Ovni : Les rencontres au sommet de l'état - 05 mai 2016

Les rencontres au sommet de l’Etat, est un documentaire (0h39) de la série Hangar 1,

Les dossiers OVNI, qui nous explique que depuis Harry Truman tous les Présidents américains auraient eu affaire aux OVNIs, aussi bien dans le cadre professionnel que dans le cadre privé. Pourtant, aucun d’entre eux n’a pas jusqu’à maintenant eu le cran de faire des révélations officielles.

Pourquoi un tel souci de discrétion, même chez les Présidents qui avaient pourtant promis de lever le voile sur le sujet ?

Différentes personnes et personnalités ont proposé de parler de l'affaire OVNI après une élection américaine. Whitley Strieber, lui, aborde la question sous cet angle :

 

"L'arrivée d'Obama aurait-elle pu amener un changement d'attitude en ce qui concerne le sujet des OVNIs ?"

 

Quand le sujet a été évoqué pendant la campagne, il s'est contenté de sourire et il a botté en touche. McCain, de son côté, avait déclaré qu'il contraindrait la NASA à révéler ses secrets...

 

"Au fil des années, j'ai pu apprendre quelques petites choses sur les Présidents et les OVNIs", dit Whitley Strieber.

 

Le site OVNI-USA vous résume l'avis de Strieber ci-dessous :

 

1. Harry Truman (1945-1953) : Il avait donné les ordres qui furent suivis dès 1949 d'abattre les intrus. Cette politique fut poursuivie sous Eisenhower, au moins jusqu'à la fin des années 50, lorsqu'il apparut que la technologie des visiteurs était trop avancée et qu'il s'avèrait impossible de les abattre. Le fait que de tels ordres aient été donnés a toujours été nié par l'US Air Force. Toutefois, un étonnant document du MoD britannique déclassifié confirme qu'un pilote américain, Milton Torres, avait reçu l'ordre de tirer sur un OVNI dont la taille était celle d'un avion de ligne, qui survolait l'Angleterre en 1957.

 

2. Dwight Eisenhower (1953-1961) : Il était parfaitement au courant, et il a visiblement poursuivi la politique de Truman, jusqu'au milieu des années 1950. Stanton Friedman pense qu'il a eu l'occasion d'une rencontre rapprochée sur la base Air Force de Muroc en 1954, mais, bien que nous ayons quelques éléments de preuve, la chose ne peut être confirmée.

 

3. John Kennedy (1961-1963) : Mon expérience personnelle me permet de penser que Kennedy et Johnson étaient conscients du phénomène. J'ignore si sa prétendue volonté de divulguer fut en partie la cause de son assassinat. Toutefois, Jim Garrison, le procureur de la Nouvelle-Orléans qui avait mené l'enquête, avait déclaré que Fred Crisman, qui avait été impliqué dans l'Incident de l'île de Maury en Juin 1947, était un ami de Clay Shaw et pensait qu'Oswald était bien l'un des conjurés.

 

4. Lyndon Johnson (1963-1968) : Il a été approché, ainsi qu'on me l'a fait comprendre, par des responsables de la CIA qui souhaitaient le brieffer sur le sujet. Il n'avait pas semblé interessé et préfèra que le vice-président Hubert Humphrey reçoive cette information. Par la suite, Humphrey avait seulement déclaré qu'une diffusion publique pourrait avoir des conséquences imprévisibles.

 

5. Richard Nixon (1969-1974) : Parce qu'il avait occupé la vice-présidence sous l'administration Eisenhower, Nixon était très informé, et son intérêt pour le sujet était tel qu'il en parlait avec des amis, dont Jackie Gleason. Beverly, la femme de Gleason, m'a révélé personnellement qu'il avait emmené Jackie sur une base de l'Air Force en Floride, et lui avait montré quelques débris d'OVNIs, dont un disque intact. Cependant, elle ne m'a pas parlé de cadavres aliens. J'ai appris, de l'assistant d'un membre du Congrès, que la NASA et l'Air Force avaient assez peu apprécié la manière un peu trop cavalière dont Nixon avait fait preuve en ce qui concerne un sujet aussi sensible à leurs yeux, et les Présidents ultérieurs ne furent pas aussi largement informés.

 

6. Jimmy Carter (1977-1981) : Il avait cherché à savoir, mais on lui a dit de se tenir à l'écart, et il fut contraint de rétracter la promesse qu'il avait faite pendant sa campagne promise de "tout révéler" au sujet des OVNIs...

 

7. Ronald Reagan (1981-1989) : Reagan et son épouse étaient assez concernés par ces affaires, mais parce que son entourage avait remarqué dès son premier mandat qu'il était sujet à des pertes de mémoire, il fut considéré qu'il serait trop risqué de lui en dire trop. Toutefois, certains de mes amis avaient participé à une fête où les Reagan étaient attendus, c'était bien avant qu'il se lance dans une carrière politique. Ils étaient arrivés en retard, et avaient causé la surprise en racontant pourquoi : Alors qu'ils traversaient Mulholland Drive, dans les collines de Los Angeles, un endroit bien moins fréquenté qu'aujourd'hui, ils avaient vu un objet éclairé sur le côté de la route. Ils étaient sortis de leur voiture et s'étaient avancés dans sa direction. C'était un disque argenté. Tout ce dont ils se souvenaient, c'est que 45 minutes s'étaient écoulées et qu'ils se trouvaient à nouveau dans leur voiture. Je n'ai aucune raison de douter de ce récit. Cet incident n'a jamais été révélé publiquement, mais ça pourrait expliquer pourquoi, dans le cours de sa carrière, Reagan a fait plusieurs allusions à une menace éventuelle de la part des OVNIs.

 

8. George H. W. Bush (1989-1993) : On présume que George H.W. Bush devait savoir quelque chose parce qu'il avait dirigé la CIA. Cette nomination relève cependant d'une décision politique, et je suis certain qu'il n'est pas au courant de tout.

 

9. Bill Clinton (1993-2001) : Il s'est montré intéressé par le sujet, grâce en particulier à son ami Laurence Rockefeller qui pendant plusieurs années avait tenté d'intéresser les leaders mondiaux au phénomène. Il avait reçu Bill et Hillary Clinton dans son ranch au Montana. Il m'a raconté, ainsi qu'à ma femme, comment ça s'était passé : Il avait amené le sujet pendant le dîner, mais ils n'avaient pas réagi. Le lendemain matin, Hillary lui a demandé de ne plus en reparler. Plus tard, dans le cours de la journée, Bill Clinton lui a dit que c'était un "tar baby", en référence à une légende selon laquelle un type dépose une statuette faite de goudron sur le bord de la route, parce qu'elle ne veut pas lui parler, et finalement se retrouve englué en essayant de s'en débarrasser.

 

10. George W. Bush ( 2001-2009) : Nous n'avons pas la preuve que George W. Bush ait été informé sur ce sujet. Il est probable que son histoire avec l'alcool et l'abus de drogues, ajoutée à ses croyances religieuses, pourrait avoir dissuadé ses tuteurs de lui confier quelque chose, à moins qu'il l'ait demandé.

Je ne vois aucune raison qui puisse empêcher Barack Obama de bénéficier d'un briefing, mais sa réaction semble imprévisible.

- Whitley Strieber -

 

Le sujet OVNI pourrait être en réalité classifié au nom de quelques lois édictées par le Congrès vers la fin des années 1940 au nom de la Sécurité nationale, mais bien sûr sans aucune référence aux OVNIs, et signées du Président Truman.

 

La NASA serait également dans la confidence...

 

Quelques membres du Congrès, mais pas nécessairement, ont pu réaliser à l'époque que les enjeux dépassaient le cadre de la Guerre Froide. Ce prétexte de Sécurité Nationale avait pu servir à l'époque où la menace nucléaire soviétique faisait souffler un vent de quasi panique.

 

Cela  signifie que même si un futur Président s'adressait à quelqu'un qui connait l'existence d'un tel programme, cette personne serait contrainte par la loi, non seulement de n'en rien révéler au Président, mais aussi de faire tout son possible, si nécessaire, pour l'aiguiller sur de mauvaises pistes.

 

Une telle pratique est évoquée dans des documents controversés, de source imprécise, que les chercheurs Ryan et Robert Wood ont obtenus et qui émaneraient d'Allen Dulles, directeur de la CIA dans les années 1950.

 

Si de nos jours un Président se lançait dans la même démarche sans disposer des accréditations nécessaires, "qu'il ne peut s'octroyer", il lui serait certainement répondu, en toute légitimité, qu'il n'y a rien à divulguer !

 

Si cette hypothèse est juste, alors l'information OVNI serait un secret "enterré d'office" par la loi sur l'Energie Atomique américaine : Il ne pourrait être révélé à quiconque n'aurait pas au moins une accréditation de niveau "Q", selon les normes de l'AEC, mais plutôt de niveau "R" ou supérieur. Il devrait aussi justifier d'une nécessité légitime dans le cadre de sa charge...

 

 

 

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