Voici un article paru sur le site internet du GEEPI qui analyse les phénomènes inexpliqués - article de Salazius H D’Artigné
Le facteur exogène est multiple, tant en qualité d’expérience qu’en type de perception. Il peut s’agir d’expériences physiquement vécues, ou encore uniquement télépathiques, énergétiques, mentales, spirituelles … hallucinatoires. Malgré la variété des contacts, il y a généralement toujours une logique derrière l’expérience, pour autant qu’elle puisse en avoir une selon notre propre monde de perception matériel.
Il est clair que toute personne non habituée à ce type de contacts pourra être déstabilisée, apeurée, choquée, ou au contraire, ravie, exaltée, etc … sur le plus ou moins long terme ou plus ou moins profondément. Le facteur de réaction est nous même, et non l’expérience elle-même vécue en somme.
J’expose dans cet article une variété de contacts exogènes. On pourra en déduire ou non des facteurs communs ou des liens.
Contact avec l’esprit des plantes
ci mon rapport d’expérience à Amsterdam en 2015. Cette expérience a été menée en groupe, de nuit, après un jeûne d’une journée, sous supervision de trois personnes dont un shaman professionnel et deux « sitters » qui sont particulièrement rodés aux procédés psychotropes. Cette substance n’est pas légale en France et ce rapport est à titre d’informations uniquement.
Tout d’abord quelques images de ce qui est redondant dans la prise de ces truffes, disons que c’est un fond général, un bruit de fond général. C’est le monde de l’entité. Elle n’est pas réellement végétale, mais bien plus animale.
Les fractals colorés (or et arc en ciel) en forme de « boucles » se sont révélés être surtout des tentacules de poulpes. L’entité de la truffe est donc un poulpe.
J’ai clairement ressenti ses tentacules sur mon corps, essayant de rentrer dans mon système nerveux. La substance hallucinogène n’a je pense, que peu de pouvoir en elle-même, c’est clairement un accès pour l’esprit de l’entité sur notre corps et sur notre esprit/émotions.
Lorsque nous entrons réellement profondément dans l’expérience, nous nous rendons compte que nous avons été pénétrés par l’esprit de l’entité, c’est une possession, une transe. Nos réactions, nos rires, nos contractions intenses musculaires sont le fait de l’esprit de ce poulpe énergétique.
Cependant, une fois que la substance est éliminée du corps, il ne reste plus d’accès pour la force en question.
L’entité présente lors de cette prise de truffe est restée 4 heures, malgré les 30 grammes ingérés (dose, dite « héroïque »), nous pensions qu’elle resterait au moins 6 heures.
Mon expérience a été particulière. L’entité présente s’est révélée être moins évoluée que la première fois en 2014.
Rapidement elle s’est présentée un peu fourbe, donnant des décharges énergétiques semblables à celle qu’une personne recevrait de décharges électriques. Effet de guérison ou autre ? Je ne sais pas trop. L’effet télépathique était aussi assez fort avec elle. Autant elle pénétrait mon esprit, mais je pouvais aussi pénétrer le sien.
J’ai aussi remarqué que l’entité réagissait très fortement à la musique. Elle était en général calme lorsqu’il s’agissait de sons naturels doux, et elle devenait plus active lors de chants sacrés ou de musique classique. L’entité elle-même doit donc être harnachée pour devenir un support de voyage pour notre propre esprit, nous utilisons alors uniquement cette entité comme un véhicule de voyage en quelque sorte. Son énergie est alors modifiée pour la guérison, la vision etc.
J’ai compris que les alliés/plantes hallucinogènes/Psychotropes ou Sacrées, ont un niveau de conscience fort, cependant, pour les truffes, c’est limité. Il semblerait que le niveau de conscience de ces plantes soit toujours limité et « horizontal », il est difficile pour les « niños » (les truffes ou champignons) de monter assez haut au niveau vibratoire.
Pour moi, l’expérience de cette truffe m’a permis de savoir que j’ai mon centre de pouvoir personnel est immuable. Personne, ni rien, n’a à faire les choses à ma place, ni en somme, ne pourrait me donner de meilleures réponses que ce centre la (ma conscience, mon être).
Lors de la fusion avec la vision de l’entité, et de son monde, je me suis retrouvé à un moment « mort ». Puis, j’ai décollé du plan physique et j’ai eu un décalage entre la sensation physique et le ressenti perçu. Tout est devenu hologramme, le monde physique était halluciné, comme un dessin en 3D de fumée fait de labyrinthes dessinés. Il y a cependant toujours une sensation physique, pas nécessairement de dissociation générale.
J’en suis ressorti avec le sentiment que nous pouvons avoir des alliés de l’autre côté, cependant, nous ne devons jamais donner « notre pouvoir » à ces entités. Nous sommes capables, nous pouvons faire, être, et avoir, par nous même. Nous devons juste savoir qu’ils sont alliés, et nous ne devons que nous hisser au niveau nécessaire, pour faire par nous même, indépendamment de toutes ces entités, ce que nous voulons.
Contact avec des « extra terrestres »
Ici un rapport d’expérience d’un ami très proche. Je le laisserai prendre la parole pour exprimer ce qu’il a vécu à la mi Mars 2016 :
« Cette nuit, dans un rêve, j’ai ressenti une pression énorme sur moi, pression que je connais bien car elle est une force hypnotique. Je l’ai repoussée et je me suis réveille dans mon lit, en entendant un « bip boup » deux fois à côté de mon oreille droite, j’ai en vision des ET, type petits gris dans ma chambre, visage en amande, yeux noirs en amande, très très maigres et tous gris, sans nez ni bouches, il y en avait 4 je crois (environs). Aussitôt que je me suis réveillé ils se sont « astralisés ».
J’ai cependant établi un contact avec l’un d’entre eux par télépathie.
Moi : Que voulez vous ?
Lui : Prélèvement
Moi : Prélèvement de quoi ?
Lui : Salive
Moi : Pourquoi ?
Lui : Tu bois quoi ?
Moi : Eau, thé, tisane… (Je lui montre que je ne suis pas content et que si je mets la main sur eux, ils volent dans la pièce), ensuite je lui dis : si vous voulez je peux vous aider en vous donnant des échantillons, en les laissant dehors.
Lui : prélèvements (c’est à dire, ça ne sert à rien, nous devons le faire sur toi).
Moi : Mais la prochaine fois annoncez vous et demandez moi ! Certains le font. Ensuite vous n’avez pas à me traiter comme du bétail, que je ne suis pas. La prochaine fois que vous viendrez je vous préviens qu’ici ce sera dangereux pour vous.
Lui : Désolé
Moi (j’entends un bruit de fond) je lui dis que je ne le reçois pas bien.
Lui : Désolé.
Puis « désolé » encore une fois. (Je pense qu’ici il ne s’adressait pas à moi pour le dernier « désolé »).
Je le vois avoir des coups sur le côté de la tête, il se fait frapper … je ne comprends pas ce qui se passe, je crée une coque de protection sur son flan pour le protéger et continuer à parler avec lui.
Là je vois une mante religieuse qui apparaît, elle le frappait, elle tourne la tête et me regarde, elle disparaît et laisse apparaître une seconde mante, plus grande, plus « décorée ».
En sensation je comprends que leur expédition est un échec, et qu’en plus il ne devait pas me parler.
Le « bip boup » en son était physique, mais en vision il était comme deux leds verte et noire, probablement checkant mon sommeil.
Les mantes religieuses sont clairement de leur hiérarchie donc. Mais pas sympa, et ça dans le milieu UFO on le sait déjà. »
Pour toute personne habituée aux circonstances UFO, nous avons ici un rapport détaillé et intéressant du aux fait qu’une entité ET a très probablement enfreint le code de silence et de distance d’avec le sujet examiné. Ici nous sommes en présence d’un contact à la fois physique, énergétique et mental/télépathique. Y a-t-il eu des traces ou autres, non. Il est donc difficile, pour des sceptiques en tout cas, de prendre pour réel ce contact sans preuves tangibles.
Contact avec des âmes errantes
Une cliente pour un travail de relaxation et de travail sur soi, vient me voir et me dit être médium. Elle pratique beaucoup d’écriture automatique mais en a peur.
La séance se passe très bien, mais elle est clairement un aimant à entités. Le soir de retour chez moi, la température de ma chambre est basse, j’ai froid et je me sens bizarre. L’atmosphère est chargée, et je peine à trouver le sommeil. Habituellement c’est qu’il y a une charge énergétique dans le monde astral situé dans ma chambre, et qui me perturbe. Je me branche alors sur ce monde là et je cherche à trouver la source de cette charge d’énergie. C’est alors que je vois une foule de personne, plus ou moins reconnaissable qui est là et qui attend. Les entités qui l’avaient suivi, faute de trouver de l’aide avec elle, m’ont perçues et m’ont suivies.
D’instinct, car ce n’est pas la première fois que j’ai ce type de rencontres (je suis un peu « passeur d’âmes » aussi), je demande alors une purification par l’Aesh Mezareph, ou Feu Purificateur, et je crée alors un passage dans l’astral supérieur vers le « Ciel » (un plan supérieur lumineux). Je vois alors cette foule passer, avec des enfants, des adultes, des vieillards. Parfois avec des détails reconnaissables dans la tenue. Parfois ce ne sont que des contours. Comme si leur image s’était usée dans ce monde à force d’y rester errer. Je demande combien il en a, et j’entends « 734 ».
Lorsqu’une personne décède, elle peut ne pas avoir de spiritualité et peut ainsi refuser son décès, ou encore, ne pas savoir qu’elle est morte. Elle errera alors et rencontrera parfois d’autres âmes de ce type. Elles verront une possibilité de passage par une personne incarnée (sorte de phare dans la nuit), ne trouvant pas d’entité capable dans les autres mondes de les faire passer. Elles le harcèleront alors parfois pour s’élever.
J’ai eu vent dernièrement d’une jeune femme qui refuse ce « don » (je parlerai ici plutôt de fonction). Mais malheureusement, refuser cela est impossible, au mieux on peut s’adapter et simplifier les procédures pour les rendre automatiques. C’est ainsi que cette histoire s’est déroulée entièrement alors que j’étais couché, sans bouger le petit doigt. Une fois les entités parties, j’ai pu me réchauffer et dormir sereinement.
Vous aurez beau ajouter une dizaine de couettes sur vous ou hausser le chauffage, jamais vous ne trouverez la chaleur si le climat astral est « froid » ou magnétique. Ce froid est caractéristique des présences d’entités humaines.
Tout passeur exercé pourra prendre les devants, et créer des purifications de lieux sujets à des agglomérats d’âmes. Crématoriums, maisons de retraites, hôpitaux, cimetières, centres funéraires, cliniques … Ceci généralement dégage le lieu et les environs. Comme une chape de plomb qui est alors retirée. Cependant, il est absolument nécessaire de savoir faire son travail convenablement sous peine de faire quelques erreurs.
Contact avec un animal totem
Un animal totem est un esprit animal, dans les traditions shamaniques. De manière plus large, toute plantes, gemme, etc, a un esprit, un totem est alors un allié dans l’autre monde. Nous avons un ou plusieurs animaux totems qui nous sont liés selon ces traditions. Mais commençons en premier par l’exploration de plantes à nature légèrement psychotropes (légales à Amsterdam).
Ici, un rapport de prise de plante en septembre 2014. La Leonurus Leonitis ou Queue de Lion est une fleur de couleur safran. Très amère au gout. Je passe ici toute la mise en œuvre du travail shamanique.
« Spontanément un chant me vient, un chant de pouvoir sur la plante. Je le chante environs 15 autres minutes. Puis je cesse et je laisse venir les effets.
Puis une vision arrive. Je vois sur un tronc d’arbre des mygales qui s’éloignent de mon point de vue, et descendent. « Oh non, surtout pas des araignées » me dis je. Une énorme araignée, de la moitié de mon corps me grimpe dessus, mais j’ai une sorte de champs de force autour de moi, je vois le dessous de son ventre, etc… puis une vision de la forêt de Brocéliande. Un coin où je me suis promené et avait prodigué un soin énergétique. Là, semble-t-il, une araignée géante régnait. Je la vois aussi grande qu’une maison, elle tourne autour de mon cercle magique et cherche une entrée pour venir me manger. A ma droite, un œil de chat se dessine. Puis tout un chat, crocs dehors, qui bondit sur elle. Il avait donc sa taille. Et je ne vois plus l’araignée. Mangée semble t’il.
Je vois ensuite ce chat blanc, avec un poil assez long et soyeux, devant moi, un peu sur ma droite, dans une sorte de forêt. Il est assis et ne bouge pas. Pas d’expression. Rien. Il veille au rituel semble t’il et sera le protecteur et gardien. Je comprends alors que le chat domestique aime manger les araignées et en est un prédateur. Je comprends aussi mieux le nom de « queue de lion ».
Puis sur la gauche apparaissent des champignons poussant sur un tronc d’arbre. Des champignons de type psilocybes on dirait, et ils pousseraient sur les arbres mâles. Ils sont blancs. Il y en a des petits aussi avec un chapeau rougeâtre, poussant sur une souche. « Les fleurs de la terre ». L’expression est belle et inédite. Je vois un petit groupe de champignons blancs pousser devant moi. Je demande ce qu’il se passerait si je les mangeais, il y a alors une vision du chat de Alice au Pays des Merveilles sur le côté droit. Je comprends maintenant que les Psilocybes sont la seule drogue que l’on peut mêler à cette plante, et que cela donnerait non plus un chat sage, mais un chat … ‘halluciné’.
Je demande au chat gardien si je dois les manger. Il les montre de la pate, je les « mange symboliquement » donc.
Un serpent passe de gauche à droite, gueule ouverte, croc sortis. Il a une tête en forme de feuille. Je comprends instinctivement que les serpents ont été créés par des plantes maîtresses, elles se sont toutes mises ensemble pour générer un être de sagesse. Toutes les plantes qui ont du pouvoir ont comme gardien un serpent d’après ce que m’a dit un bon ami.
Je demande à la plante « qui es tu » ?
Je vois un tigre allant de droite à gauche, puis il se transforme en zèbre, que je vois de haut et de face. Ce dernier se transforme en chariots de l’époque Western, ils sont remplis de caisses vides dans de la paille.
Je ne comprends que la paille qui est un symbole solaire, une sorte de lumière coagulée.
Plusieurs fois j’ai eu des flashs de lumière dans ma vision, peut être donne t’elle une vision nocture ?
J’ai aussi lors de la vision expérimenté les sensations d’être un chat en mouvement. Sa souplesse, légèreté. »
Je n’ai pas ici livré toute la vision, car trop longue, et je ne rentrerai pas dans l’analyse symbolique des visions perçues.
Ici une autre expérience avec la Salvia Divinorum cette fois.
« Une vision se forme, je vois une sorte de talus devant un champ, comme si j’étais dans une garenne, de la terre devant moi sort une grande bouche végétale de dionée. De sa bouche sort un cactus. J’imagine qu’il s’agit des plantes avec lesquelles il y a un lien, et une possible interaction.
Je demande à voir le gardien. Je me retrouve dans une allée d’arbres, rectiligne, alignés parfaitement, et mon regard est porté vers la canopée, qui recouvre tout le ciel bleu et que l’on devine assez beau derrière. Zoom sur un arbre assez noueux et marron lorsque je demande qui est le gardien de nouveau.
Je vois alors, dans les herbes, juste le bout du nez d’un serpent, il tire la langue. Il semble assez méfiant. Il lève la tête et il semble se transformer une seconde en un groin de sanglier.
Je redemande à voir l’esprit, et là dans les herbes vertes assez hautes je vois un cobra noir, et dressé. En mode attaque, au départ, j’ai cru que s’était contre moi et je lui demande de m’accueillir en ami et non pas en ennemi, mais il semble s’attaquer plutôt à une sorte d’entité qui m’aurait suivie, une bestiole noirâtre aux yeux luisants noirs. Je l’ai vu la neutraliser du coin de l’œil, mais je n’ai pas pu voir autre chose, s’était hors du cadre de ma vision, sur ma droite.
Je demande si je peux reprendre une goutte car les effets sont assez peu élevés, et je vois le serpent qui hoche de la tête. J’en reprends une alors. Une fois fait, je me retrouve alors sur un bateau de bois à mats. J’ai la barre. Je reste un moment à regarder la mer assez clame, il fait beau. Je dis de déployer les voiles et d’aller cap vers la Salvia. Le bateau change de direction.
Un écureuil apparait, il est comme en surimposition avec une branche de bois, sur son dos une grenouille. Derrière eux, de l’eau verte type amazone, qui a un courant, et remue un peu.
Une vaste prairie légèrement vallonnée, très verte, herbeuse, et venant de la gauche, une rivière blanche s’écoule. Il n’y a que quelques arbres dessus. Je suis la rivière et il y a des chutes d’eau, puis une autre plus grande, et encore une autre plus vaste encore. L’eau tourbillonne, etc. Je demande alors à ce qu’elle débouche mes canaux. Je ressens un froid sur le côté gauche du chakra sacré. Intuitivement je comprends que sa nature est liée au « nombril », plus particulièrement à la cicatrice. Si elle est toujours apparente c’est qu’elle n’est pas guérie. Cette plante me dis je alors, doit travailler et guérir le traumatisme de la naissance.
Une allée d’arbre très droite et parfaitement similaire de chaque côté se présente à moi. Cela forme un tunnel, avec toujours, la frondaison des arbres au dessus, recouvrant tout.
L’allée s’ouvre et cela ne forme en face de moi qu’une rangée d’arbres, deux tunnels se présentent, j’ai le choix entre deux visites. Enseignement ou guérison. Enseignement est à droite, guérison à gauche, je prends celui qui a le plus d’enseignements et de guérison, et je vais de fait à gauche. La plante a réellement respectée mon choix car avant j’allais vers la droite.
J’avance alors dans un tunnel/allée de végétation qui devient de plus en plus sombre, mais vert sombre. J’arrive alors dans une pièce où la lumière est tamisée et provient de la gauche, atténuée par des feuillages. Il y a là deux caissons de pierre (je crois) un homme s’allonge dans l’un des deux, celui à ma droite au fond de la pièce, il semble qu’il y ait deux assistants « humains » que je ne vois pas bien, le couvercle se referme et il est mit à la verticale, le tout devient telle une serre, elle se forme en violoncelle et une personne joue de l’archer dessus. Je comprends alors que cette « serre » permet de faire grandir l’esprit et de l’harmoniser, d’harmoniser notre caisse de résonnance, notre esprit et notre corps.
Je m’allonge dans mon caisson, et je suis « retourné », me retrouvant alors allongé sur le pont d’un navire en bois.
Puis cela s’estompe avec un tournoiement sur moi-même, une sorte de délire où le navire lui aussi se retourne et du coup c’est moi qui suis à l’endroit et lui à l’envers.
Je demande à savoir si on peut voir le futur. Je vois alors une immense porte battante marron plate et sans détails, qui s’ouvre. Il y a comme une pièce où je me trouve, visionnant le tout depuis le haut à gauche, la pièce est vide, sauf en son centre il y a une échelle, qui passe à travers la porte ouverte, et va dans le monde derrière ce passage.
Il n’y a rien de vivant, tout est gris. Bleu gris. Le ciel est plombé. Il y a à ma droite un mât avec le drapeau américain, le carré avec les étoiles semble glisser du drapeau pour presque atteindre le côté opposé au mat. Il n’y a pas de vent. Tout est désolé. Je passe sur l’échelle et je monte vers les nuages, je leur demande de me laisser un passage, mais après 10 secondes environs, il y a un passage. Je le dépasse et il y a le soleil, c’est plus clair, mais il y a un autre plafond de nuages blancs cette fois.
Je remercie, et je ressors.
Par deux fois durant cette session j’ai ouvert les yeux, il faisait bien plus noir au dehors de ma tête que dedans ! Quel contraste ! Très étonnant. »
Les voyages shamaniques peuvent aussi se faire directement au son du tambour, et nous pouvons, avec l’habitude, voyager ainsi dans d’autres mondes. Nous demandons alors conseils et guidance à ces esprits.
Exemple : « Je descends dans le monde du bas, mon but et de comprendre la vision par le cœur. J’appelle mon Totem habituel mais un ours se présente. Je lui demande s’il est là pour être mon totem, il hoche de la tête en disant non. Je lui demande s’il est pour ma protection : oui.
Je vais sur son dos et nous allons très vite. Nous stoppons dans une grotte. Nous descendons ensemble dans le noir total jusqu’à nous retrouver face à un mur, j’ai ma main sur son dos et je ne sens que sa fourrure…. Etc ».
Clairement l’interaction n’est pas verbale mais souvent sensitive. Il y a toujours de l’inconnu et les situations ne se passent pas par imagination. Nous sommes souvent surpris par les rencontres ou les expériences vécues. Nous n’imaginons rien, nous nous laissons porter dans la vision, dans le film.
Au-delà de cela les contacts spirituels peuvent eux aussi être percutants et surprenants. Je prendrai cet exemple de fumée d’encens lors d’une messe, qui s’est transformée en visage de Jésus. Un de mes proches n’a pu en parler que 10 ans après les faits car cela l’avait fortement secoué.
Le Yoga, la magie évocatoire, les expériences d’invocation Théurgiques de Saints, donnent aussi des contacts étonnants, des sensations énergétiques puissantes. Il est nécessaire d’être sensible pour pouvoir communiquer avec ces entités et pour pouvoir gérer les évènements. Il est aussi important de pouvoir détecter les énergies et leurs qualités, sous peine d’avoir aussi des visites « négatives », comme succubes, démons, entités de type larves, etc.
Dans tous ces cas de figure le contact avec une entité d’un autre monde ne sera perturbant que si nous répondons négativement à cette dernière. Un démon fait son travail de démon, il passe par chez vous sans hasard. Il y a souvent des visites de ces entités à cause de sorcellerie, ou de magie. De même, des anges peuvent passer vous voir car vous vous élevez spirituellement et vous touchez certaines de leurs énergies. Le semblable attire le semblable.
Ces échanges avec d’autres mondes sont inspirants et passionnants. Mais nous devons rester les pieds sur terre bien ancrés. Trop de personnes ne récupèrent jamais de leurs voyages extra corporels et ont un jetlag de « mondes astraux ». L’esprit restant alors embué de ces visions et de son extracorporalité, ne redescend jamais vraiment. Cela donne des personnes qui sont ailleurs tout le temps et qui perçoivent alors plus les autres mondes, que celui dans lequel nous vivons.
Salazius H D’Artigné, pour le GEEPI
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