- Conjonction entre les planètes Mercure et Vénus au crépuscule du 16 juillet en regardant à l'horizon Ouest-Nord-Ouest (visible si le ciel est dégagé et l'atmosphère limpide). Avec des jumelles vous pourrez davantage apprécier ces deux astres très proches dans le ciel.
- La terre traversera les Perséides, un essaim de météores (ou pluie d’étoiles filantes), à partir du 20 juillet environ jusqu’au 25 aout avec un maximum situé entre le 11 et le 15 aout. Un spectacle à ne pas manquer !
- Les Nuits des étoiles se tiendront les 5,6 et 7 aout 2016 sur le thème "au fil de l'eau : la recherche de la vie" avec de nombreuses manifestations en France et dans plusieurs pays d'Europe et d'Afrique. Cette année un hommage particulier sera rendu à André BRAHIC, grand astrophysicien français décédé le 15 mai 2016.
- A l’occasion de festivités privées ou publiques, vous aurez peut-être l'occasion de voir passer silencieusement dans le ciel, au gré des vents, une ou plusieurs boules lumineuses couleur feu. Si le lâcher de lanternes volantes est festif, l’observation à distance par des témoins non prévenus est souvent source d’interrogations. Pour en savoir plus sur ces montgolfières volantes, voici ce lien qui récapitule un certain nombre d'informations sur celles-ci.
- Quelques caractéristiques des LANTERNES Thailandaises :
• Luminosité d’une étoile très brillante
• Couleur jaune-orangé, voire rouge ou violet, quelquefois blanc
• Souvent lancées par groupe de 3 ou plus ; une fois en vol, l'ensemble des points lumineux peut évoquer un polygone (un triangle lorsqu’il y a 3 lanternes) perçu quelquefois par les témoins comme un seul objet portant une lampe à ses
extrémités. . Cette perception d'une enveloppe à partir de points est un phénomène bien connu en psychologie de la perception .
Psychologie de la forme
• En vue latérale, si les lanternes sont proches ou si on les observe aux jumelles, elles apparaissent sous une forme de tonneau ou de madeleine avec la flamme du lampion qui l’éclaire de l’intérieur. Si elles passent au-dessus de l’observateur, celui-ci voit un disque ou une ellipse rouge-orangé avec un point très brillant jaune au centre.
• un déplacement au gré du vent, ou un peu erratique selon les mouvements locaux de l’atmosphère. La trajectoire des lanternes est d’abord ascendante jusqu’à 100m voire 200m selon les conditions météo. Elle devient ensuite parfaitement
horizontale jusqu’à extinction du brûleur. Une vérification a posteriori est possible auprès de
http://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php
pour comparer le sens du vent avec celui du déplacement des lanternes. On ne ressent souvent aucun vent au sol, alors qu’il souffle une bonne brise à quelques dizaines de mètres
d’altitude.
• Ces lanternes éclairent au maximum quinze minutes et s’éteignent, brusquement ou lentement, selon le vent. Mais, s’il y a un lâcher important de lanternes, la séquence complète, entre la première et la dernière, peut durer largement plus
d’une demi-heure.
• Il est remarquable de noter que la perception de la forme d’origine fait place, lorsque l’objet s’éloigne, à celle d’une forme sphérique (boule), très couramment décrite, et surprenante pour les témoins qui ont pu participer à des lâchers de
2/4 lanternes : en effet vues de près lors du lâcher, leur forme approximativement cylindrique ressemble à celle d’un tonneau.
• L’hypothèse sera renforcée si l’évènement arrive dans la nuit de samedi à dimanche, un jour de fête (ex : 24 et 31 décembre) ou après une fête locale.
• A l’instant de la disparition (de l’extinction, en fait), certains témoins pourront avoir l’illusion optique d’une ascension à vitesse vertigineuse, car la baisse rapide de luminosité est interprétée comme un éloignement.
• Une fois le brûleur éteint, si l’environnement de l’observation n’est pas très obscur, on peut voir retomber l’enveloppe papier qui paraît lors très sombre. En milieu obscur, l’enveloppe éteinte est absolument invisible.
• L'estimation de distance faite par le témoin ne peut pas être exacte puisqu'il n'a jamais vu ce type d'objet. Du fait que les lanternes thaï sont intrinsèquement peu lumineuses (grosse flamme de bougie), elles sont toujours perçues bien plus
lointaines et donc plus grosses et plus rapides qu'elles ne sont vraiment.
Par exemple, une lanterne volant à 100m d’altitude à 10km/h est souvent perçue voler à 1000m à 100 km/h, voire le double. Cette illusion n’est que la conséquence logique d’une mauvaise estimation de distance, estimation intrinsèquement impossible à faire correctement, même pour un observateur averti comme un pilote ou un astronome amateur.
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