La face cachée des apparitions mariales, vers une révélation d’origine surnaturelle ? 13 mai 2016

Un article de Jean-Pierre TROADEC, Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale

(Les illustrations de cet article ont été présentées par Daniel Robin en conférence, lors du lancement de son livre à Lyon).

 

Article publié par le site http://ovnis-direct.com/


Parmi les grands mystères qui interpellent l’esprit et la foi se trouvent les apparitions mariales, dites apparitions de la Vierge ; ou selon la classification de Jacques Vallée, manifestations de la Bienheureuse Vierge Marie – BVM ou BHVM.

 

Les cas d’apparitions jalonnent l’histoire humaine et religieuse, aux confins d’une réalité transcendante. Daniel Robin, président du groupe de recherche Ovni Investigation, membre de l’Académie d’ufologie et du Laboratoire Aimé Michel, vient de publier un livre qui fera date :

 

« Fatima le quatrième secret, la plus grande entreprise de communication entre l’humanité et les extraterrestres ».

 

Il relance le débat sur la source qui est derrière les apparitions religieuses.

Que savons-nous des « forces » qui façonnent l’histoire des hommes et des civilisations ?

 

Sommes-nous vraiment conscients de la nature des mécanismes qui sont à l’œuvre derrière nos croyances, nos religions et nos dogmes ?

 

Ces deux questions sont au centre des réflexions de Daniel Robin.

 

L’étude approfondie des événements survenus à Fatima entre 1915 et 1917 lui a ouvert des perspectives nouvelles et fascinantes sur ces « forces » qui agissent de façon régulière et subtile sur la vie des hommes, et ce, dit-il depuis l’aube des civilisations.

Ces

 

« forces ne sont pas d’origine terrestre. Elles sont intelligentes. Elles savent tout de nous »,

 

telle est la thèse défendue par Daniel Robin dans son livre.

 

Les apparitions de Fatima officiellement commencent en 1917, le 13 mai.

« Une dame vêtue de blanc » apparait à trois jeunes bergers. Il y aura six apparitions, jusqu’au 13 octobre 1917.

 

Les trois voyants sont François, Jacinthe et Lucie et sont âgées de 9, 7et 10 ans, au moment des faits. François et Jacinthe meurent de la grippe espagnole rapidement après, Lucie quittera ce monde en 2005 à l’âge de 97 ans, devenue religieuse.

 


Nous avons rencontré Daniel Robin :

 

 

1. Dans votre ouvrage vous faites le lien entre ovnis et apparitions, quels indices vous guident ?

 

Pour moi, il ne fait plus aucun doute que les événements survenus à Fatima pendant la période allant du printemps 1915 jusqu’au 13 octobre 1917, sont de nature ufologique. Ce qui veut dire qu’ils relèvent de la sémiologie ovnienne. En fait je ne doute pas qu’ils soient d’origine extraterrestre. Ma conviction repose d’une part sur une étude personnelle des faits extraordinaires qui se sont déroulés au Portugal, et d’autre part, sur la lecture d’ouvrages au premier plan, desquels je cite le livre de Gilles Pinon intitulé « Fatima, un ovni pas comme les autres ? », publié en 2002. L’ouvrage de Gilles Pinon, Contre-amiral diplômé de l’école navale et de l’école nationale supérieure de techniques, a été le déclencheur pour moi. Le lien entre Fatima et les ovnis apparaît dans la description des faits : lumière, rayon lumineux, entité, disque dans le ciel, effets physiques sur les témoins.

 

2. Comment se déroulent les faits de 1917 dans le détail ?

 

Les trois enfants assistent à l’arrivée de l’« entité » au- dessus d’un chêne-vert. Les branches de ce dernier vont ployer à un moment donné, indiquant la matérialité de la forme humaine qui descend du ciel, au sens physique du terme. Tout d’abord, ils virent un éclair puis une « dame » toute vêtue de blanc. L’apparition répandait de la lumière autour d’elle. Elle ne semblait pas avoir de consistance matérielle, car les enfants la décrivirent comme étant transparente. Lucie, la seule des trois enfants qui vivra longtemps après cette vision, entre au noviciat des sœurs Dorothée le 24 octobre 1925. Elle y prononce ses vœux en 1928, en 1934 ses vœux perpétuels. Elle a de nouvelles apparitions en 1925 et 1929 (les experts, l’Eglise restent discrets sur ces visions qui au regard du dogme religieux sont considérées comme secondaires, ndlr).

 

3. Il semble que deux mois avant, les apparitions soient annoncées mystérieusement ?

 

Deux chercheurs portugais, Fina d’Armada et Joaquim Fernandès, ont eu accès à des archives. Ils ont fait connaître leurs travaux que je cite, sous le titre « Fatima nos bastidores do segredo » - Fatima ce qui se cache derrière les apparitions -. Un groupe spirite recevait des communications par écriture automatique, signées Stella Matutina, l’étoile du matin. Quatre journaux ont publié à l’époque des annonces préliminaires. Cela s’est étalé du 10 mars 1917 – deux mois avant la première apparition -, au 13 mai 1917 – le jour même de la première apparition. Globalement, il est dit « la date du 13 mai sera une grande joie pour les bons esprits du monde entier. Ayez foi et soyez bons ». Un des articles, du 10 mars 1917, dans le Diaro de Noticias, tel une petite annonce codée dit : « Ne pas oublier le jour heureux qui terminera notre martyre ». Apparaît en très gros caractère le nombre 135917. On peut le lire comme 13.5.917, autrement dit 13 mai 1917. Il est clair que des puissances que nous ne comprenons pas avaient connaissance de la date du fameux 13 mai, démarrage des apparitions de Fatima.

 

4. Etoile du matin a une signification particulière ?

 

C’est le surnom de la planète Vénus, un des titres donnés à Jésus, un des noms attribué à la Vierge Marie, également l’un des noms du « porteur de lumière » du livre d’Isaïe, que l’on peut traduire par Lucifer.

 

5. Que se passe t’il en 1915, deux ans avant les apparitions officielles ?

 

Lucie et trois autres enfants, virent comme suspendue en l’air au-dessus des arbres, une figure semblable à une « statue de neige » que les rayons du soleil rendaient transparente : « nous avons vu quelque chose comme un nuage qui était plus blanc que la neige » ; « cette chose avait une forme humaine ». Elle apparaîtra deux autres fois en 1915 aux mêmes enfants, sans délivrer de message. Un an plus tard, au printemps 1916, l’être humanoïde se manifesta de nouveau à Lucie, François et sa sœur Jacinthe. Les trois témoins de 1917 sont ici réunis. Un vent assez fort secoua les arbres. Levant les yeux, ils virent au-dessus des oliviers une forme humaine s’approcher d’eux. Cette « chose » avait l’apparence d’un jeune garçon de 15 ans environ, son corps était d’un blanc pur que le soleil rendait transparent comme s’il était en cristal. En arrivant près des trois enfants, l’être de lumière « dit » : « Ne craignez pas, je suis l’Ange de la Paix. Priez pour moi ». Puis s’agenouillant à terre, il courba le front jusqu’au sol. François vit l’Ange mais ne l’entendit pas. Il en sera ainsi pour toutes les apparitions suivantes qu’il verra d’une façon identique à sa sœur et sa cousine, mais sans jamais entendre les paroles prononcées par l’Ange puis par la Vierge. Ce détail étrange pourrait s’interpréter comme une sorte de « défaut » dans la technologie mise en œuvre lors des apparitions. Deux incidents surviennent encore en été et automne 1916. « L’ange du Portugal » apparaît aux enfants, ainsi qu’un calice et son hostie en « lévitation ».

 

6. Attribuez-vous toutes les apparitions mariales à une source d’origine extraterrestre comme le souligne votre titre de livre ?

 

Toutes les apparitions mariales ne peuvent pas être réduites à une manifestation exogène. Je pense que Lourdes est le fruit d’une véritable apparition de la Vierge Marie. Mais le dossier de Fatima est à part, notamment par le fait que les apparitions ont réuni jusqu’à 70 000 témoins et que des clichés ont été réalisés.

 

7. Comment qualifier l’apparition, hors du contexte religieux qui est le plus admis ?

 

Ma thèse est que l’agent responsable des apparitions de Fatima est bien d’origine exogène, extérieur à la terre. L’intelligence qui se manifeste semble percevoir qu’il y a une nécessité urgente, en 1917, à attirer l’attention, au travers des messages que retranscrivent les enfants, sur la Russie.

 

8. Pouvez-vous préciser quels sont ces détails raccrochant Fatima au dossier ovni ?

 

Une lumière précède l’apparition et attire l’attention des enfants. L’apparence de l’être vu, décrit comme une entité humanoïde, les voyants ne parlent pas de la Vierge, mais d’un personnage. Il y a ensuite le soleil observé qui en fait ressemble à un disque métallique. Des effets physiques sont constatés, la pluie tombe et les témoins sont secs. La dame parle mais ses lèvres ne bougent pas. Elle semble avoir 14 ans et ses vêtements évoquent un habit matelassé, sans rapport avec la représentation traditionnelle de la Vierge. Une lumière précède l’apparition proprement dite. On a ici des constats rencontrés dans nombre de rapports ovnis.

 

9. Quel est le quatrième secret de Fatima ?

 

Les trois premiers secrets sont connus. Ils ont été donnés le 13 juillet 1917 par l’entité lumineuse, l’Eglise dit la Vierge Marie, aux trois enfants. Le premier est une vision de l’enfer, le second enseigne comment sauver les âmes de l'enfer et comment obtenir la paix. Cette partie concerne la Russie. Le troisième est une allégorie. Jean-Paul II s'y est référé explicitement après l’attentat dont il a été victime sur la place Saint-Pierre. Avec Fatima nous sommes face à la plus grandiose manifestation ovnienne jamais observée. Elle est la seule qui ait été annoncée et donnée en spectacle.

 

L’intelligence exogène qui produit ces phénomènes cherche à nous attirer vers les domaines religieux et spirituels.

 

Le quatrième secret est qu’il faut dépasser l’interprétation religieuse extérieure, dogmatique et rigide (primaire), qui correspond à un niveau humain, pour accéder à une lecture spirituelle, supérieure libre de tout dogme qui correspond au niveau « cosmique », c’est-à-dire le niveau où se situe l’intelligence extraterrestre.

 

Pour Daniel Robin, les apparitions de Fatima représentent une sorte de laboratoire qui offre aux chercheurs audacieux l’occasion unique de faire des recherches historiques, anthropologiques et scientifiques sur le phénomène ovni, ainsi que la possibilité d’approfondir et d’élargir nos connaissances sur la genèse des faits et des croyances religieuses.

La morphologie du miracle

 

Jacques Vallée, dans son ouvrage clef « le collège invisible » dès 1975, est l’un de premiers chercheurs d’audience internationale, à faire le lien entre les ovnis et les apparitions religieuses.

 

Parlant du phénomène ovni en général et des apparitions de Fatima en particulier, Jacques Vallée estime que

 

« nous sommes en face d’une technologie qui transcende la physique que nous connaissons et qui est capable de manipuler la réalité, en engendrant chez les témoins des états de conscience variés ainsi qu’une altération de leurs émotions et de leurs croyances. Il faut donc que nous analysions de près cette Morphologie du Miracle, aussi soigneusement que nous analysons les roches ramenées de la Lune ou les insectes tropicaux. Nous devons démonter cyniquement les témoignages, en chercher les points faibles, et isoler les faits de base. Alors seulement, nous pourrons discuter des motifs et des effets sur la société ».

Fatima : un quatrième témoin

 

Joaquim Fernandes est un chercheur espagnol, dès 1983, il publie un rapport circonstancié des évènements de Fatima dans le magazine spécialisé Lumières Dans La Nuit.

 

Il décèle des éléments factuels faisant pencher vers une intervention « extraterrestre ».

 

Il met en avant la présence d’un quatrième témoin :

 

« la quatrième voyante »,

 

Carolina :

 

« son expérience nous fait part de contacts télépathiques quelle eut avec une entité de petite taille, aux cheveux blonds qui mentalement lui donnait des ordres tels que : viens ici et récite trois ave maria, viens ici… ».

 

Le témoin fut rencontré en 1978.

Joaquim Fernandès, appuyé par le docteur Fina d’Armanda, étudia le récit d’une centaine de témoins directs de l’époque.

Ce qui étonne le plus les chercheurs est la description faite par Lucia, de la « dame de Fatima », consigné dans « l’enquête paroissiale » :

femme lumineuse, 1,10 m de taille, âgée de 12 à 15 ans et habillée d’une robe ajustée, d’une veste et d’un manteau où des chaînettes d’or étaient cousues. Elle semble être descendue « d’en haut », au sens littéral du terme. Son visage impassible ne montrait aucune émotion lorsqu’elle bougeait, ses membres paraissaient n’avoir aucune articulation.

 

Autre point d’importance, elle parlait sans remuer les lèvres, ne bougeant que ses mains. Ce dernier point fait penser à certains experts à un phénomène de télépathie, d’images mentales transmises, en direction des témoins.

 

Autre point qui n’est pas sans rappeler des descriptions mentionnées par des rapports ovnis, de l’avis même des deux chercheurs portugais :

« les documents étudiés nous permettent d’affirmer que l’entité d’aspect féminin se déplaçait à l’intérieur d’un faisceau lumineux tronqué, en extension ou en régression par rapport à un nuage qui l’émettait » !

 

On est loin de l’image d’Epinal de la Vierge Marie.

 

Ce nuage était-il un objet artificiel ?

 

Les rapports des témoins sont troublants et vont dans ce sens.

 

Une étude sur le terrain permet d’estimer la vision du phénomène solaire, du 13 octobre 1917, comme ayant une zone d’impact au sol de 70 mètres de largeur.

 

Les milliers de témoins ont senti le séchage instantané de leurs vêtements et une soudaine et forte chaleur, on parle aussi de guérisons dans cette zone d’influence.

Une autre analyse des deux chercheurs estime l’objet, le « soleil dansant » à 25 m de large.

 

Des micro-ondes seraient en fait le véhicule de communication, selon Joaquim Fernandes dans son étude de 1983, entre l’entité et les enfants, lors de la transmission des messages.

 

Des témoins de la "danse du soleil" ont entendu des bourdonnements d’abeilles pouvant corroborer l’existence d’un flux électromagnétique.


Les apparitions sont une réalité surnaturelle d'après l'avis d'un prêtre de l'archevêché de Lyon

 

Nous avons voulu avoir un avis de la part d’un prêtre, au sujet des apparitions mariales en général et sur Fatima en particulier.

 

Nous avons rencontré, à l’archevêché de Lyon, le père GC, prêtre.

Il est ancien professeur du Séminaire, et étudie à titre personnel les apparitions.

Sa bibliothèque privée en témoigne, par le nombre important d’ouvrages sur le sujet, qu’il possède.

 

1. Que pensez-vous des apparitions mariales en général ?

 

Au fil des siècles il y a eu des révélations dites « privées », dont certaines ont été reconnues par l’autorité de l’Eglise. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle n’est pas d’améliorer ou de compléter la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le Magistère de l’Eglise, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui, dans ces révélations, constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Eglise.

 

2. Ces apparitions contiennent parfois des messages délivrés aux témoins, aux voyants, comment vous positionnez-vous face à ces contenus ?

 

La foi chrétienne ne peut pas accepter des révélations qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l’achèvement C’’est le cas de certaines religions non chrétiennes et aussi de certaines sectes récentes qui se fondent sur de telles révélations.

 

3. Comment interprétez-vous les apparitions de Fatima qui sont denses : trois voyants, des milliers de témoins, des messages, le soleil qui « danse »?

 

La congrégation pour la doctrine de la foi, en 2000, indique que les apparitions et signes surnaturels scandent l’histoire.

Elles entrent dans le vil des vicissitudes humaines et accompagnent le chemin du monde, surprenant croyants et non-croyants.

Ces manifestations qui ne peuvent pas contredire le contenu de la foi, doivent converger vers l’objet central de l’annonce du Christ : l’amour du Père qui suscite chez les hommes la conversion et qui donne la grâce pour s’abandonner à Lui avec une dévotion filiale. Tel est aussi le message de Fatima qui, avec l’appel déchirant à la conversion et à la pénitence, porte en réalité au cœur de l’Evangile.

Fatima est sans aucun doute la plus prophétique des apparitions modernes.

La première et la deuxième partie du secret concernent avant tout la vision épouvantable de l’enfer, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la deuxième guerre mondiale, ainsi que la prédiction de très graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrétienne et adhérant au totalitarisme communiste (1917, ndlr), devait apporter à l’humanité.

 

4. Quel impact véritable peuvent avoir les apparitions dans notre monde moderne ?

 

Elles rappellent le message fondamental de l’Evangile:

 

convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle, le Seigneur vient… »

 

5. Devant ces phénomènes, quelle est la signification que peut en tirer un homme d’Eglise comme vous ?

 

Dans la tradition de l’Eglise cela s’inscrit dans la dimension des signes. C’est un signe qui dirige vers le ciel, que cela passe par la figure de la Vierge Marie, d’un saint, d’un acte totalement en dehors des lois de la physique ordinaire, comme les guérisons de Lourdes par exemple. Le chrétien regarde ce signe qui l’oriente vers Dieu. Les apparitions sont une réalité surnaturelle, cela dépasse la nature humaine.

 

6. Que pensez-vous de la thèse défendue par certains auteurs qui indique que derrière les apparitions il y a une source intelligente exogène ?

 

Ici on est sorti de la foi chrétienne, on est dans le new age, c’est autre chose, c’est intéressant pour ceux qui s’intéressent à cela, mais je n’ai rien à dire là-dessus.

 

7. Comment peut-on qualifier alors les apparitions, s’agit t’il véritablement de la manifestation de la Vierge Marie en tant que personnage historique, ayant existé comme la mère du Christ ?

 

Nous croyons que Dieu peut intervenir dans l’histoire, qu’il l’a fait. Il y a eu une révélation définitive en Jésus. Il y a des échos de cette révélation et donc pourquoi la mère du Christ n’interviendrait-elle pas ? Depuis 2000 ans l’Eglise s’est prononcé en disant oui, là il se passe quelque chose

 

* l’interview de ce prêtre a eu lieu le 11 novembre 2015. Pour des raisons de confidentialité nous ne donnons pas         le nom de ce prêtre.


Fatima, chronique d’une apparition

 

Samedi 13 octobre 1917 le soleil « danse ».

 

En ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était estimée entre 50 000 et 70 000 personnes.

 

Certains étaient venus de très loin pour assister au miracle annoncé par la « Dame » trois mois auparavant.

Parmi cette masse humaine, des incroyants étaient aussi là, prêt à intervenir dans le cas où le miracle ne se produirait pas. Pour réciter le chapelet, à la demande de Lucie (l’une des trois enfants ayant vu la Vierge), la foule ferma les parapluies.

 

Bien que la pluie fût abondante et que le terrain n’était plus que de la boue, les fidèles s’agenouillèrent. Il était déjà 13h30, et certains incroyants commençaient à exciter les gens en disant que le miracle était annoncé pour midi et qu’il ne se passait rien.

 

Pourtant, l’« entité » fut bien à l’heure.

En effet, le gouvernement de l’époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l’heure solaire.

 

A l’heure du Soleil il était bien midi et, regardant vers l’Est, Lucie vit la lumière qui précède chaque apparition.

 

L’« entité » apparut au-dessus du chêne-vert.

 

S’adressant à Lucie, elle lui dit :

« Je veux te demander que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux ».

 

Pendant que l’« entité » dialoguait avec la voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne-vert une nuée, comme une colonne de fumée déliée, ténue et de couleur bleutée, qui s’éleva dans l’air pour finalement disparaître.

 

Pendant que l’« entité » s’élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d’elle se projeta sur le « soleil ». Ce dernier avait l’apparence d’un disque plat en métal.

 

C’est à ce moment que la foule put contempler ce qui fut appeler de façon abusive la « danse du soleil ».

La pluie cessa de tomber et les nuages se dispersèrent, laissant apparaître un ciel clair. Les pèlerins purent alors regarder directement ce qu’ils pensaient être le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être incommodé.

Devant un si grand « miracle », défiant toutes les lois de la nature, il y eut un silence général.

L’astre solaire, ou l’ « engin » en forme de disque qui s’offrait effectivement à la vue des témoins, se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse en lançant des gerbes de lumière dans toutes les directions et de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

 

Il s’approcha si près du sol que la foule fut horrifiée.

Le disque, conservant son mouvement rapide de rotation se détacha du ciel et avança en zigzaguant sur la foule. Il fondit littéralement sur elle. Ce fut un spectacle si terrible que plusieurs personnes s’évanouirent, mais finalement il s’arrêta au grand soulagement de tous.

A la stupéfaction générale, les pèlerins constatèrent que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs.

Un disque métallique argenté aux arêtes vives

 

Selon tous les observateurs présents, à la fois sur le lieu même des apparitions mais aussi à plusieurs kilomètres de l’épicentre, le « soleil » avait l’apparence d’un disque argenté aux arêtes vives et semblait matériel et métallique.

 

Les témoins pouvaient le fixer directement sans aucune gêne ce qui est rigoureusement impossible lorsqu’une personne regarde le soleil en face.

 

Le disque qui tournait sur lui-même à une vitesse vertigineuse comme une roue de feu, projetait dans toutes les directions des lumières irréelles qui modifiaient l’aspect du paysage et des pèlerins.

 

Un témoin le décrivit en ces termes :

 

« Je pus voir le soleil, (…), semblable à un disque à bords nets, à l’arête vive, lumineux et brillant, mais n’imposant aux yeux nulle fatigue. J’entendis des gens le comparer à un disque d’argent mat, mais cette image ne me parut pas exacte car il s’agissait d’une couleur plus claire, active et riche, avec des chatoiements comme l’orient d’une perle. Ce disque n’avait aucun lien de ressemblance avec la Lune. A la différence de la Lune il n’était pas sphérique ; il apparaissait comme un disque plat et poli ».

 

Fatima, le quatrième secret, la plus grande entreprise de communication entre l’humanité et les extraterrestres de Daniel Robin est publié aux Editions Québec Livres, 208 pages, novembre 2015.

 

Jean-Pierre TROADEC, Auditeur de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale

Écrire commentaire

Commentaires: 0