Jeune père de famille domicilié rue François-Mauriac à Tinqueux, Grégory ne dit pas qu’il a vu des ovnis, mais un phénomène lumineux qu’il ne s’explique pas.
« C’était mardi soir, au début du match de foot France-Espagne. Vers 21 h 10 -21 h 20, je suis sorti sur mon balcon pour fumer une cigarette.
Mon attention a tout de suite été attirée par deux lumières blanches, assez basses dans le ciel, au-dessus du toit de l’immeuble situé face au mien. »
Le phénomène était visible au nord-est, dans un axe qui mènerait au loin vers Bétheny.
« On aurait dit deux grosses étoiles. J’ai d’abord pensé à une constellation, mais ça m’a paru bizarre. Elles étaient fixes, l’une au-dessus de l’autre. On aurait tiré un trait pour les relier, il aurait été vertical. La couleur blanche était constante, ça ne clignotait pas. La lumière du haut était plus grosse que celle d’en bas. Au bout d’une dizaine de secondes, la lumière du bas a décliné, comme un halogène qui s’éteint. Elle a disparu sur place, sans bouger. Cinq secondes après, c’est la lumière du haut qui a disparu de la même manière. »
Grégory n’aurait-il pas confondu avec deux astres masqués par les nuages ?
« J’ai regardé plusieurs fois pendant le reste de la soirée.
Je n’ai plus revu ces lumières, alors que le ciel était dégagé. Je voyais d’autres étoiles. »
La planète Jupiter et l’étoile Spica sont visibles à l’est en ce moment, justement l’une au-dessus de l’autre, mais pas dans l’axe de la direction indiquée par le témoin.
De plus, ce soir du 28 mars, elles n’étaient pas encore levées à l’heure de l’observation, qui plus est dans un horizon barré par des habitations.
L’immobilité ne plaide pas pour un satellite.
Projecteur allumé, un aéronef vu de face de très loin, sans qu’il soit encore possible de distinguer ses feux clignotants, peut donner l’illusion d’un point blanc lumineux fixe qui disparaît ensuite par extinction ou changement de trajectoire. Serait-ce l’explication ?
Grégory n’en sait rien.
Lui qui se demande si d’autres témoins ont vu le phénomène n’est sûr que d’une chose
: « Depuis mardi, je regarde le ciel tous les soirs. Je n’ai rien revu de semblable. »
F.C.
Cet article est diffusé la veille d’un 1er avril, mais nous certifions qu’il ne s’agit pas d’un poisson
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