Les géants de l'Amérique de jadis, avril 2015

De nouvelles preuves sur la dissimulation d’êtres de taille gigantesque

Par Gregory Little, Atlantis Rising


Une énigme qui a fait couler beaucoup d’encre.

De Zecharia Sitchin (« Il y avait des géants sur Terre ») à Susan Martinez (« Les origines mystérieuses de l’homme hybride ») ; de la Divine Comédie de Dante à Jack et le Haricot Magique ; des écritures hébraïques au Livre d’Hénoch, la culture occidentale est remplie de références à d’anciens géants, qui auraient laissé des marques profondes dans notre psyché, à défaut d’archives archéologiques.

Suggérer que ces récits pourraient se baser sur des faits a été longtemps ridiculisé par l’archéologie orthodoxe, mais ce genre de réaction est contredit par des preuves réelles.

Pensez aux bâtisseurs de tumulus [« Mound » en anglais, qu’on peut traduire par tumulus ou tertres] de l’Amérique du nord.

Dans l’article qui suit, Gregory Little, auteur d’une Encyclopédie illustrée des tumulus et ouvrages en terres amérindiens, a rejoint son confrère chercheur Andrew Collins (Gobekli Tepe – Genèse des dieux) pour un réexamen des preuves irréfutables de la présence en grand nombre d’authentiques géants parmi les bâtisseurs de quelques-uns de nos anciens monuments les plus énigmatiques.


En février 2014, l’auteur britannique Andrew Collins est arrivé à Memphis pour un projet de trois semaines. Nous avons visité tous deux les nombreux sites de tumulus du sud-est pour récolter des informations sur ce que les archéologues nomment Iconographie du Mississippi.

Le but principal était de compléter un livre sur les croyances des bâtisseurs amérindiens de tumulus concernant le voyage de l’âme après la mort. Ce n’est que depuis peu que les archéologues ont révélé leurs idées sur le voyage après la mort et nous avons expliqué cette croyance complexe dans un livre intitulé « Le chemin des âmes » (« Path of Souls », paru en 2014). Elle implique que l’âme voyage vers une nébuleuse au-dessous de la Ceinture d’Orion, puis vers la Voie Lactée et ensuite vers la constellation du Cygne. Il a fallu plus de dix ans de travail à plus d’une vingtaine d’archéologues orthodoxes pour en arriver à ces conclusions. Une affirmation complémentaire des archéologues était que les prêtres et chefs des cultures bâtisseuses de tumulus contrôlaient ce voyage après la mort. L’érection de plusieurs centaines de milliers d’ouvrages en terre, tombes et tumulus n’était pas uniquement dirigée et ordonnée par ces membres de l’élite mais suivre leurs ordres était une tâche acceptée par la population qui croyait au voyage après la mort comme à une vérité littérale. À notre grande surprise, nous avons découvert que les chefs des cultures bâtisseuses de tumulus étaient des gens excessivement grands – bien plus grands que la population en général.

La plupart des symboles du voyage mortuaire a été trouvé sur des artefacts extraits de tombes élaborées des tumulus de l’époque Mississippienne (+ 800 – +1700). Les tumulus de ces sites sont souvent des plate-formes de style pyramidal arrangées autour d’une place centrale.

Des milliers de sites de tumulus de l’époque Mississippienne ont été transformés en forteresses avec de hautes palissades entourant le village et la zone du tumulus.

Quand les premiers européens envahirent l’Amérique dans les années 1540, la population du Mississippi était déjà en déclin, mais il est accepté de dire que l’Amérique du nord comptait au moins 10 millions d’habitants. En deux générations, la population déclina de plus de 90 % en raison des maladies importées par les Espagnols. Ce qui explique partiellement la raison des nombreux mystères de l’histoire américaine ancienne.

Cependant, un élément se retrouve systématiquement dans les tombes les plus élaborées du Mississippi (cultures Hopewell et Adena) : les squelettes qui subsistaient dans les tombes les plus importantes étaient souvent celle d’individus d’une taille excessivement grande, allant de 1,98 m à 2,40 m.


Les géants de Chickasawba


Andrew et moi étions au courant des compte-rendus qui apparaissaient ça et là, mais l’un d’eux me fascina. J’en avais entendu parler par Jim Vieira. Un article daté de 1870 du Daily Appeal de Memphis relatait que l’éditeur du journal avait vu plusieurs squelettes au tumulus de Chickasawba, situé à Blytheville dans l’Arkansas. L’article rapportait qu’un squelette mesurant entre 2,40 m et 2,75 m avait été déterré sur le site et l’éditeur avait vu plusieurs autres grands squelettes, d’une taille supérieure à 2,15 m à côté du tumulus.


Ni Andrew ni moi n’avions l’intention d’entrer dans la controverse concernant des squelettes géants dans notre projet de livre. Mais après notre visite aux tumulus d’Alabama et du Mississippi, nous avons programmé de nous diriger vers Cahokia au nord et décidé de faire une halte sur le tumulus en plate-forme de Chickasawba de 7,60 m de haut, pour prendre des photos.

Nous avions découvert la veille un article de 2009 sur Chickasawba dans le Arkansas Archeologist. L’article parlait des restes de nombreux squelettes immenses, allant de 2,15 m à 3 m, à Chickasawba.

En 1877, l’éditeur du journal écrivit au Smithsonian en détaillant ses trouvailles de Chickasawba. En 1881, le Smithsonian envoya Edward Palmer sur les lieux. Palmer y passa une journée et il écrivit dans son journal que le site avait été pillé, ajoutant que cela coûterait trop cher de faire des fouilles sous le tumulus. L’article de 2009 racontait pourtant que « des centaines » de pots magnifiques avaient été extraits du site durant les années 1980. Le tumulus et le champ avoisinant, où se tenait autrefois un village mississippien, ressemblait à « un champ de bataille bombardé ».

L’article disait aussi, sans un soupçon de scepticisme, qu’un squelette de 2,15 m avait été mis à jour en 1976 sur le site.

En arrivant à Chickasawba en février, il tombait des averses de grêle et nous avons pensé qu’aller à Cahokia était trop risqué. Nous sommes repartis à Blytheville où le propriétaire d’une librairie avait contacté la station de recherche locale du Arkansas Archeologist, située près du tumulus.

Les archéologues étaient enchantés que nous ayons visité leur station de recherche. En arrivant, les deux archéologues du site étaient occupés à nous copier un article qui contenait selon leurs dires, « tout ce qu’on connaît du site ». J’ai posé la question à l’archéologue en chef sur les grands squelettes qui y avaient été découverts. La question rencontra un regard de perplexité et la réponse fut, « Je n’ai jamais entendu parler de quoi que ce soit à ce sujet ». L’article qu’il m’ont tendu était le même article que celui de 2009 trouvé la veille. J’ai ouvert la copie à la page où on discutait des grands squelettes. L’archéologue le regarda et déclara, « Je n’ai jamais lu ceci auparavant ». L’étrangeté de la situation était saisissante.

Après avoir fait le tour de l’installation, j’ai demandé si les restes des squelettes avaient été étudiés et on me dit qu’aucun squelette n’avait été conservé. Ils ont tous été ré-enterrés après avoir été renvoyés aux tribus des années auparavant.

C’est à ce moment-là qu’Andrew et moi décidâmes de faire des recherches dans la littérature archéologique sur les squelettes géants.


Squelettes géants et Institut Smithsonian


Une foule de chercheurs, parmi eux Vieira, Fritz Zimmerman et Ross Hamilton, ont publié dans les journaux approximativement 1500 articles dans une période allant du milieu des années 1800 au milieu des années 1900, rapportant la découverte d’immenses squelettes disséminés en Amérique.

Ces articles mentionnent des squelettes d’une taille allant de 2,15 m à 5,50 m.

En réponse, un article d’une réédition du Smithsonian Magazine de 2012 annonçait, « Il n’y a pas eu de race préhistorique de géants ». (Science News du 23 mars 2012 « Mesurez votre géant soigneusement et sa taille va diminuer »). Cette déclaration n’a fait qu’aggraver la polémique.

Un fait qu’on cite comme preuve d’une théorie de la conspiration est que le Smithsonian n’a jamais exposé les squelettes géants. Ce qui est exact, mais seul un faible nombre leur a été envoyé. L’objectif principal de leur enquête sur les tumulus était de déterminer qui les avait construit et de rassembler des squelettes en tant que spécimens.

L’autre raison est qu’aujourd’hui le Smithsonian possède moins de 300 squelettes en stock et ils proviennent de l’Amérique centrale et de l’Amérique du sud. Tous les autres restes funéraires qu’ils détenaient ont été rapatriés et ré-enterrés dès 1989.


Canulars, exagérations et rapports du Smithsonian


Après notre retour à Memphis, Andrew et moi avons démarré une recherche dans les compte-rendus d’anciens journaux.

L’un d’eux, un compte-rendu de 1922 intitulé « Les squelettes géants de Tampa en Floride », était un canular élaboré.

Nous en suivîmes plusieurs autres jusqu’à leur origine première. Certains s’avérèrent des récits exacts des excavations du Smithsonian dans les années 1800, mais d’autres menaient à des impasses. Beaucoup se révélèrent des anecdotes sur des personnes anonymes qui avaient découvert des squelettes.

Ayant trouvé que les reportages les plus précis venaient du Projet d’étude pour les tumulus du Smithsonian, nous décidâmes de parcourir soigneusement les deux principaux compte-rendus (1877 et 1894). Ils occupaient 842 pages.

Je possède les copies originales des rapports du Bureau d’Ethnologie et le fait d’avoir les transcriptions a aidé.

À la suite de nos découvertes, nous avons décidé aussi de creuser quelques autres publications d’archéologie traditionnelle.


Le Projet d’Étude pour les tumulus du Smithsonian


La division du Smithsonian pour l’exploration des tumulus (avec son projet d’étude) a été instituée en 1881 par un acte du Congrès. Cyrus Thomas était le directeur du projet et l’auteur des rapports annuels sur les tumulus. On sait qu’il a souvent utilisé textuellement les rapports écrits de ses agents sur le terrain. Le projet principal se déroula entre 1882 et 1891. Il employa trois agents de terrain rémunérés 125 dollars par mois, ce qui comprenait le déplacement, le logement, les repas et l’embauche de journaliers locaux.

Thomas rapportait que le projet a permis d’ouvrir 2000 tumulus et de récupérer 40.000 spécimens. Le nombre total de squelettes découvert n’est pas connu, parce que de nombreux tumulus contenaient un enchevêtrement de restes de squelettes partiels ou incinérés et parce que de nombreux squelettes s’étaient tout simplement désintégrés.

Notre analyse des compte-rendus annuels du Bureau d’Ethnologie (1887, 1894) a révélé que 17 « grands » squelettes ont été mis à jour dans les tumulus par les agents de terrain. Leur taille allait de 1,96 m à 2,30 m. Quatorze d’entre eux étaient d’une taille au moins égale ou supérieure à 2,10 m. Les tumulus où furent retrouvés les grands squelettes se trouvaient à Adena, Hopewell et sur les sites du Mississippi. Cependant la moitié des sept géants furent découverts dans les tumulus de l’époque Adena à l’ouest de la Virginie, le long de la vallée de la rivière Kanawha principalement.


Il est important de noter que les compte-rendus du Bureau mentionnaient la découverte de nombreux autres « grands » squelettes, mais une bonne partie était si désintégrée que des mesures précises étaient impossibles. En substance, le Smithsonian ne dissimula pas la découverte de ces grands individus ; il omit simplement de les qualifier de « géants ».

Mais cela nous amena à regarder d’autres compte-rendus faits par les archéologues traditionnels.


Les découvertes archéologiques « modernes » de squelettes géants dans les tumulus


En mai 1950, William Webb et Charles Snow de l’université du Kentucky démarrèrent des fouilles sur le tumulus funéraire de Dover dans le Kentucky. Le compte-rendu des 6 mois de fouilles expliquait que le tumulus avait été érigé au-dessus de plusieurs petits tumulus. Plusieurs tombes entourées de bois furent découvertes à la base du tumulus. Une datation au carbone situait le tumulus à l’époque Adena (– 220 – 300).

55 tombes furent trouvées, la plupart presque totalement désintégrées. Plusieurs tombes entourées de bois avaient survécu intactes. Plusieurs squelettes d’hommes robustes de 1,80 m furent découvertes, mais dans une des tombes les restes de quatre individus allongés furent retrouvées. Un squelette était, « l’un des plus grands connus pour l’époque Adena : une mesure sur le terrain donnait 2,13 m du crâne aux pieds ». Des artefacts en cuivre gisaient près de cet homme ainsi que des perles, des silex et des coquillages.

En 1958, l’archéologue Don Dragoo du Carnegie Museum fit des fouilles dans le tumulus de Cresap situé au sud de Moundsville et y découvrit 54 tombes.

Il trouva un squelette sur une tombe en saillie entourée de bois à la base du tumulus ainsi qu’une tablette, des coquillages, de l’ocre rouge, des perles, et des silex. Le squelette était celui d’un « grand mâle adulte » aux « genoux pliés »… Une fois mesurée, sa taille se révéla de 2,15 m ».


Il existe de nombreux autres exemples d’archéologues traditionnels mettant au jour de grands squelettes provenant des tumulus Adena. Le Welcome Mound à l’ouest de la Virginie fut fouillé en 1957 par Franck Setzler du Smithsonian.

Une tombe révéla un squelette sévèrement détérioré d’un homme « grand ». Grâce aux artefacts trouvés près de lui, on détermina qu’il avait été chamane. Setzler mentionnait aussi que le squelette de 2,13 m trouvé à Dover Mound était aussi celui d’un chamane et qu’une tombe semblable de chamane avait été découverte à Ayres Mound dans le Kentucky (Dragoo).


Plusieurs fouilles de tumulus révélèrent des tombes de chamanes. Dans la plupart des cas, malheureusement, les restes des squelettes s’étaient complètement désintégrés, rendant impossibles les mesures.


En résumé, il est clair que de nombreuses tombes de l’époque Adena étaient celles d’individus de l’élite. Ces individus étaient excessivement grands et nombre d’entre eux étaient probablement des chamanes qui avaient à voir avec le voyage après la mort des amérindiens.


Affirmations de sceptiques et taille de la population Adena : point de vue statistique


Virtuellement toutes les affirmations faites par des sceptiques sur les grands squelettes se sont démontrées fausses. Il n’y pas de doute que de nombreux grands individus ont été enterrés dans des tombes bien en vue dans les anciens tumulus d’Amérique. Beaucoup parmi eux étaient chamanes et d’autres sans aucun doute des chefs.

Mais la question importante est : cela pourrait-il simplement être dû à la chance ?

De nombreuses personnes parlent des grands joueurs de basket comme moyen d’insinuer qu’on trouve partout des personnes de grande taille.

Mais sur un plan statistique, dans le monde actuel, le pourcentage réel de gens atteignant une taille de 2,15 m est de 0,000007 % — ou une sur 146.000.

Si on applique ce chiffre aux découvertes du Smithsonian, il leur aurait fallu mettre à jour 2,5 millions de squelettes pour trouver 17 individus de cette taille. Mais ceux de Hopewell et Adena étaient plus petits : les hommes Adena mesuraient en moyenne 1,62 m et ceux de Hopewell 1,67 m.

Appliquer un outil statistique pertinent à la taille des Adena montre que seuls 0,0000002 % d’entre eux atteignait 2,10 m (un sur 1,4 million de gens). Il est clair que quelque chose d’inexpliqué est à l’œuvre.


L’élite Adena


En réponse à nos trouvailles, un blogger prétendait que nous pensions que c’étaient des « géants de l’Atlantide » qui gouvernaient les bâtisseurs des tumulus d’Amérique.

Nous n’avons pas du tout mentionné l’Atlantide dans le livre « Le Chemin des âmes », mais peut-être qu’un sceptique a trouvé la réponse. Je suis certain que les ancêtres des amérindiens ont construit les tumulus, mais je suis tout aussi certain que l’histoire complète de l’installation des anciens amérindiens et la source de peuplement ne sont pas pleinement connues ou comprises.

Il existe diverses légendes tribales anciennes affirmant que des « géants » (des gens surpassant en taille la population) ont envahi ces contrées. Ces géants devinrent des dirigeants et ils avaient un savoir qui soumettaient et pacifiaient les peuples indigènes. Quand ces individus de l’élite mouraient, on les enterrait sous les tumulus. Le droit à régner était transmis par hérédité aux générations suivantes de géants.

Au fil du temps, ces dirigeants géants devinrent cependant incroyablement corrompus.

Peu à peu les tribus se révoltèrent et finirent par les exterminer.


À l’époque où les premiers européens s’enfoncèrent dans les régions des tumulus, presque tous les géants avaient disparu.


Mais en Alabama, Hernando de Soto rencontra un chef de 2,15 m nommé Tuscaloosa et son fils mesurait la même taille. (De Soto les tua tous les deux) D’autres explorateurs rencontrèrent aussi de grands dirigeants des villages à tumulus.


Mais Andrew Collins et moi-même pensons que ces personnes de grande taille, qui semblaient des géants pour les populations locales plus petites, étaient l’élite qui détenait la connaissance du voyage de l’âme après la mort.


Dans sa longue postface, Andrew allègue qu’ils ont pu être des membres de population hybride qui pénétra les Amériques il y a peut-être 16.500 ans. Quant à moi, ce dont je suis sûr, c’est que ces géants ont réellement existé.

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Commentaires: 1
  • #1

    Christel (jeudi, 29 juin 2017 20:44)

    Et bien moi, je puis vous dire avec certitude que s'était bien des atlantes ces géant ! Savez vous comment j'ai trouvé votre article ? Il y a trois ou quatre jours, le mot Adena m'est venu en tête...Je cherche une première fois: prénom rare, 14 naissance en France depuis 1900. Pas satisfaite, aujourd'hui je tape atlantide Adena ! Et je tombe sur vous ! Retournez chercher il y en a encore plein... Ceux de plus de trois mettre ne sont pas des atlantes mais des pléiadiens, eux sont extraterrestres et ont trois brins d'ADN !