Interview du spationaute Jean-François Clervoy sur les ovnis et l'espace - 05 mars 2016

Le site francophone Ovnis-Direct a eu l’insigne privilège d’enregistrer une interview de près d’une heure du célèbre spationaute Jean-François Clervoy qui a participé à trois vols de navettes spatiales américaines, a été le représentant des équipages dans le projet ATV (Automated Transfer Vehicle) de l’ESA et préside la société Novespace, une filiale du CNES, qui commercialise des vols paraboliques avec l’Airbus A310 ZERO-G.

 

Sa mission la plus importante réalisée pour le compte de la Nasa et de l’ESA a sans doute été STS-103 (1999) à laquelle il a participé en tant qu’ingénieur navigant.

 

A bord de la navette Discovery, il faisait partie de l’équipage de conduite du vaisseau pendant les phases critiques de montée, de rendez-vous, et de rentrée atmosphérique.

 

Il était aussi chargé du pilotage du bras robotique pour la capture initiale du télescope, pour le déplacement de ses collègues en scaphandres pendant trois sorties dans l’espace destinées à réparer le système de pointage du télescope et pour son redéploiement en orbite.

 

La mission eut un succès retentissant puisqu’après l’intervention des astronautes, Hubble a pu continuer à fournir au monde entier des images stupéfiantes du ciel profond.

 

Interview du spationaute Jean-François Clervoy sur les ovnis et l'espace

 

 

Le site francophone Ovnis-Direct a eu l’insigne privilège d’enregistrer une interview de près d’une heure du célèbre spationaute Jean-François Clervoy qui a participé à trois vols de navettes spatiales américaines, a été le représentant des équipages dans le projet ATV (Automated Transfer Vehicle) de l’ESA et préside la société Novespace, une filiale du CNES, qui commercialise des vols paraboliques avec l’Airbus A310 ZERO-G. Sa mission la plus importante réalisée pour le compte de la Nasa et de l’ESA a sans doute été STS-103 (1999) à laquelle il a participé en tant qu’ingénieur navigant. A bord de la navette Discovery, il faisait partie de l’équipage de conduite du vaisseau pendant les phases critiques de montée, de rendez-vous, et de rentrée atmosphérique. Il était aussi chargé du pilotage du bras robotique pour la capture initiale du télescope, pour le déplacement de ses collègues en scaphandres pendant trois sorties dans l’espace destinées à réparer le système de pointage du télescope et pour son redéploiement en orbite. La mission eut un succès retentissant puisqu’après l’intervention des astronautes, Hubble a pu continuer à fournir au monde entier des images stupéfiantes du ciel profond.

 

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L'INTERVIEW COMPLÈTE SERA DISPONIBLE DANS QUELQUES JOURS ! (sur le site http://ovnis-direct.com/)

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En dehors de sa prestigieuse carrière de spationaute, Jean-François Clervoy manifeste une vive curiosité pour les phénomènes qui restent encore inexpliqués par la science.

 

Notons qu’il fait partie du comité de soutien de l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES) dont l’objectif est de sensibiliser les professionnels de la santé et le grand public aux expériences extraordinaires qu’un certain nombre de personnes disent avoir vécues (Expérience de mort imminente, observations d’ovnis, enlèvements par des ovnis, contact avec les défunts, etc.).

 

En ce qui concerne le phénomène ovni, à la demande de Pierre Bescond (diplômé de l’École Polytechnique, de Supaero, Ingénieur Général de l’Armement, Directeur Qualité au CNES, Ancien auditeur de l’IHEDN, membre du COMETA, président du COPEIPAN qui est le comité de pilotage du GEIPAN) il participe aux travaux de la commission Sigma devenue plus tard Sigma2 placée sous la direction du très dynamique Luc Dini (Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Constructions Aéronautiques, de l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs des études et techniques d’armement, "Directeur Business Development Missile Defense" chez Thales Air Systems, auditeur à l’IHEDN) qui se révèle être un animateur particulièrement actif dont l’ambition avouée est de faire avancer le dossier ovni.

 

Selon Clervoy, Luc Dini n’est pas hostile à l’idée de communiquer au public les résultats des travaux de la Commission. 

Diplômé de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Constructions Aéronautiques, de l’École Nationale Supérieure des Ingénieurs des études et techniques d’armement, "Directeur Business Development Missile Defense" chez Thales Air Systems, auditeur à l’IHEDN)


Les nouveaux objectifs de la commission Sigma

La commission SIGMA, qui fait partie de la prestigieuse société savante 3AF (Association Aéronautique et Astronautique de France), entame une nouvelle phase de ses activités. Elle est d’ailleurs désormais appelée SIGMA 2 pour montrer la rupture avec l’ancienne formule.

 

(L'Association aéronautique et astronautique de France (AAAF, puis 3AF), reconnue d'utilité publique1, est la société savante française, carrefour potentiel des compétences, dans les domaines de l'aéronautique et l'astronautique.)

 

Saluons au passage le travail de Monsieur Alain Boudier qui a eu la lourde tâche de lancer ce projet ambitieux et de le mettre « sur les rails » si je puis dire.

 

De nombreux ufologues ont suivi de très près les premiers travaux de la commission et toutes les interventions publiques de ses représentants (J.G Greslé et Alain Boudier).

Nous avions enfin en France un organisme indépendant constitué de personnalités scientifiques de haut niveau qui allait étudier de façon sérieuse le phénomène ovni et communiquer clairement les résultats de ses travaux au public.

 

Après une période d’incertitude pendant laquelle nous avons attendu un rapport qui finalement n’est pas venu jusqu'au public (Ce rapport a été remis le 2 décembre 2012 au président de la 3AF, Monsieur Scheller par Mr Alain Boudier), la commission s’est aujourd’hui fixée de nouveaux objectifs.

Ces objectifs, qui peuvent paraître moins ambitieux à première vue, reposent sur le constat simple qu’une étude sérieuse du phénomène ovni n’est pas une affaire qui peut être bouclée en quelques mois, mais demande au contraire des efforts constants et soutenus sur une très longue période de temps (plusieurs dizaines d’années selon moi). D’où le titre de l’article de Luc Dini. Une telle étude suppose aussi la mise en œuvre de moyens techniques et humains adaptés et formés à cette recherche.

 

Le constat le plus important formulé par Monsieur Dini est sans aucun doute celui-ci :

« Force est de constater que, malgré la quantité et la qualité de ces témoignages et des éléments répertoriés, il ressort une difficulté double. D’une part, les données facilement accessibles sont apparues inadaptées aux analyses scientifiques ; il faudra donc rechercher de nouvelles bases fiables de données statistiques ou de cas précis , en vue de recenser les paramètres mesurables qu’elles contiennent et de juger de la possibilité de leur exploitation à des fins scientifiques ».

Fort de ce constat lucide, le travail de la commission s’est orienté dans cette direction :

« Le mandat fixé à la Commission Sigma2 est de poursuivre les travaux avec en ligne de mire  la recherche de faits scientifiques indiscutables issus de bases de données détenues par des organisations françaises et étrangères ».

 

Voilà un point de vue que nous partageons totalement puisque les nouveaux objectifs de la commission SIGMA2 sont précisément ceux qui sont les nôtres (Ovni Investigation) depuis au moins 20 ans.

En effet, avec les modestes moyens dont nous disposons, nous avons créé une base de données informatique qui comporte à ce jour (mars 2014) près de 800 cas (dont un grand nombre ont été enquêtés directement auprès des témoins).

Nous avons aussi rédigé un questionnaire d’aide à l’enquête qui permet d’enregistrer tous les éléments, objectifs et subjectifs, d’un témoignage.

 

Enfin, nous avons à disposition un site Internet (Ovnis-Direct) bien référencé qui est une source importante de témoignages (plusieurs témoignages arrivent chaque jour sur le site).

 

Avec ces outils, nous sommes en mesure d’assurer une recherche privée de qualité qui devrait déboucher sur une meilleure compréhension du phénomène ovni.

 

Cependant, la comparaison avec la commission s’arrête là puisque nous n’avons accès ni aux enregistrements radar ni aux témoignages des pilotes militaires encore en activité (de même pour l’aviation civile).  

 

Comme Luc Dini, nous savons par expérience que notre travail s’inscrit dans la durée (nous travaillons sur le long terme). Il demande aussi une persévérance et une détermination sans faille pour atteindre les objectifs fixés et espérer avoir enfin une idée relativement juste de ce qui se passe dans les cieux de notre planète.


Rappelons que la Commission 3AF-PAN, devenue en mai 2013 la Commission 3AF-Sigma2, a été créée le 1er octobre 2008 et se propose de mener des études scientifiques sur les PANs (Phénomènes Aériens Non-identifiés). Le mandat fixé à la Commission Sigma2 est de rechercher des faits scientifiques indiscutables issus de bases de données détenues par des organisations françaises et étrangères comme le GEIPAN pour la France ou le CEFAA pour le Chili. [u2] Le GEIPAN (Groupe d’Études et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux) est une entité du CNES actuellement sous la direction de Xavier Passot.

Ce nouvel effort intellectuel dans un cadre associatif à travers la commission Sigma2 de la 3AF pour étudier les ovnis et en relation avec le GEIPAN montre que cette question est prise très au sérieux par des professionnels d’expertises diverses pour faire avancer la question.

 

Les objectifs sont très ambitieux. Il ne s’agit rien de moins que de comprendre la nature, et peut-être aussi l’origine, des engins ou phénomènes mystérieux qui qui se manifestent en toute liberté dans nos espaces aériens.

Avec une exquise franchise Jean-François Clervoy déclare que l’hypothèse la plus simple pour expliquer les ovnis est celle de visiteurs extraterrestres.

Mais il tempère aussitôt ses propos en disant qu’à ce jour rien ne permet de la confirmer et que nous sommes encore loin de comprendre la technologie mise en œuvre par ces phénomènes extraordinaires qui semblent défier les lois connues de la physique.

Selon lui, il est difficile de croire que nous sommes seuls dans l’Univers.

Il rappelle d’ailleurs que l’objectif principal de toutes les missions d’exploration de l’espace – planétaires par des sondes ou lointaines par des télescopes – reste la recherche de la possibilité de la vie d’être apparue ailleurs que sur Terre.

 

Rien n’empêche de penser que notre Galaxie pourrait être peuplée par des civilisations qui auraient su surmonter les défis technologiques de l’espace-temps-énergie pour maîtriser les voyages interstellaires.

Certes, l’avenir de l’Homme est dans l’espace, mais il est aussi dans sa capacité à intégrer l’idée qu’il pourrait y faire des rencontres auxquelles il n’est pas préparé.

Ces rencontres seront-elles une chance pour nous ou signeront-elles notre anéantissement ?

La réponse reste en suspens, mais rien n’interdit d’y réfléchir calmement.    

A la question de savoir s’il était informé de l’existence de programmes secrets au sein de l’Agence Spatiale Américaine (Nasa), Jean-François Clervoy répond sans ambages qu’il n’a jamais soupçonné ses collègues américains de faire partie de tels programmes.

 

Lors des missions à bord des navettes spatiales, ils ne lui ont jamais demandé de se tenir à l’écart parce qu’ils auraient pu avoir des choses à dire qui ne le concernait pas.

 

Il insiste plutôt sur la transparence des liens qui unissent les équipages autant pendant l’entrainement et la préparation que pendant les missions elles-mêmes. Et ajoute qu’au vu des fonctions de management et des responsabilités opérationnelles du plus haut niveau qui lui ont été confiées par la NASA pendant son détachement au sein du corps des astronautes, entre les périodes d’affectation à des missions spatiales, il n’y a aucun doute quant à l’absence de toute activité confidentielle qu’aurait pu entretenir la NASA dans le domaine des vols habités.

 

Sinon il aurait évidemment été mis au courant.

Jean-François Clervoy reconnait cependant que les missions spatiales sont tellement riches en expériences personnelles extraordinaires vécues par tous les astronautes et cosmonautes qu’il souhaiterait passer plus de temps avec ses collègues, qu’il ne rencontre que rarement depuis son retour en Europe, pour discuter avec eux des PANs éventuellement observés en orbite.

 

Comme suite par exemple à cet extrait vidéo qui fera facilement s’interroger le spectateur s’il n’a pas plus de renseignements :

 

Nous vous conseillons tout de même de ne pas donner la moindre interprétation a cet extrait VIDEO. Même l’information du report de 24 h à cause de l’OVNI n’est pas certaine 

Pour terminer, je voudrais souligner la qualité des réponses apportées par Jean-François Clervoy aux questions parfois difficiles qui lui ont été posées.

 

Sans jamais se départir de son calme et de son aisance naturelle, il a fait des réponses claires et précises souvent accompagnées par le récit de ses expériences personnelles (il décrit par exemple la beauté de l’espace avec les couleurs des étoiles et de la Voie Lactée).

 

Il a aussi évoqué la fragilité de la fine couche d’atmosphère qui entourait la terre et qui abritait la vie.

Cette dernière n’est qu’une sorte de "film" très fin délicatement posé sur une planète perdue dans l’immensité de l’espace.

 

Toute l’Humanité vit là, dans cette bande étroite qui nous nourrit et nous protège.

 

C’est notre "berceau".

 

Vu de l’espace, notre habitat paraît bien vulnérable.

 

Ceux qui comme notre spationaute ont eu la chance de voir la terre depuis l’espace, ont pris une conscience aigüe de la minuscule place que nous occupions dans l’Univers.

 

Ils prônent désormais le respect de l’environnement et une attitude humble vis-à-vis des forces gigantesques qui sont à l’œuvre sur notre planète.

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