Conférence de J.P. GRESLE "1942-1954 : La genèse d'une secret d'état"

Cette conférence nous la devons à l'excellent site  :

Rencontre des Sciences et de l 'Inexpliqué 

http://rencontres-sciences-inexplique.com/index.html

Jean-Gabriel Greslé commence sa carrière en 1952 comme élève-pilote de chasse au Cadet Club de l’USAF en Caroline du Nord. Ensuite, il travaille dans la  prospection aérienne, ainsi que pour le compte du Commissariat à l’Energie Atomique. Par la  suite, il deviendra pilote de ligne à Air France et il totalisera environ 17500 heures de vol au moment de partir à la retraite (source : site RRO). Une vie professionnelle bien remplie donc, qui sera aussi ponctuée par des rencontres (le 5 novembre 1990 notamment) avec des phénomènes aériens non identifiés (ovnis) qui seront en quelque sorte les déclencheurs d’une autre « carrière », officieuse celle-là, qui le propulsera à la pointe et dans les sommets de la recherche ufologique française et même internationale. Il est considéré aujourd’hui comme un des meilleurs experts  sur ce sujet et il est souvent sollicité pour exposer la problématique ovni devant des aréopages prestigieux. Monsieur Greslé se défend d’ailleurs d’être un ufologue et considère que ses travaux, relevant plutôt de la catégorie des recherches historiques, font de lui un historien. 

Son dernier livre, « 1942-1954, la genèse d’un secret d’Etat », vient couronner en quelque sorte le travail considérable qui avait déjà été accompli et qui avait abouti à la publication de deux ouvrages majeurs pour la compréhension de cette période charnière dans l’histoire de l’humanité : « Extraterrestres : secret d’Etat », et « Documents interdits, la fin d’un secret ».

Avec ce dernier opus, le commandant Greslé est allé aussi loin qu’il est possible d’aller en se basant exclusivement sur l’étude minutieuse de documents officiels. Il a montré que la question des ovnis pouvait être un sujet d'étude sérieux pour les historiens, comme la guerre de 100 ans ou la chute de Rome par exemple. Rien n'empêchait de l'examiner sous cet angle et d'en tirer des résultats significatifs. L’ensemble des trois livres forme un tout d’une cohérence irréprochable, et c’est ce qui importe le plus en définitive. La cohérence de l’ensemble rend acceptable le fait qu’il puisse y avoir des éléments dont l’origine est incertaine. La rigueur méthodologique n’est jamais prise en défaut et l’analyse des documents montre une grande connaissance de la façon dont fonctionnent les services de renseignements et la hiérarchie militaire.

Le pari initial était risqué : introduire dans la démonstration des documents dont l’authenticité n’était pas établie à 100%. C’est un exercice à haut risque qui demande de maintenir constamment en alerte son sens critique et de toujours envisager les choses sous plusieurs angles à la  fois. Le pari a été tenu, et l’auteur a su rester en équilibre sur la « corde raide » jusqu’au bout si je puis dire. 

Le piège à éviter était de considérer ces documents soit comme totalement faux ou, au contraire, comme totalement vrais. S’ils sont totalement faux, ils ne sont d’aucune utilité pour la démonstration, mais d’un autre côté, un doute ne cesse de planer sur l’origine réelle de ces documents. Alors comment faire ? La seule solution est d’évaluer le degré de fiabilité de chaque document pris séparément. Au terme de ce fastidieux travail, la conclusion qui s’impose est qu’une partie seulement des documents est douteuse et que le reste peut être considérée comme fiable. A partir de là, la démonstration se déroulait d’elle-même et les conclusions se déduisaient sans difficulté.

Les conclusions qui s’imposent sont énormes et dérangeantes, mais Jean-Gabriel Greslé fait preuve d’une grande lucidité vis-à-vis de la question d’une présence extraterrestre dans notre environnement. Il va au fond des choses et il ne craint pas d’évoquer certains aspects du problème ovni qui pourraient perturber nos institutions. Comme, par exemple, la présence parmi nous d’être humanoïdes extraterrestres qui pourraient s’infiltrer dans tous les rouages de notre société sans que nous le sachions.     

Désormais, les questions que nous devons aborder sont celles qui se rapportent à l’évaluation de l’écart technologique entre eux et nous. Si nous considérons le fait que plusieurs ethnies sont déjà présentes dans le système solaire la question de l’écart technologique devient complexe. Pour certaines ethnies, l’écart n’est peut-être pas aussi considérable que cela. Il pourrait être que de quelques centaines où milliers d’années. Les disques volants récupérés pourraient faire partie de cette catégorie. Pour des ethnies supérieures, l’écart pourrait se chiffrer en dizaines ou en centaines de milliers d’années. Le comportement de certains « vaisseaux » laissent penser que des ethnies de ce niveau se manifestent aussi dans notre environnement. Enfin, en ce qui concerne les ethnies dont l’écart pourrait atteindre des millions d’années, je ne pense pas que nous ayons la moindre chance de les apercevoir et d’espérer le moindre contact avec elles.

Daniel Robin.

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