’est effectué sans problème... lien

 

Et quid de ces statuettes d’un autre temps, qui ne peuvent que nous rappeler nos cosmonautes et autres astronautes ?

Restons dans le domaine de l’art : certaines statuettes pariétales n’ont rien à envier à celles de nos sculpteurs modernes...

Allons un peu plus loin...comment expliquer la présence sur l’Altiplano Péruvien de bijoux divers en platine fondu, sachant que celui-ci fond à 1730°C et que pour le travailler il faut une technologie comparable à la notre ? lien

Comment expliquer que des cranes présentant des trous de trépanation délibérément réalisés, ont été découverts dans des sites du Néolithique, laissant à penser que des opérations délicates avaient été pratiquées sur le cerveau, bien avant les grandes civilisations, il y a près de 9000 ans ? lien

Dans le Mausola Purva (lien) on peut découvrir cette description précise qui ne peut qu’interroger :

« c’est une arme inconnue, une foudre de fer, gigantesque messager de la mort, qui réduisit en cendres tous les membres de la race des Vrishnis et des Andahakas. Les cadavres brulés n’étaient même pas reconnaissables. Les cheveux et les ongles tombaient...  »

lien

 

Comment ne pas comparer ces symptômes avec ceux qui frappent ceux qui ont subi une grave irradiation nucléaire ?...lien

 

Mais dans ce texte sacré, on peut faire d’autres découvertes : on y évoque « la voiture de Vasudeva, de radiance solaire...le disque de Krishan (...)dont la nef composée du fer le plus dur inflexible monte au firmament  »...lien

 

Allons faire un tour du coté de Bagdad, afin d’évoquer l’existence d’une pile, qui depuis des lustres, continue d’intriguer.

 

C’est en 1939 que lors de fouilles archéologiques, fut découvert un petit vase de terre cuite, haut de 15 cm et obturé par un bouchon de bitume.

À l’intérieur de ce vase se trouvait un tube de cuivre à l’intérieur duquel il y avait une tige de fer, très corrodée, tout comme le tube de cuivre.

 

C’est l’archéologue Wihelm Köenig qui en déduira logiquement être en présence d’une pile, inventée pourtant en principe par Volta en 1800.

 

Mais on peut aller un peu plus loin.

 

Les orfèvres de Bagdad, et probablement d’autres de par le monde, utilisent une technique rudimentaire de galvanoplastie, destinée à déposer une fine couche d’or sur des bijoux, et Köenig va finalement imaginer que cette pile, mise en court circuit, était utilisée pour cela. lien

À ce jour, cette pile a été datée à plus de 4500 ans, et elle peut être plus ancienne. lien

De la pile à la lampe il n’y a qu’un pas...

 

En avril 1485, la tombe de Tullia, fille de Cicéron, décédée en 44 avant notre ère, révéla un bien étrange mystère : une lampe y brûlait faiblement...elle éclairait donc depuis plus de 1500 ans. lien

 

Mieux : dans la chambre intérieure du temple d’Hator, à Denderah, des bas reliefs, datant de 4200 ans, montrent des objets qui ne peut que faire penser à des ampoules électriques. lien

Bien sur, quelques esprits taquins hausseront les épaules, convaincus que jamais par le passé, nos technologies actuelles n’ont pu être réalisées, mais le doute n’est-il pas l’essence même du scientifique ?

 

« Un cantique pour Leibowitz  », de Walter Miller, évoque sous la forme d’une fiction, l’étrange découverte d’un moine : une boite de petits pois vide, et différents documents dont il ne comprend pas le sens, vu qu’il vit au 26ème siècle, et que tout à disparu, y compris les livres, recopiant ses reliques en leur prodiguant de multiples enluminures.

 

En fait, son « trésor » datait d’avant « le déluge de flammes », une guerre nucléaire ayant détruit l’essentiel de la civilisation en quelques semaines et les rescapés tueront politiques, savants, et tous les livres... lien

 

Rien n’empêche donc de se poser la question : « et si le futur avait déjà existé ? »

 

En tout cas, une étude récente de la NASA ne dit pas autre chose... lien

Comme dit mon vieil ami africain :

 

« quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ».

 

L’image illustrant l’article vient de lemysterefurtif.unblog.fr

 

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

 

Olivier Cabanel

Écrire commentaire

Commentaires: 0