Russie : Orbe blanche lumineuse se déplaçant à la surface du sol en Sibérie le 05 août 2016

Une volumineuse Orbe a été filmée par un voyageur en Sibérie se déplaçant latéralement au-dessus d'un champ.

Cette boule de lumière  a surpris et effrayé les habitants témoins du phénomène.

Cette boule s'est déplacée derrière un bosquet d'arbre avant de disparaître près de Novosibirsk.

 

Toutefois, les experts russes estiment que cette Orbe pourrait être de la foudre en boule, qui est généralement associée à des orages.

 

Il a été rapporté que la foudre en boule pouvait blessé ou même tué des gens, voire détruire des bâtiments.

 

Son existence est reconnue depuis les années 1960, mais quel en est sa nature ?

 

 

Souvent, les témoins de la foudre en boule ne se manifestent pas, de peur qu'on ne les croit pas... peut-être à juste titre.

 

Les rares photos représentant la foudre en boule sont floues et peu concluantes, un peu comme les photos d'ovnis, et il est donc facile d'être sceptique. Ils sont un exemple type des problèmes non résolus dans le domaine de la foudre.

 Tous ceux qui ont lu les aventures de Tintin se souviennent de cette scène dans Les sept boules de cristal où, lors d’un orage, une boule de feu traverse la pièce où se tiennent les héros avant de faire disparaître une momie inca.

 

Des chercheurs néo-zélandais viennent d’émettre une nouvelle théorie qui semble prometteuse.

La taille des boules de feu varie entre celle d’une balle de tennis et celle d’un ballon de plage. Elles sont, selon les témoins, blanches, oranges ou bleues et passent à travers les fenêtres et les murs. On en aurait même vu à bord d’avions.

Seul point commun : elles n’apparaissent que lors des orages. Il n’est pas facile, pour la science, d’expliquer un phénomène aussi variable.

 

John Abrahamson et James Dinniss, de l’Université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, croient que les boules de feu sont formées de silicium en train de brûler.

 

Selon eux, lorsque la foudre touche le sol, elle vaporise des particules de silicium, d’oxygène et de carbone, qui s’associent entre elles pour former de longues chaînes. Ces filaments, qui brûlent plutôt lentement, ont tendance à se replier sur eux-mêmes pour former des boules creuses qui dérivent au gré des vents.

Ces filaments mettent du temps à s’assembler, lorsque les vapeurs brûlantes sortent de terre. C’est pourquoi les boules de feu n’apparaissent pas immédiatement et qu’elles semblent se former dans le vide. Par contre, leurs filaments de silicium sont très flexibles. Il leur suffit d’une fenêtre qui laisse passer un peu d’air pour s’infiltrer dans une maison. En fait, la boule s’étire, puis reprend naturellement sa forme une fois l’obstacle franchi.

 

Depuis le  04/04/2000, une nouvelle théorie avance que boules de feu pourraient être des réseaux sphériques de silicium soumis à une intense oxydation.

 

Ce nouveau modèle théorique a l'avantage d'expliquer bien des aspects de la foudre globulaire. Seul bémol : il ne permet toujours pas de la recréer in vitro.

 

Blanche ou jaune, elle éclaire un peu moins qu'une ampoule de 100 watts. Caractéristique curieuse : elle semble souvent flotter au-dessus du sol et sa trajectoire reste imprévisible. Dotée d'une formidable énergie, elle est capable de provoquer de nombreux dégâts.

Pour tenter d'expliquer ce phénomène, John Abrahamsson et James Diniss, de l'université de Canterbury, sont partis d'un constat simple.

 

"Les premières cibles de la foudre sont les arbres et le sol. Ces matériaux peuvent être considérés comme des mélanges de carbone et de silice. Or, sous haute température (environ 3 000 Kelvin), il est possible de réduire ce mélange en silicium pur, en monoxyde ou en carbure de silicium."

 

C'est une technique qu'emploie couramment l'industrie pour obtenir ce métal à des fins électroniques. Pour que cela fonctionne, il suffit qu'il y ait d'une à deux fois plus de carbone que de silice.

En analysant plusieurs échantillons de sol, les deux scientifiques ont justement découvert un ratio carbone/silicium adéquat. Et comme la foudre peut atteindre des températures de plusieurs milliers de Kelvins, il n'en fallait pas plus pour qu'ils échafaudent une théorie basée sur la formation de silicium pur. Refroidit rapidement, il se condenserait en nanoparticules. Ces dernières s'assembleraient alors pour former des chaînes et peut-être même un réseau sphérique. Très vite en contact avec l'oxygène de l'air, cette pelote s'oxyderait et s'échaufferait donc à nouveau.

Incapables de former une sphère entière dans leur laboratoire, John Abrahamsson et James Diniss sont néanmoins parvenus à observer les chaînes.

A partir de là, ils ont pu établir certaines propriétés de leur hypothétique boule de silicium. D'une densité très faible en raison de sa nature même, elle est susceptible de flotter dans les airs. Sa durée de vie dépend, quant à elle, de la température juste après sa formation et avant son réchauffement par oxydation. Plus cette température est basse, plus la durée du phénomène est longue, de deux à trente secondes. La luminosité, comprise en 1,2 et 14 watts, persiste le temps que l'oxygène "consomme" toutes les couches successives de silicium.

 

Enfin, si la température finale atteint les 1 700 ou 2 000 Kelvin, le silicium fond et le réseau explose. En dessous (par exemple, quand il y a plus de carbone dans le mélange de départ), la sphère disparaît simplement. Evidemment, toutes ces caractéristiques rappellent étrangement celles de la foudre globulaire.

La théorie d'Abrahamsson et Diniss serait-elle la bonne ?

 

Seule la poursuite de leurs recherches et la formation d'une véritable sphère in vitro le dira.

Commentaire : la durée de vie de cette boule lumineuse est de plus d'une minute, cela peut-il cadré avec une boule de feu ?

D'autre part elle est blanche lumineuse et non pas comme habituellement d'une couleur jaunâtre tirant vers l'orange.

Enfin son diamètre semble être de plus d'un mètre au-delà des dimensions habituelles ?

 

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