Documents Secrets Déclassifiés : Quand l’Armée Américaine s’entraînait à faire des projections astrales - 26 Juillet 2017

 

Imaginez des militaires très sérieux qui tentent de voyager dans l’espace et le temps grâce à l’hypnos !

 

La conscience humaine n’est rien d’autre qu’une superposition de plans d’énergie qui forme un hologramme capable de voyager dans l’espace et le temps – c’est-à-dire jusqu’à n’importe quel point dans l’univers mais aussi dans le passé, le présent et le futur.

 

J’ai découvert cette thèse musclée dans un document de la CIA traitant de l’US Army. Oui, l’US Army, celle-là, l’armée de terre des États-Unis. L’institution qui s’échine à passer pour pragmatique et logique.

 

Vous imaginez bien ma surprise quand je suis tombé sur la thèse de la conscience comme vaisseau hologrammique dans leurs archives.

 

Selon les documents déclassifiés de la CIA que j’ai lus, l’US Army a été très intéressée par les expériences psychiques.

 

De la fin des années 70 aux années 80, elle a même payé des officiers du renseignement pour qu’ils se rendent dans un institut consacré aux expériences de dissociation corporelle et de projection astrale. Ces petites excursions duraient pas moins d’une semaine.

 

 

Les archives qui révèlent l’intérêt de l’US Army pour la puissance de l’esprit ont été déclassifiées en 2001.

 

Elles ont attiré mon attention parce qu’elles ont été partagées il y a quelques jours sur r/conspiracy, le subreddit préféré des amateurs de complots.

 

Le programme d’expérimentation psychique dont elles traitent,

le "Project Center Lane" , consistait à soumettre des agents du renseignement militaire à des entretiens visant à « déterminer leur positionnement vis-à-vis de l’utilisation éventuelle de phénomènes psycho-énergétiques dans le domaine du renseignement ».

 

C’est écrit noir sur blanc dans un document de la CIA daté de 1984.

 

Je suis un grand fan de X-Files.

 

Du coup, je me suis jeté sur tout ce qui traitait du Project Center Lane. Après tout, il méritait sa place dans la série.

 

En juin 1983, un commandant de l’US Army appelé Wayne M. McDonnell s’est vu ordonner de réaliser une enquête sur les services psychiques proposés par le Monroe Institute, une ONG spécialisée dans l’extension de la conscience.

 

Le Monroe Institute est bien connu pour son "Hemi-Sync" , une technique qui prétend synchroniser les ondes cérébrales des hémisphères gauche et droit du cerveau à l’aide d’enregistrements sonores.

 

Le site de l’organisation affirme que cela rend l’encéphale vulnérable à l’hypnose.

 

McDonnell lui-même s’est prêté au programme psychique de l’étrange institut, qui se terre à Faber, une petite ville des Blue Ridge Mountains de Viriginie, à 50 kilomètres à l’est de Charlottesville.

 

Le rapport de McDonnell, élaboré à partir de sa propre expérience au Monroe Institute, sert de fil rouge à un document de l’US Army qui détaille la nature de l’hypnose, des hologrammes et des expériences de hors-corps.

 

Au fil de ses 29 pages, il explique que ces phénomènes sont à replacer dans le contexte des idées de conscience, d’énergie, d’espace-temps, de particules quantiques et de projection astrale, une technique qui cherche à projeter la conscience sur un plan métaphysique.

 

McDonnell l’a placée au centre de son compte-rendu.

 

Pour expliquer l’hypnose, McDonnell reprend une métaphore de Melissa Jager, une employée du Monroe Institute.

 

La conscience est comme une lampe, explique-t-elle ; elle émet une lumière « chaotique, incohérente ».

 

Grâce à l’hypnose, la conscience abandonne cet état d’instabilité et se concentre profondément : la lampe tremblotante est transformée en rayon laser, un « faisceau discipliné » d’énergie.

 

 

Le document de 29 pages comprend aussi des illustrations pour aider à la compréhension des sujets les plus difficiles.

 

Image : CIA.

Image : CIA

 

Image : CIA

 

« Les regards institutionnels, qu’ils soient personnels, pratiques ou professionnels, semblent ne pas dépasser le seuil du raisonnable »,

écrit McDonnell à propos de la parapsychologie.

 

En d’autres termes, conclut McDonnell, l’hypnose et la projection astrale valent bien l’intérêt de l’US Army.

 

Les officiers qui ont accepté de participer au Project Central Lane ont été hypnotisés avant de s’entraîner à atteindre le

« plan astral ».

 

Leur but était d’apprendre des langues étrangères et d’acquérir ce que le document appelle sans plus de détail « contrôle des habitudes ».

 

L’un des documents déclassifiés rapporte que 251 membres du renseignement militaires ont été sélectionnés pour la première année du projet.

 

117 d’entre eux ont été soumis à un interrogatoire déguisé en test.

 

Le document ne dévoile aucun détail concernant le test en question, mais il indique que l’interrogateur posait des questions plutôt directes à propos de la « psycho-énergétique ».

 

« Les individus qui se sont montrés critiques envers la décision de l’armée concernant l’utilisation de la psycho-énergétique n’ont pas été intégrés à la sélection finale »,

écrit l’auteur du rapport.

 

« De la même façon, les individus excessivement enthousiaste à vis-à-vis de la psycho-énergétique, les fanatiques de l’occulte et les mystiques n’ont pas été intégrés à la sélection finale. »

 

Entre 30 et 35 des 251 candidats finaux auraient possédé les caractéristiques « attendues », comme l’ouverture d’esprit et l’intelligence. Ils étaient aptes à prendre part au projet.

 

Les agents du renseignement sélectionnés pour le programme ont été envoyés au Monroe Institute.

 

Ces heureux élus étaient soumis au bandes audio de l’Hemi-Sync.

 

Ensuite, il étaient guidés jusqu’au plan astral par l’un des assistants de recherche de l’institut.

 

Cet espace psychique devait leur permettre d’aiguiser leur expériences sensorielles, de soigner leur corps, de voyager dans le passé ou le futur et même de résoudre des dilemmes du monde réel sans s’embarrasser des limites d’un corps physique.

 

Un document déclassifié de 1982 montre qu’une autre technique baptisée « remote viewing », « vision à distance », a également été pratiquée par des employés du gouvernement affiliés à une agence inconnue.

 

S’il ne mentionne pas expressément l’US Army ou le Monroe Institute, il décrit le « remote viewing » de la même manière qu’un document de 1983 qui cite l’institut de Faber.

 

L’objectif de la session de « remote viewing » était de projeter le sujet sur Mars en l’an un million avant Jésus-Christ.

 

Une transcription révèle qu’après avoir reçu des coordonnées et des indices verbaux, un cobaye a affirmé avoir vu des tempêtes de poussière, des structures alien et même une race extraterrestre ancienne.

 

« Des gens très grand, très gros », a déclaré le sujet non-identifié.

« Mais ils sont minces. Ils ont l’air mince à cause de leur taille. Et ils s’habillent – oh, merde – c’est comme une soie très légère. Mais ce ne sont pas des habits larges. Ils ont été coupés sur mesure. C’est un peuple ancien. Ils meurent. Leur temps est venu. Ils le prennent avec philosophie. Ils cherchent un moyen de survivre mais ils ne le peuvent pas. »

 

 

J’ai contacté l’US Army Intelligence and Security Command, la division du renseignement qui était en relation avec le Monroe Institute, pour tenter d’obtenir des informations à propos de son utilisation de l’Hemi-Sync.

 

Ron Young, un représentant de l’INSCOM, m’a expliqué qu’il n’avait trouvé « aucune trace de cette technologie » après avoir consulté la division de l’US Army Intelligence and Security Command stationné à Fort Meade, dans le Maryland.

 

Young m’a indiqué que l’US Army Operational Group (AOG) cité dans l’en-tête du document de 1983 avait été dissout en 1995.

 

Tous les documents liés au Monroe Institute auraient été transférés à l’agence qui a absorbé l’AOG après sa dissolution. (Ces fichiers ont été révélés au public à la faveur d’une requête au nom du Freedom of Information Act.) Young n’a pas pu me dire quelle était cette agence.

 

J’ai contacté la CIA pour lui demander quelle agence avait absorbé l’AOG, et comment elle avait pris possession des documents liés au Monroe Institute. Dans les deux cas, l’agence de contre-espionnage a été incapable de me répondre.

 

Je me suis adressé au Monroe Institute à plusieurs reprises dans l’espoir d’obtenir un commentaire. La directrice exécutive, Nancy McMoneagle, vers laquelle j’ai été systématiquement orientée, n’a jamais été en mesure de me parler. Le site de l’institut évoque ouvertement sa relation passée avec l’US Army.

 

Ray Wadkoetter, qui se décrit comme un « personnel management analyst », détaille l’utilisation de la technique Hemi-Sync par l’armée américaine dans un article publié en 1991 dans l’Hemi-Sync Journal ; à l’en croire, elle s’intéressait avant tout à la réduction du stress, à l’assistance psychologique, à l’optimisation des capacités d’apprentissage et à l’entraînement d’individus souhaitant devenir officier.

 

« Plusieurs expériences intensives dans le cadre de programmes d’entraînement militaires ont eu des résultats positifs grâce à l’Hemi-Sync », écrit Wadkoetter.

 

Cette histoire est loin d’être inédite : l’US Army et les autres branches des forces armées américaines ont longtemps manifesté un goût prononcé pour les expériences paranormales.

 

La sorcellerie, les visions psychiques, les prises de LSD en doses excessives, l’hypnose comme technique d’interrogatoire…

 

Les hommes en uniforme voient volontiers au-delà de la matière.

 

En 1972, Le gouvernement a même tenté un « sondage psychique » de Jupiter.

 

Quelques mois plus tard, Pioneer 10 nous a fourni les premières données scientifiques à propos de la planète gazeuse (et quelques photographies en prime). Bien que nous ne sachions toujours pas quelle agence gouvernementale a réalisé cette expérience, le document a été déclassifié par la NSA.

 

Le moment où la collaboration entre l’US Army et le Monroe Institute a pris fin est inconnu.

 

Dans un article publié en 1994 par le Wall Street Journal, Albert Stubblebine, l’ancien directeur de l’INSCOM, a confirmé que l’US Army avait bel et bien envoyé des officiers du renseignement à l’institut dans les années 80. Le rapport de la CIA qui évoque certaines des techniques si particulières du Monroe Institute est daté de janvier 1984.

 

Si vous souhaitez projeter votre conscience sur un plan supérieur, sachez que le Monroe Institue est toujours en affaires : l’Hemi-Sync est disponible à la vente !

 

 

Quoi qu’il arrive vous savez désormais que la conspiration la plus dingue que vous puissiez imaginer est vraie.

 

Commentaire : pas si dingue que ça l'armée Américaine : le cas de Nicolas Fraisse prouve que cela est possible, mais réservé à très peu d'élu , la capacité psychique de réaliser  des OBE !

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