Mars : petit animal vivant fuyant, race des tardigrades ? 17 octobre 2016

Petit rappel scientifique sur la mission d'exploration en cours par le Rover Curiosity

 

Mars Science Laboratory (MSL, en français « Laboratoire scientifique pour Mars ») est une mission d'exploration de la planète Mars à l'aide d'une astromobile (rover) développée par le centre JPL associé à l'agence spatiale américaine de la NASA.

 

La sonde spatiale a été lancée le 26 novembre 2011 par une fusée Atlas V.

 

Le site d'atterrissage, sur lequel la sonde spatiale s'est posée le 6 août 2012, se situe dans le cratère Gale.

Celui-ci présente dans un périmètre restreint donc compatible avec l'autonomie du rover, des formations reflétant les principales périodes géologiques de la planète dont celle — le Noachien — qui aurait pu permettre l'apparition d'organismes vivants.

 

Au cours de sa mission, le rover, baptisé Curiosity, va rechercher si un environnement favorable à l'apparition de la vie a existé, analyser la composition minéralogique, étudier la géologie de la zone explorée et collecter des données sur la météorologie et les radiations qui atteignent le sol de la planète.

 

La durée de la mission est fixée initialement à une année martienne soit environ 669 sols (jours solaires martiens) ou 687 jours (solaires) terrestres.

Le rover Curiosity est cinq fois plus lourd que ses prédécesseurs, les Mars Exploration Rovers (MER), ce qui lui permet d'emporter 75 kg de matériel scientifique, dont deux mini-laboratoires permettant d'analyser les composants organiques et minéraux ainsi qu'un système d'identification à distance de la composition des roches reposant sur l'action d'un laser.

 

Les laboratoires embarqués sont alimentés par un système sophistiqué de prélèvement et de conditionnement d'échantillons comprenant une foreuse.

 

Pour répondre aux besoins accrus d'énergie et s'affranchir des contraintes de l'hiver martien et des périodes nocturnes, le rover utilise un générateur thermoélectrique à radioisotope qui remplace les panneaux solaires mis en œuvre par les précédentes missions.

 

 

Enfin, il bénéficie de logiciels évolués pour naviguer sur le sol martien et exécuter les tâches complexes qui l'attendent. Le rover est conçu pour parcourir 20 km et peut gravir des pentes de 45°.

Nous sommes en 2016 et le Rover fonctionne toujours !

 

La foreuse génère des vibrations et du bruit en creusant le sol Martien. 

 

Voici une séquence photographique étonnante ou la foreuse effraie un petit animal martien qui s'échappe su sous-sol et s'éloigne rapidement pour rejoindre une autre anfractuosité !!

Certains diront qu'il s'agit d'un fragment de roche qui glisse dans la pente mais le déplacement est trop rapide. 

En regardant de plus près on aperçoit plusieurs pattes comme une grosse araignée ou gros insecte !


Dans la vidéo ci-dessous se rajoute un autre phénomène

visuel :

un liquide semble sourdre de la roche; ce mouvement supposé de liquide ne semble pas correspondre au déplacement de l'ombre du rover éclairé latéralement sur le côté droit de

l'image  !

Une autre hypothèse plus plausible est peut-être un échappement par une anfractuosité de sable fin à la surface de la roche provoqué par la pression de la foreuse.

 

Conclusion : envoyé des Tardigrades, ces animaux  extraterrestres aux incroyables capacités de survie sur mars,  ils se développeront !

 

 

Les tardigrades – ou oursons d’eau – méritent bien en effet leur place dans la catégorie "animaux étranges".

 

Ce sont de minuscules animaux invertébrés et translucides (0,1 à 1,5 mm) constitués d’une carapace terminée par 8 petites pattes griffues, situées sous leurs corps. Celles-ci leur confèrent une démarche pataude qui leur a valu le nom de « marcheur lent ».

 

Ils ressemblent à des insectes avec un système nerveux et digestif, une tête, des yeux, une reproduction par œufs… Mais leurs capacités hors du commun interrogent les scientifiques, a tel point qu’ils estiment que les tardigrades pourraient être d’origine extraterrestre.

 

Il font en effet partie des organismes entrant dans la catégorie de la panspermie.

 

Cette théorie scientifique soutient que la vie sur Terre pourrait avoir été apportée d’autres planètes (comme Mars, par exemple) via des comètes.

 

Et à voir les incroyables propriétés du tardigrade, on peut effectivement se poser la question !

 

Pourquoi la Nature aurait créé un organisme si résistant alors que les conditions de vie terrestres n’exigent pas de telles capacités de survie ?

 

La cryptobiose, clé de la résistance du tardigrade

 

On peut trouver les tardigrades dans des environnements très variés: du haut de l’Himalaya au plus profond de l’océan, de l’équateur au cercle polaire. Ils vivent toujours en milieu aquatique ou humide.

 

Leur capacité à entrer en cryptobiose (état de stase) en fait des organismes extrêmement résistants. En entrant dans cet état extrême d’hibernation, ils se rétractent et remplacent l’eau de leurs cellules par un sucre (le trehalose) qui agit comme un antigel.

 

Ils s’entourent ensuite d’une sorte de couche de cire pour se protéger davantage. Dans son état normal, la durée de vie d’un tardigrade varie entre 1 et 30 mois. Mais lorsqu’il est en cryptobiose, le tardigrade est quasiment immortel.

 

 

 

Les super-pouvoirs du tardigrade !

 

A ce jour, ils sont aussi les seuls animaux connus pour être capables de survivre dans le vide spatial.

 

Mais ça n’est pas tout ! Ils peuvent également:

 

Survivre à d’énormes doses de rayons X. Alors que 500 rads suffisent à tuer un homme, le tardigrade peut en supporter jusqu’à 570 000 avant de mourir. Ils résistent également à bon nombre de produits toxiques grâce à leur chimiobiose, une réponse immunitaire.

 

 

Rester sans eau ni nourriture pendant plus de dix ans !

Supporter des températures extrêmes: de -272, 8 (quasiment le zéro absolu) à +150 degrés Celcius.

 

Se déshydrater jusqu’à ne plus contenir que 3% d’eau, puis « renaître » une fois réhydratés.

 

Survivre à des pressions très importantes, jusqu’à 1 200 atmosphères.

 

Être congelés et revenir à la vie une fois décongelés… même après 2000 ans passés dans la glace.

 

Ces formidables propriétés font que les chercheurs s’intéressent de près aux tardigrades. En comprenant les mécanismes de leur résistance, la science pourrait trouver des applications utiles pour l’espèce humaine.

 

Par exemple, les tardigrades ayant été emmenés dans l’espace n’en sont pas revenus indemnes. Les rayonnements ultraviolets très intenses (1000 fois ceux de la Terre) ont endommagé leur ADN. Certains ont pourtant survécu en parvenant à réparer d’eux-même leur ADN !

 

Réussir à imiter ce procédé ouvrirait de nombreuses voies en médecine (notamment dans le traitement contre le cancer, qui tue des cellules saines en même temps que les cancéreuses).

 

Qui sait ? Nous pourrons peut-être bientôt régénérer nos cellules à volonté… et nous le devront aux tardigrades !

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