Abduction extraterrestre avec Stéphane ALLIX (INREES)

Enlevés, est un documentaire (0h54) présenté par Stéphane Allix, fondateur de l'INREES, qui enquête sur les cas et témoignages d'enlèvements d'humains par des extraterrestres avec l'analyse, entre autres, du célèbre psychiatre John E. Mack, spécialiste reconnu de ce phénomène. 

Stéphane Allix a rencontré John E. Mack en 2003.

 

Cet éminent psychiatre américain est le premier spécialiste en santé mentale à s’être intéressé sérieusement aux personnes prétendant avoir été enlevées par des extraterrestres.

 

 

Stéphane Allix évoquera sa collaboration avec le professeur de psychiatrie de Harvard, qui a sans doute suivi un cheminement et un questionnement similaire à celui du Dr Powell en recevant comme patient ces hommes, ces femmes et même ces enfants prétendant avoir été enlevés par des extraterrestres.

 

Il s'en est livré à Stéphane Allix qui, avant de fonder l'INREES, avait fait le portrait de ce psychiatre hors norme dans son livre, Extraterrestres : L'enquête, un des seuls ouvrages français qui soit consacré au phénomène des abductions.

 

 

La science est en pleine révolution.

De l'astrophysique à la psychiatrie en passant par la neurologie et la physique quantique, elle révèle les limites de notre perception de la réalité.

Chaque jour, de nouvelles découvertes viennent balayer certaines de nos certitudes. Intrigué par ces bouleversements, Stéphane Allix, ancien reporter de guerre et journaliste d'investigation, est allé à la rencontre de ceux qui affirment avoir vu des OVNIs ou être en contact avec des "entités non humaines".

 

 

Il examine leurs récits à la lumière des changements qui secouent la recherche scientifique et commencent à affecter notre vision du monde.

 

En découvrant les travaux de John E. Mack sur les récits de rencontres extraterrestres, S. Allix s'aperçoit que les analyses du professeur établissent clairement que la plupart des témoins ne souffrent d'aucune pathologie mentale mais que leurs expériences présentent, au contraire, les caractéristiques physiologiques de traumatismes réels.

 

 

La fameuse caverne de Platon est à nouveau de la plus grande actualité, le réel que nous croyons si solide semble fondre devant les découvertes que de grands chercheurs font chaque jour dans leurs laboratoires.

 

 

Cela fait longtemps que les ufologues, ou simplement les auteurs de livres consacrés aux OVNIs voire même au paranormal en général, nous expliquent que le monde tel que nous le percevons n'est certainement pas le monde tel qu'il est.

 

Nos sens sont limités, ça nous le savons depuis que nous réfléchissons sur notre nature humaine.

 

La nouveauté, c'est que la science a prouvé depuis quelques années que les images que nous voyons ne sont pas simplement le résultat d'une conversion électrique des signaux lumineux reçus par nos yeux, mais un mélange de cette conversion et de nos souvenirs, c'est-à-dire que si nos yeux perçoivent un objet, il faut que notre cerveau ait déjà été habitué à le reconnaître pour que son image se forme vraiment.

 

 

Cette information est importante, car elle permet de comprendre pourquoi les OVNIs pourraient ne pas être vus, ou plutôt reconnus.

Pas seulement les OVNIs d'ailleurs, mais aussi sans doute toute forme qui ne cadrerait pas avec l'image du monde que notre cerveau s'est construit au fil des années. Voilà de quoi remettre en perspective nombre d'enquêtes et surtout la plupart des hypothèses explicatives au phénomène.

 

Il faut vraiment considérer séparément les éventuelles traces physiques et les descriptions des témoins, en tenant compte pour celles-ci de la quasi-systématique anthropomorphie qui s'opère à la vision d'un phénomène qui ne cadre pas avec les lois physiques que nous avons intégrées.

 

 

Stéphane Allix retient particulièrement cet extrait d'une conversation avec l'une des experiencers, Karin :

 

"Les livres, le cinéma, tout nous a habitué à l'idée qu'une vie extraterrestre est possible, mais pour la majorité des gens, cette vie extraterrestre est toujours associée à quelque chose d'amusant, comme une sorte de nouvel animal dans la forêt. Une nouvelle espèce.

Nous l'envisageons comme quelque chose d'opérant dans cette dimension, à partir de notre vision du monde actuelle... Il ne nous vient pas à l'esprit que ça puisse apparaître sous forme de conscience.

Peut-être devrions-nous employer des mots comme vibration, fréquence, changement de dimension... Nous ne sommes pas habitués à penser comme ça, nous devons être un peu plus souples."

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