Les mutilations de bétail avec une précision chirurgicale : une histoire à prendre au sérieux - Janvier 2016

Depuis 1973, de gros animaux de ferme ont été retrouvés mutilés aux Etats-Unis. Les autorités ont prétendu que c’était l’oeuvre de prédateurs, ce qui est manifestement faux. Comme Conan Doyle le faisait dire à son héros Sherlock Holmes dans « Le signe des quatre » : « Quand vous avez éliminé l’impossible ce qui reste même improbable doit être la vérité ».

 

Rappel des faits

 

Un premier incident isolé fut enregistré en septembre 1967. C’est le fameux cas du cheval Snippy qui s’est produit à Alamosa, Colorado. Il s’agissait en fait de la jument Lady, mère de Snippy selon l’enquêtrice Linda Moulton-Howe. En 1968, trois cas se produisirent au Canada.

 

C’est en automne 1973 qu’une série de découvertes du même type éveilla l’attention des chercheurs. Jusqu’en 1986, les mutilations de bétail déferlèrent en vagues successives, avec des hauts et des bas.

 

Puis ces incidents se raréfièrent, soit parce qu’ils se produisaient beaucoup moins souvent, soit parce que

la presse ne les signalait presque plus.

Durant les années 1980, j’ai effectué d’intensives démarches par courriers auprès de différents organismes

américains afin de collecter des informations.

 

Cela a débouché sur un dossier très consistant publié d’abord dans la revue Lumières Dans La Nuit. Cette quête m’aura permis de mettre au jour une autre forme de censure et d’hypocrisie qui a été pratiquée par différentes agences d’Etat américaines visant à banaliser ces forfaits pour les attribuer aux animaux prédateurs.

 

Des vétérinaires fonctionnaires, des policiers d’Etat, et même le FBI, ont été sollicités pour maquiller la réalité d’une situation qui effrayait les instances gouvernementales. J’ai détaillé toutes ces forfaitures étatiques dans plusieurs chapitres de mon premier livre.

 

Situons le problème

 

Le complexe militaire de Cheyenne Mountain à Colorado Springs, Colorado, représente un ensemble d’installations hautement stratégiques, dont fait partie la base aérienne de Peterson AFB qui abrite le

NORAD.

Cet organisme possède notamment un réseau radar de surveillance très sophistiqué de l’espace aérien et un système de protection et de défense hautement développé. Pourtant le 6 juillet 1975 une vache mutilée gravide fut découverte devant l’accès principal du NORAD sans que cela ne déclenche la moindre alerte.

 

Plus tard, en octobre, un bison du parc zoologique tout proche fut également victime des « chirurgiens

fantômes ».

 

Des animaux prédateurs, des coyotes plus précisément, n’ont pu être responsables de ces incidents. D’une part, ils ne s’attaquent jamais aux gros bovidés, proies trop volumineuses pour eux.

D’autre part ils sont incapables de faire des découpes nettes et précises, j’en ai obtenu l’assurance de scientifiques spécialisés sur la faune sauvage.

 

Alors ?

Des vandales en hélicoptère ?

Non, car toute approche d’appareil aérien aurait été détectée par les radars militaires dès le franchissement du périmètre de sécurité, et l’intrus aurait probablement été neutralisé d’une façon ou d’une autre.

N’oublions pas que l’on était en pleine guerre froide. Voilà les deux versions préférées des debunkers

réduites en miettes. Reste donc l’improbable, celle relative aux ovnis.

 

Voyons maintenant tous les paramètres liés à l’étrangeté de cette affaire qui tendent à les désigner comme des coupables potentiels.

Bizarreries en tous genres

 

Dans 90% des cas, ce sont les organes sexuels qui sont enlevés, découpés presque toujours avec soin, ce qui laisse une zone de chair à nu généralement circulaire sans la moindre trace de dents de carnivores.

 

La mamelle des vaches est également une cible courante, et il arrive que le coeur soit prélevé d’une façon ahurissante : à travers un trou trop petit pour permettre son extraction.

 

La chair consommable en boucherie n’est jamais touchée, ce qui écarte aussi les actions de viandards. Des cas d’oreilles et de langues découpées ont aussi été signalés, ainsi que l’enlèvement de foetus dans le cas de vaches gravides.

 

Dans certains cas, le sang a été ponctionné, et chose étonnante, des autopsies ont montré que dans plusieurs dépouilles le collapsus des veines et des artères ne s’était pas produit, ce qui représente une autre anomalie physique.

 

En effet, si l’on enlève le sang, veines et artères s’affaissent comme une chambre à air dégonflée. Des rapports d’autopsies et des coupures de presse ont souvent indiqué que les plaies observées étaient géométriques, toujours exsangues, comme si elles avaient été faites avec un instrument tranchant quelconque.

 

On a signalé aussi des découpes cautérisées par ce qui pourrait être un rayon calorifique du genre laser ayant développé une chaleur de plus de 350° Fahrenheit soit environ 162° Celsius, chose prouvée par des examens microscopiques.

 

Certains policiers venus in situ ont constaté l’absence de mouches sur les dépouilles, même en dépit de températures élevées qui auraient dû favoriser leur apparition en multitudes.

 

L’absence d’asticots dans les chairs explique mieux pourquoi l’autolyse ne se produit pas.

 

Autre détail à noter : les éleveurs concernés ont remarqué que les corps laissés sur place n’intéressaient pas les animaux carnivores et nécrophages. En effet, ces derniers ne viennent pas se nourrir dessus.

 

Chutes du ciel

 

Il se trouve que des carcasses ont été découvertes sur le dos, les quatre pattes raides en l’air, ou couchées sur un flanc avec les deux pattes opposées raides en l’air.

 

Cela indique que les victimes périssent en un lieu différent. En effet, un bestiau qui meurt tombe sur le côté et la “rigor mortis” laisse les pattes raidies au sol.

 

D’autres indices vont dans le même sens : pattes, colonne vertébrale et cornes brisées, comme si on avait largué les corps d’une certaine hauteur.

 

C’est encore plus évident dans les exemples que je vais citer :

 

1- En 1977, dans le comté de Snohomish, état de Washington, un élan mutilé fut retrouvé exsangue dans un arbre.

 

2- En 1979, dans les environs de Sand Springs, à l’est de Bend, Oregon, le corps d’une vache mutilée fut trouvé coincé dans les branches supérieures d’un gigantesque pin Ponde Rosa.

 

3- En 1980, M. Dwain Wright et un ami se promenaient dans le même secteur de l’Oregon cité ci-dessus. Un fermier avec qui ils engagèrent la conversation leur apprit que des « soucoupes volantes » se livraient à

des mutilations de bétail.

 

Voyant le scepticisme des deux hommes, il les conduisit dans un autre endroit où le corps d’un taureau

était à moitié enfoncé dans le sol, comme si la dépouille s’était écrasée d’une grande hauteur.

 

L’animal avait été mutilé car divers organes manquaient dont les parties génitales, les oreilles, les globes oculaires, et une zone de peau autour du rectum.

L’avis d’un scientifique

 

Le Dr. John H. Altshuler, pathologiste, déclara ceci en 1991 :

 

« De telles morts ne sont pas accidentelles, ni dues à des prédateurs ou à des sacrifices rituels.

 

A la suite des examens radioscopiques, il est difficile d’éviter la conclusion incontournable que les tissus des animaux victimes de ces mutilations ont subi une dissection opérée avec un outil produisant une très haute température.

 

L’instrument utilisé et les moyens employés demeurent un mystère ; le but recherché est encore plus énigmatique. 

 

Le fait que ces animaux soient découverts dans des zones reculées, loin de traces humaines ou animales, à l’écart des routes et des chemins, alors qu’étaient observés des phénomènes aériens insolites, tout cela suggère que des facteurs extraterrestres doivent être considérés. »

 

En fait, il est arrivé parfois que les carcasses aient été trouvées à proximité d’habitations (comme dans le cas du NORAD), mais il est vrai que la plupart des victimes sont retrouvées dans des zones rurales isolées.

Drôles d’hélicoptères

 

De nombreux témoignages d’hélicoptères ont été faits en rapport direct avec des sites de mutilations. Dans la quasi-totalité des cas, ils ne portaient aucune marque d’identification.

 

D’une façon générale, ces appareils inconnus sont noirs, parfois d’une autre couleur sombre. Le livre “Mufon Proceedings” regorge de témoignages de mystérieux hélicoptères noirs à proximité immédiate de lieux où des mutilations animales se sont produites.

Il est essentiellement dévolu aux événements qui se sont produits au Montana entre août 1974 et mai 1976. Il signale aussi des cas d’ovni liés à des “mutes » comme disent les Américains .

 

Certains policiers locaux ont rapporté avoir vu sur les sites des hélicoptères silencieux, et en d’autres occasions les avoir entendu mais sans avoir pu les distinguer.

 

Des éleveurs et même des shérifs ont aperçu aussi sur place un objet en forme d’hélicoptère, mais sans son rotor ni son hélice de queue.

 

C’est le cas du shérif Lou Girodo, du comté de Las Animas, Colorado, qui put observer un tel appareil, puis à sa grande stupéfaction l’objet se transforma en une boule lumineuse qui se scinda en deux parties, lesquelles s’évanouirent ensuite en « fumée » !

 

Ce qui l’incita à penser que ces tueries devaient être l’oeuvre de créatures extraterrestres.

 

Ce policier a témoigné en direct dans une émission de TV que j’ai eu l’opportunité de visionner sur une vidéocassette.

 

Un témoignage similaire à celui de Lou Girodo a été rapporté par un résident de Littleton, Colorado.

En 1980, il a observé à l’ouest de Denver un appareil aérien en forme d’hélicoptère, sans les pales du rotor,

qui se déplaçait sans bruit.

 

Ailleurs qu’aux Etat-Unis

 

D’autres pays ont enregistré quelques cas, au Mexique, au Canada, à Porto Rico, au Brésil, en Bolivie, en Angleterre, en Suède, en Australie, au Japon, et ces dernières années en Argentine.

 

Au Japon, deux cas ont été signalés, l’un en octobre 1990, l’autre en janvier 1991, chez le même éleveur, près de Kinryuu, préfecture de Saga. Lors du second incident, le fermier avait été alerté par les aboiements de son chien. Saisissant une lampe torche il alla droit à l’étable.

 

Là, sous le faisceau de sa lampe, il observa un instant un objet en forme de méduse qui flottait en l’air.

 

La chose sortit du bâtiment puis disparut comme on éteint une lumière.

 

Une vache fut retrouvée morte sans blessures apparentes mais avec plusieurs os brisés.

En 1975, près de La Paz, en Bolivie, 34 moutons furent mutilés avec pour témoins, plusieurs Indiens.

 

Un appareil en forme de disque sortit des nuages pour se positionner en sustentation au-dessus du pâturage

où les bêtes broutaient.

 

Plusieurs faisceaux lumineux en jaillirent, dirigés sur les moutons, et un certain nombre de bêtes tombèrent

comme foudroyées.

 

Puis l’appareil se posa dans le champ et trois créatures en sortirent. Ils s’activèrent sur les corps des

moutons « foudroyés ». Un berger en voulant réagir fut paralysé.

Après le départ des intrus dans leur machine, les trente-quatre dépouilles furent transportées à la ferme pour récupérer la viande. Or, les bêtes étaient égorgées et ponctionnées de leur sang, et toutes les cavités crâniennes avaient été évidées.

 

Un cas en France ?

 

En France, il faut être à l’écoute des nouvelles rurales pour espérer récolter ce type d’information que la presse régionale reprend rarement.

 

Il y a eu plusieurs cas de moutons égorgés, mais ils semblent n’avoir aucun rapport avec les « mutes » américaines.

 

De même il y a eu un cas de cinq vaches « électrocutées », mais là aussi, une cause naturelle a été avancée.

 

Par contre le cas suivant est plus révélateur :

 

Le 12 mai 1994 entre La Valette et Collandres, dans le secteur de Riom-es-Montagnes, Cantal, M et Mme Pierre Pomarat se promenaient à pied près de la ferme de la Chatonnière.

 

Vers 16h00, sur une piste de transhumance, ils trouvèrent une jument morte.

 

Il lui manquait l’oeil gauche ainsi que la zone rectale et les organes sexuels. La partie manquante faisait un

ovale de 35cm sur 20cm environ. On voyait les os du bassin. Il n’y avait pas de lacération, c’était une blessure nette, et il n’y avait pas trace de prédation sur le corps, de trace de sang ni d’odeur de décomposition.

 

Mutilations d’êtres humains

 

J’ai obtenu une copie de document émanant d’un organisme de police du Texas, dont j’ai publié le contenu dans mon premier livre.

 

Il y est question de sept cas d’hommes mutilés découverts, dont trois dans la région de Minneapolis, Minnesota, sans autres précisions.

Plusieurs auteurs signalent d’autres incidents impliquant des mutilations d’êtres humains, mais aucun détail n’est donné, et l’identité des éventuelles victimes n’est pas révélée.

 

Bill Fawcett, dans “Contact”, en cite deux cas. N. Pacheco et T. Blamm en évoquent plusieurs dans “Unmasking the Enemy”.

 

Enfin, un cas brésilien datant de 1986 concerne le corps d’un homme portant des dommages physiques similaires à ceux commis sur des animaux. Il avait été trouvé sur le bord du lac réservoir de Guarapiranga.

 

Il existe plusieurs photographies de ce cas, que nous avons retrouvées, et finalement décidé de ne pas diffuser afin d’éviter de sombrer dans le voyeurisme morbide.

 

 Mutilations et extraterrestres

 

Dans le Missouri, Karl Arnold et son fils rentraient à leur ferme en voiture, un soir de l’automne 1975. Comme le véhicule s’engageait dans le chemin d’accès de leur domicile, le fermier freina brusquement en voyant un petit humanoïde vêtu d’une combinaison grise.

 

Sa tête semblait entièrement recouverte d’un casque transparent sphérique. L’être se tenait juste derrière la

clôture de l’entrée principale du domaine.

À peine la voiture s’était-elle arrêtée que l’être disparaissait progressivement sur place comme s’il se dématérialisait. Peu de temps après Karl et son épouse virent un appareil en forme de disque qui décollait d’un de leurs pâturages en laissant une trace circulaire de sol durci comme de la céramique.

 

Puis, dans le même champ, cinq chevaux mutilés de manière chirurgicale furent trouvés.

 

Conclusion

 

En dehors du fait que l’on peut imputer aux ovnis les massacres d’animaux, sans grand risque de se tromper, il reste un grand point d’interrogation pour les mutilations d’êtres humains lesquelles peuvent être en réalité des règlements de compte maquillés pour égarer la justice.

 

 

Pourquoi les mutilations de bétail sont-elles commises et dans quel but ?

J’ai le regret d’avouer que je n’en sais rien.

 

On peut spéculer, extrapoler, imaginer, se livrer à toutes sortes de cogitations cervicales, mais nous ne saurons probablement jamais le fin mot de cette affaire.

 

Source : Jean Sider/Top Secret N°12

Écrire commentaire

Commentaires: 0