L’Hypercube cosmique ou le déploiement de la conscience - 07 août 2017

 

 

Une approche et une compréhension transversale de la conscience unissant des connaissances philosophiques, scientifiques, spirituels et artistiques... 

 

article paru sur le site 

Geepi.fr 

 

 

Article remarquable de Daniel Shoushi

 

 


 

Il est de commune mesure de considérer le phénomène de la conscience uniquement à travers des études abstraites, dans lesquelles la conscience est analysée sans lien aucun avec son environnement, ni aucunes attaches qu’elle peut entretenir avec son espace d’expression.

 

Nous postulons qu’il ne peut exister de conscience sans espace et que son existence même en découle.

 

Autrement dit, toute conscience s’ancre dans un réseau spatial qui s’étage sur plusieurs couches de réalité et plus ce réseau est volumineux, plus la conscience prend conscience de sa propre existence et de ce qui l’environne.

 

Nous devons considérer que la conscience est un volume, et à notre échelle de la réalité, la conscience est une sphère contenant de multiples plans du réel en sphères concentriques.

 

Le réel est tout ce qui existe, quant à la réalité, elle englobe l’ensemble des expériences vécues au sein du réel par un organisme vivant.

 

Il y a donc un réel, et plusieurs réalités.

 

Or, aucune conscience ne pourrait exister sans un substratum sous-jacent au phénomène de la conscience.

 

De même que l’espace est en fait une qualité du temps, la conscience est une qualité de la Présence.

 

Le terme Présence exprime la seule chose réelle et fondamentale qui puisse être, c’est-à-dire le temps présent, ainsi que l’entité qui s’y tient par-delà tous les phénomènes existants.

 

L’accointance entre le temps et la Présence n’est pas anodine, car le déploiement de l’un est simultanément le déploiement de l’autre.

 

Autrement dit, le déploiement de la Présence est une expansion synchronique entre le passé et le futur à partir d’un point de jonction qui ne se tient pas sur notre ligne de réalité, ou du moins chaque présent est un point de conjonction entre ces deux mouvements temporels.

 

Par conséquent, nous devrions inverser la formule « espace-temps » par « temps-espace ». C’est la raison pour laquelle l’espace est une expansion du temps présent au même titre que la conscience est une extension de la Présence en un point donné dans l’espace.

 

Une fois ce postulat mis en avant, nous pouvons nous demander quel est le rapport entre l’hypercube et la conscience.

 

 

Mais avant tout, qu’est-ce qu’un hypercube ?

 

La dimension d’un espace correspond au nombre de coordonnées nécessaires pour repérer un point dans cet espace.

 

Ainsi, en dimension 1 il suffit d’une seule coordonnée pour repérer un point dans une demi-droite par rapport à l’origine.

 

Dans un plan, un point est repéré par deux coordonnées X et Y dessinant un segment, la dimension 1 apparaît alors comme une demi-droite.

 

La dimension 2 est obtenu par duplication du segment que nous relions entre eux par la suite, ce qui forme un carré.

 

Dans un espace en 3 dimensions, comme le monde dans lequel on vit, il faut 3 coordonnées pour se repérer : X, Y et Z.

 

Dans un espace en 4 dimensions, il faut donc 4 coordonnées : W, X, Y, Z.

 

Ce dont nous sommes en train de parler n’est donc pas du temps mais de l’espace à quatre dimensions, où chaque point est repéré par quatre coordonnées, et dans lequel le temps vient s’ajouter.

 

Ceci étant posé, qu’est-ce que la quatrième dimension ?

 

Comment l’esquisser ?

 

De quelle manière peut-on l’observer ?

 

Notre espace étant en 3 dimensions, il n’est pas possible de faire une représentation rigoureuse d’un espace en 4 dimensions.

 

Il n’est pas non plus possible de le dessiner car un tel espace ne fait pas parti de notre monde.

 

Pour autant, en mathématique, nous pouvons formuler cet espace en 4 dimensions et le rendre « visible » par une forme géométrique.

 

Prenons une feuille de papier sur laquelle on repère une demi-droite ayant pour coordonnées X et Y, voici esquissée une dimension 1. Puis, prenons d’autres feuilles munies chacune d’un point de repère, avec une nouvelle coordonnée que l’on nommera Z.

 

Comme sur chaque page d’un livre sur lequel figure un numéro, notre nouvelle coordonnée Z sera à l’image de cette pagination.

 

Un ver de terre qui se trouverait sur la première page et qui traverserait le livre passerait alors d’un plan à un autre. Sur le premier plan, soit notre première feuille, le ver circule avec la coordonnée X et Y au début, mais comme il peut traverser le livre grâce à la coordonnée Z, le ver n’a plus besoin des coordonnées X et Y du premier plan. En d’autres termes, en dimension 2 sur la première feuille, le ver est visible puis il semble disparaître lorsqu’il passe dans le plan Z, qui est de dimension 3.

 

 

Ce ver passe d’un plan à un autre car sa coordonnée Z évolue.

 

A présent, prenons plusieurs livres éparpillés sur une table, chacun possède un certain nombre de feuilles. Une nouvelle coordonnée que l’on nommera W apparaît et renvoie à l’identité d’un livre.

 

Nous constatons que le ver peut se déplacer à volonté sur ces 4 coordonnées : W, X, Y, Z.

 

 Cette nouvelle coordonnée W constitue notre dimension 4.

 

Le ver n’évolue que dans des livres, il ne peut donc pas passer sur la table et rejoindre un autre livre. Il est, comme nous, prisonnier des trois dimensions de l’espace. S’il pouvait évoluer dans la dimension 4, alors il disparaîtrait d’un livre pour se retrouver au milieu d’un autre.

 

Tout comme il disparaissait du plan XY lorsqu’il évoluait selon l’axe Z, ici, il disparaît d’un espace XYZ quand il évolue dans la quatrième dimension W.

 

Par conséquent, nous constatons qu’un être de dimension 4 est capable de se téléporter d’un endroit à un autre : il se retire un moment de notre espace puis réapparait ailleurs, sans qu’on puisse le voir se déplacer.

 

De par notre contingence physique et biologique, nous ne pouvons nous libérer de l’espace en 3 dimensions et nous ne pouvons agir comme le ver de terre que nous venons de décrire.

 

Autrement dit :

 

Le segment, est la base en dimension 1.

 

Le carré est la figure la plus régulière en base 2 : il est obtenu par duplication d’un segment que nous relions entre eux.

 

Le cube est la figure de base de la dimension 3 : il est obtenu par deux carrés parallèles qu’on relie point par point.

 

L’hypercube : il est obtenu par deux cubes qu’on relie de sommet à sommet.

 

De quelle manière se le figurer ?

 

Lorsque nous regardons un carré depuis un côté, apparaît alors une simple arête : un segment.

 

En regardant un cube depuis un côté, on voit un carré. Dès lors, il faut imaginer qu’un cube n’est simplement que le « côté » d’un hypercube. En faisant tourner (en dimension 4) l’hypercube, on peut voir un autre côté, donc un autre cube.

 

Aussi, tout comme le cube est l’assemblage de 6 carrés, l’hypercube est l’assemblage de 8 cubes.

 

 

 

Cependant, sur la figure I, ce que nous pouvons voir est un segment ainsi qu’un carré mais ce n’est pas un cube et encore moins un hypercube.

 

Nous sommes en train d’observer une représentation en 2 dimension (à plat) d’un cube.

 

Pour obtenir un vrai cube, il faut le sculpter et non plus le dessiner.

 

Pour obtenir un visuel de l’hypercube réel, il faut s’y prendre autrement. Nous allons esquisser l’hypercube toujours sur un plan en 2 dimension puisqu’il est impossible de le dessiner, (j’invite les lecteurs à visionner les vidéos disponibles sur internet afin de visualiser l’hypercube réel).

 

La dimension 4 peut être vue comme la forme de plusieurs cubes se succédant et constituant un tesseract.

 

Le seul moyen que nous avons de visualiser la dimension 4 est d’ajouté la constante du temps. Donc, la dimension 4, c’est en fait une forme en 3 dimension qui évolue et change avec le temps.

 

En géométrie, le tesseract est le plus simple des hypercubes : c’est l’équivalent quadridimensionnel du cube.

 

Le tesseract est au cube ce que le cube est au carré.

 

 

 

 

C’est de cette manière qu’il nous faut entrevoir la Présence ou, selon le langage des physiciens la Matrice, et des religieux l’Esprit.

 

Pour l’hypercube, nulle dimension extérieure ou intérieure n’existe, nulle dehors ou dedans.

 

Nous voyons en fait l’espace du dedans se déployer au dehors, et vice versa, dans un incessant tournoiement pluridimensionnel. C’est une pure unité.

 

Tel est l’Esprit substratum du réel, c’est un continuum hypercubique qui est sous-jacent à chaque objet que nous percevons à l’extérieur et qui agit en chaque organisme vivant à travers le jeu de la conscience.

 

En fait, la conscience n’existe que dans un espace qui fait figure de stockage de mémoire, ce qui implique que chaque être vivant possédant une conscience est un déploiement structurel de la Présence dans lequel la courbe du temps se dilate de plus en plus.

 

Chaque être vivant est, par conséquent, une divine présence qui actualise au présent la Présence.

 

 

En d’autres termes, tout ce qui existe est une théophanie divine.

 

L’Univers est antinomique, il est le résultat de la loi de la polarité et c’est la raison pour laquelle l’immanence divine (théophanie) ouvre sur la transcendance.

 

Seule l’idée d’une manifestation de la transcendance dans l’immanence, de l’invisible dans le visible et du caché dans l’apparent, permettra alors de faire droit à la profonde unité du réel, et par là même, d’ouvrir la voie à l’intériorisation d’une telle unité en l’homme via l’introspection de sa propre conscience.

 

Le déploiement structurel de la conscience suit une courbe logarithmique qui ouvre le temps-espace psychique alors comprimé en un point vers de multiples dimensions exponentielles, jusqu’à atteindre son seuil ultime : la conscience individuelle humaine.

 

Il existe donc de multiples couches intrapsychiques dans lesquelles s’emboîtent plusieurs niveaux de consciences qui vont d’une conscience individuelle et singulière à une conscience universelle en passant par une conscience collective ou groupale.

 

Ces trois types de conscience sont en syntonisation avec le déploiement du temps-espace grâce auquel l’Esprit sort de son cocon de manière graduelle et, à mesure que nous nous approchons de la source matricielle des trois consciences, soit l’Hypercube cosmique, il y a contraction du temps-espace jusqu’à leur entière annihilation.

 

Il existe des couches de temps-espace qui vont de notre réalité, dans laquelle l’étendue du temps semble linéaire en allant d’un passé à un futur, à des couches plus profondes où le temps-espace se comprime de plus en plus jusqu’à atteindre le Point qui annihile toute différenciation.

 

Ces couches intrapsychiques sont en syntonisation avec les couches de temps-espace qui se déploient à l’extérieur de nous, c’est-à-dire dans le monde physique. Il y a donc concomitance entre le Point qui annihile toute différenciation physique du temps-espace, connu sous le nom de Singularité Initiale en physique, et le Point qui contracte en une cellule compacte toute l’énergie de notre monde intrapsychique, que les hindous nomment Bindu.

 

A partir de ce Point, le monde extérieur et le monde intérieur se disloquent en deux.

 

Ces deux mondes sont donc homologues et se miroitent l’un l’autre.

 

Ils subissent par ailleurs le même processus de structuration.

 

C’est la raison pour laquelle tous les phénomènes physiques sont de même nature que les phénomènes psychiques.

 

Les mêmes lois agissent sur l’un et l’autre et les commandent.

 

Toute modification d’un état psychique agit donc instantanément sur le monde physique.

 

La lumière permet au Tout de s’agencer, tant physiquement que psychiquement, de manière coordonner et harmonique.

 

Voici un énoncé d’une importance capitale :

 

« parler de conscience c’est parler en réalité de la lumière ».

 

Par conséquent, comprendre la nature de la lumière en physique c’est déceler les secrets de la nature de la conscience.

 

Qui sommes-nous ? De la lumière intelligente.

 

Cette pensée permet de saisir le dynamisme interne de l’Infini.

 

L’Un « complique » toutes choses : il rassemble en lui le multiple dans son « pli » et, en même temps, il « explique » toutes choses car il se déploie en elles.

 

Seule l’identification de Dieu avec l’Infini, c’est-à-dire avec tout ce qui peut être, permet de comprendre que Un est Tout et que Tout se trouve en Dieu, non pas par accumulation ou addition, mais par complication, ce qui signifie simplification et repli.

 

 

De cette manière, tout reste en Dieu, rien n’est hors de Lui.

 

L’explication ou le déploiement, sont dès lors Dieu lui-même dans sa théophanie.

 

Ils sont un rayonnement multiforme, une diffusion interne par laquelle la nature divine descend d’elle-même en elle-même.

 

Le multiple n’exprime plus une chute hors de l’Un ni une dégradation à partir d’une corruption primordiale.

 

La diversité des êtres « s’explique » à l’intérieur de l’Un-infini lui-même.

 

Il n’y a donc pas création ex nihilo mais irradiation à partir d’un foyer central.

 

Autrement dit : la création est théophanie.

 

Nous sommes des irradiations de l’Infini potentiel du divin.

 

Lors de cette ascension vers notre propre source matricielle, ce Point, les couches de temps-espace se compriment de plus en plus et cela laisse l’opportunité à l’homme de découvrir des réalités cachées.

 

C’est un voyage temporel psychique qui accorde le dévoilement d’un lointain passé par exemple, et qui expose des récits comme un film à cet explorateur du monde intérieur, ou encore les visions d’un futur non réalisé.

 

En réalité, arpenter les couches internes de la conscience permet d’élargir cette conscience dans laquelle bat un noyau irradiant : c’est notre fameux Point.

 

Ici nous pouvons assimiler le Point au Soi, cet Etre divin lui-même qui s’auto-engendre, cette première particule de lumière d’une intensité inconcevable qui a jaillit de la Matrice.

 

Le tesseract rend tangible la fonction intangible du Soi par des formules mathématiques.

 

Le Soi, l’Un, est la présence active d’une force infinie, capable de restreindre sa puissance illimitée en se « contractant » dans les réalités singulières.

L’Infini se rend ainsi présent dans le fini de manière restreinte.

 

Le mouvement, dès lors, n’est ni illusion, ni dégradation, mais manifestation du dynamisme infini de l’Un. Chaque singularité se différencie des autres, non pas par le dosage de sa participation à l’Etre, mais par le double mouvement ascendant et descendant du multiple vers l’Un et de l’Un vers le multiple.

 

C’est ce que Nicolas de Cues, le grand philosophe et théologien de la fin du Moyen-Age, exprime en recourant au couple

 

« complicatio-explicatio ».

 

Entendons, par ces mots, ce qui se « plie » et se « déploie » tour à tour.

 

« Dieu est complicatio parce qu’il lui appartient de rayonner comme explicatio. »

 

Nicolas de Cues

 

 Tous les phénomènes Psi découlent de la nature hypercubique de la conscience.

 

Afin de mieux comprendre certains de ces phénomènes à travers le nature de la conscience, nous pouvons nommer l’ubiquité, appelée également « bilocation » c’est à dire qu’une personne est physiquement à deux endroits en même temps ; ou encore la téléportation signifiant le déplacement instantané d’une personne d’un point à un autre.

 

Ces deux facultés sont donc naturelles et apparaissent à un certain niveau de conscience, une conscience plus détendue et plus élevée, où l’intrication temps-espace change de rapport et devient plus concis, plus malléable.

 

 Lorsque nous passons par l’Hypercube cosmique agissant au cœur de notre conscience et dont le mouvement est non linéaire, alors tous les miracles sont possibles.

 

Nous avons tendance à toujours chercher au dehors ce qui est déjà présent au dedans, ainsi nous désirons acquérir une technologie capable de rendre ces phénomènes tangibles à travers des objets mécaniques, alors qu’au sein de notre psychisme, nous possédons des facultés endormies.

 

  Nous devrions percevoir autour de nous des empreintes de l’Hypercube cosmique, des marques qui laisse entrevoir son existence métaphysique.

 

La première empreinte visible est celle du Temps lui-même, ou plutôt c’est la marque de son énergie qui s’inscrit au cœur de toute morphogénèse de la matière vivante et non vivante.

 

Cette marque n’est autre que la spirale de Fibonacci ou spirale logarithmique.

 

L’astrophysicien russe Nikolai A. Kozyrev (1908-1983) a découvert qu’une source d’énergie de nature temporelle et spiralée structurait l’ensemble de l’Univers.

 

Un jour, alors qu’il méditait sur les mystères de l’Univers et prêtait attention à toutes les formes qui existaient, il eut un éclair de génie. Il constata nombre d’organismes différents présentant des signes d’asymétrie et / ou de croissance en spirale et sous-tendant la structure des plantes, des insectes, des animaux et des hommes.

 

Selon lui, il ne pouvait exister qu’une puissance unique pouvant agir de cette manière et créer ces phénomènes.

 

Kozyrev a théorisé par la suite le fait que la direction de la croissance en spirale d’une coquille était déterminée par la direction d’un flux constant et identique en toutes choses.

 

Il devait y avoir, selon lui, une zone « quelque part » dans le temps-espace dans laquelle le flux d’énergie spiralé imprégnerait, codifierait et agencerait tout ce qui existe, y compris la psyché.

 

Tous les êtres vivants, ainsi que la matière physique, proviennent de ce flux d’énergie qui est en fait une torsion dynamique du temps créant des ondes électromagnétiques.

 

La psyché s’inscrit dans le même processus, par conséquent, l’arpenteur des dimensions intérieures parcourt cette torsion dynamique du temps tel un véhicule de transfère.

 

  Les chercheurs russes ont associé l’énergie des champs de torsion à l’énergie de la gravité, et ont déterminé qu’un gyroscope qui vibrait, chauffait ou conduisait de l’électricité réduisait considérablement son poids lorsqu’il était tourné dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, alors qu’il restait inchangé lorsqu’il était tourné dans le sens des aiguilles d’une montre.

 

Ce phénomène est dû à un effet anti-gravitationnel causé par la direction de la rotation. Comme nous l’avons compris, la conscience n’est autre que du temps et de la lumière qui laisse l’empreinte de son passage sur la matière.

 

Cette matière s’assimile à une étendue qui se présente chez chaque individu comme un corps.

 

Ainsi les champs de torsion de certaine configuration spatiale ou corporelle peuvent être « enregistrée » lorsqu’ils suivent le sens giratoire du mouvement.

 

Par conséquent, le sens giratoire de la conscience peut être observé en étudiant la configuration biologique du corps humain.

 

Cela nous permet d’appréhender les phénomènes Psi telles que la télékinésie ou encore la psychokinèse qui s’expliqueraient par une inversion du sens giratoire de la conscience.

 

En effet, Kozyrev a constaté que la conscience affectait la densité du temps, et que c’étaient nos pensées qui en étaient à l’origine.

 

Donc, le canal du temps qui organise différente couche de champs de torsion serait la voie qu’emprunte la conscience pour voyager à travers toutes les sphères intrapsychiques.

 

Une des conséquences de ces analyses est que la conscience ne tirerait pas ses origines d’une physiologie mais proviendrait d’un système « non-local » où régnerait les champs de torsion.

 

Ainsi, les champs de torsion opèrent de manière holographique, logarithmique et fractale.

 

 

Le Soi est donc la source de ces champs de torsion.

 

 

 

 

Les cristaux et les minéraux sont un excellent support d’imprégnation de l’Hypercube cosmique au sein de la matière.

 

À l’échelle microscopique, la plupart des cristaux sont constitués d’atomes qui sont arrangés sur un réseau périodique, c’est-à-dire suivant des motifs qui se répètent comme des nœuds sur un filet de pêche.

 

Cette structure géométrique particulière au niveau atomique, induit souvent un comportement singulier à notre échelle.

 

L’un d’entre eux va particulièrement attirer notre attention.

 

En effet, en l’étudiant de plus près, l’énergie de l’Hypercube cosmique apparaît comme un sculpteur de forme, il s’agit de la pyrite.

 

Du point de vue macroscopique, les cristaux de pyrite prennent souvent des formes dodécaédriques aux faces pentagonales appelées pyritoèdres.

 

Le nom de ce minerai provient du grec pyritès,

littéralement « pierre à feu ».

 

Dioscoride, en l’an 50 de notre ère, fut le premier à l’avoir désigné ainsi parce que des étincelles provenant des chocs de ce minerai se produisaient.

 

Lorsque l’on met en contact la pyrite avec du feu, elle brûle et dégage une flamme bleutée ainsi qu’une forte odeur de soufre.

 

Sa forme provient en réalité de l’imprégnation de l’énergie de l’Hypercube cosmique c’est à dire que les cubes de la pyrite qui s’entrecroisent indiquent les différents mouvements rotatifs de l’énergie de l’hypercube.

 

D’ailleurs, ce minerai possède des particularités telles, que les alchimistes l’utilisent dans l’élaboration du Grand Œuvre.

 

C’est ainsi que le grand alchimiste Fulcanelli l’a mentionné de manière voilée, comme il est coutume de le faire dans les milieux hermétistes.

 

Le Français Jacques Bergier raconte ainsi une aventure au cours de sa jeunesse. En juin 1937, à la demande du physicien nucléaire André Helbronner, dont il est alors l’assistant, Jacques Bergier rencontre un homme dont il a toutes les raisons de penser qu’il est Fulcanelli.

 

La conversation entre les deux hommes nous est racontée par Louis Pauwels dans un livre publié en 1963 et qui obtint un succès immédiat : Le Matin des magiciens.

 

Dans ce livre, l’interlocuteur de Jacques Bergier le met en garde contre les dangers qu’il y a à manipuler l’énergie nucléaire :

« des explosifs atomiques peuvent être fabriqués à partir de quelques grammes de métal et raser des villes ».

 

Fulcanelli ajoute :

« des arrangements géométriques de métaux extrêmement purs suffisent pour déchaîner des forces atomiques, sans qu’il ait besoin d’utiliser l’électricité ou la technique du vide ».

 

Maniant les termes scientifiques les plus spécialisés avec une aisance extrême, Fulcanelli témoigne d’une étrange connaissance des expériences les plus récentes d’Helbronner.

 

Cette conversation eu lieu huit ans avant Hiroshima.

 

En 1937, la même année que la rencontre entre Jacques Bergier et Fulcanelli, Frater Albertus Spagyrius rencontre Fulcanelli.

 

Cet alchimiste allemand habite Salt Lake City, dans l’Etat de l’Utah et dirige le Collège Paracelse (institut de parachimie), originellement Société de recherche Paracelse, fondée en 1960.

 

Cet institut organise régulièrement des séminaires sur l’alchimie et se propose de « faire sortir l’alchimie du Moyen Age ».

 

Dans son livre L’Alchimiste des Rocheuses (1975), Frater Albertus Spagyrius affirme que Fulcanelli transmua 200 grammes de plomb en or et 100 grammes d’argent en uranium.

 

L’expérience eu lieu au château de Castel de Léré, près de Bourges.

 

Lors de cette expérience, Fulcanelli ajouta une substance inconnue aux 200 grammes de plomb fondu et obtint le même poids d’or.

 

Il agit de même avec l’argent et obtint la même quantité d’uranium.

 

Quand on lui demanda quelle était la substance inconnue, Fulcanelli confia seulement que c’était un dérivé du pyrite de fer.

 

Fulcanelli écrivit deux livres dont le second s’intitule Les Demeures Philosophales (1930).

Au dernier chapitre de celui-ci Le Cadran Solaire du palais Holyrood d’Edimbourg, Fulcanelli nous parle en ces termes de cet étrange monument qu’est le Sundial (cadran solaire) :

 

« l’icosaèdre gnomonique d’Edimbourg est bien, en dehors de sa destination effective, une traduction cachée de l’œuvre gnostique, ou Grand-Œuvre des philosophes ».

 

Rappelons que l’icosaèdre est un polyèdre régulier comportant 20 faces triangulaires, l’un des cinq solides de Platon.

 

Julien Champagne, l’illustrateur des œuvres de Fulcanelli esquissa le Sundial (Figure 5).

 

Fulcanelli commenta ainsi cette illustration :

« Nous pouvons donc, raisonnablement, regarder ce cadran solaire comme un monument élevé au Vitriol philosophique, sujet initial et premier être de la pierre philosophale. »

 

Le Sundial affiche sur ces facettes toutes les étapes du Grand Œuvre.

 

Fulcanelli affirma également « cette marche est réglée par l’icosaèdre, qui est ce cristal inconnu, le Sel de Sapience, esprit ou feu incarné, le gnome familier et serviable, ami des bons artistes, lequel assure à l’homme l’accession aux suprêmes connaissances de la Gnose antique. ».

 

Abordons à présent le rapport entre les deux solides platoniques que sont l’icosaèdre et le dodécaèdre, afin d’entrevoir leur affinité et les raisons pour lesquelles nos chers philosophe du Feu les mettent en connexion.

 

L’icosaèdre possède 20 faces triangulaires, 30 arrêtes et 12 sommets et renvoie à l’élément Eau chez Platon.

 

Quant au dodécaèdre, il possède 12 faces pentagonales, 30 arrêtes et 20 sommets et correspond à l’élément Ether.

 

Il y a une corrélation claire entre ces deux formes géométriques, l’un est l’envers de l’autre :

 

20 faces pour l’icosaèdre, 12 faces pour le dodécaèdre.

30 arrêtes pour l’icosaèdre, 30 arrêtes pour le dodécaèdre.

12 sommets pour l’icosaèdre, 20 sommets pour le dodécaèdre.

 

 

L’élément Eau est indubitablement le premier des éléments sur lequel travail le maître alchimiste, il fait, en outre référence à l’Océan primordiale d’où émane toute vie : la Materia Prima.

 

L’Ether, quant à lui, est la quintessence même de l’Univers, l’aboutissement et la complétude de tous les autres éléments, c’est le Tout.

 

Nous sommes donc devant une profonde symbolique dans laquelle l’icosaèdre renvoie à la Materia Prima et au commencement de l’Œuvre.

 

Le dodécaèdre, lui, s’assimile à la Pierre achevée ou encore au dernier des principes qui lie et relie les puissances célestes et terrestres. Le dodécaèdre était connu comme un des cinq polyèdres réguliers de l’école platonicienne, qui, elle-même puisait ses racines dans l’école pythagoricienne.

 

Selon celle-ci, le fait que ce polygone régulier possède cinq angles, dévoile l’architectonique du Tout, c’est à dire un pentagone, dans lequel le monde entier est contenu.

 

Les textes alchimiques évoquent souvent le dodécaèdre.

Ce polyèdre régulier s’apparente le plus à une sphère, puisque cette figure géométrique s’associe de par sa forme au corps du monde, autrement dit aux 12 signes du Zodiaque (espace) et aux 12 mois de l’année (temps). Pour les Anciens, le nombre cinq correspond à la somme du Tout, d’où l’importance du rapport entre une des faces pentagonale du dodécaèdre et la Pentade. Cette dernière engendre l’Univers en son entier, tout comme l’Ether est à l’origine du monde matériel. Stephanus d’Alexandrie, alchimiste du VIème siècle, enseigne : « Cela fait douze combinaisons, résultant de quatre éléments pris trois à trois : c’est pourquoi notre art est représenté par le dodécaèdre, qui répond aux douze signes du Zodiaque. » 

 

Cette rétroversion des deux polyèdres entre le commencement, l’Eau, et la fin, l’Ether, équivaut à l’extirpation de la conscience prisonnière des ténèbres et de l’Océan primordiale, par des processus de purification (sublimation de la matière alchimique) afin qu’elle devienne entièrement resplendissante, une image du Tout. De l’obscurité à la Lumière, d’une conscience prisonnière à une conscience irradiant la Lumière infinie, tel est le parcours que poursuit l’alchimiste.

 

Le minerai de pyrite contient le Feu qui va alimenter la Materia Prima afin de fournir l’énergie nécessaire au retroussement, et à la rétroversion des mondes. Le passage de l’icosaèdre au dodécaèdre symbolise cette mise en acte. C’est la raison pour laquelle la pyrite possède des affinités très fortes avec l’un des feux alchimiques, et les alchimistes eux-mêmes s’emploieront à dépeindre le lien qui unit ce minerai avec le cuivre. Pourquoi le cuivre me diriez-vous ? Parce qu’il se réfère à la planète Vénus, la planète du désir et de l’Amour qui n’est autre que le Feu dont nous sommes en train de parler. Ainsi donc, c’est en sublimant notre propre feu intérieur c’est-à-dire notre désir, que notre conscience pourra se transformer et que notre Amour s’ennoblira et s’élèvera vers l’Un.

 

« La pierre pyrite a de l’affinité pour le cuivre. »

 

Ostanès

 

Toute cette Connaissance véhiculée par ces formes géométriques nous est parvenue par d’anciens textes, néanmoins, il existe une autre possibilité d’appréhender cette Connaissance.

 

En effet, l’inspiration est cette source à laquelle chacun d’entre nous peut s’abreuver afin de recevoir la Connaissance atemporelle.

 

Cependant, ce n’est pas l’unique moyen de la saisir.  En réalité, quelque chose ou quelqu’un nous communique cette Connaissance à travers ce qu’on appelle les crops circles.

 

Une intelligence désire que l’on entende son message, car en fait les crops circles sont des communiqués dont le but est de nous faire entendre la résonnance cosmique.

 

C’est la raison pour laquelle l’hypercube est récurent au sein ces messages. Ces dessins géométriques sont de même nature et proviennent de la même source de Connaissance qu’avaient nos Ancêtres de la structure de l’Univers.

 

Ces crops circles nous indiquent le mode de fonctionnement de la Nature ainsi que la manière de nous transfigurer.

 

Quelle est donc cette chose ou ces êtres qui nous communiquent cette Connaissance ?

 

Répondre à cette interrogation n’est pas aisé.

 

Dans notre étude ici présente, nous nous contenterons seulement de comprendre le message qui est envoyé et plus précisément l’hypercube.

 

Celui-ci nous dévoile que notre Univers n’est qu’un des nombreux Univers qui existe tout autour de nous mais qui se déploie sur d’autres plans, et cela de manière fractale.

 

Par ailleurs, il en va de même pour chaque être vivant sur notre terre.

 

Nous ne parlons pas d’Univers parallèle au sens où un Univers serait à côté d’un autre, sans lien aucun, mais d’Univers qui serait le reflet d’un autre par amplification et résonnance structurelle.

 

En effet, les êtres vivants se diffractent sur d’autres plans et entrent en résonnance les uns avec les autres, comme formant un ensemble fréquentiel à travers un jeu de réseaux multiple.

 

 

La conscience que nous avons d’être tous liés les uns aux autres dans ce monde ainsi qu’à d’autres plans et d’autres entités, nous révèle l’existence d’une même énergie vibrant en chaque chose et chaque être avec une intensité différente.

 

Par conséquent, nous devrions exister dans tous les autres Univers de manière variable, c’est-à-dire que nous devrions y être présents mais que notre forme n’est pas complètement identique à celle qui est la nôtre sur cette terre.

 

Il se pourrait que chacun de nos actes influence les autres plans.

 

C’est peut-être la raison pour laquelle des êtres résidant sur d’autres plans nous auraient entendu et même vu.

 

 

La structure géométrique du temps-espace est un moyen de codage d’information et la structure de son évolution détermine et engendre les caractéristiques physiques de la matière et des forces dans l’Univers.

 

 

Nous sommes du temps qui se déploie dans un espace, c’est-à-dire dans un corps, la transformation de la forme géométrique dodécaédrique en icosaédrique devient par conséquent le symbole même de l’évolution.

 

Notre morphogenèse suit les mêmes processus que ceux de la cosmogénèse de notre Univers.

 

En d’autres termes, la structure géométrique du temps-espace a une incidence directe sur la nature des processus biologiques de l’information (systèmes d’auto-organisation) et probablement sur la source de la conscience.

 

Puisque que nous sommes chacun une unité fonctionnelle d’un moyen de traitement d’informations, notre corps devient le tissu de raccordement de l’Univers.

 

Cet encodage de l’information peut être connecté à l’hypercube par un réseau d’interstices permettant des transmissions d’information non locales, c’est-à-dire supraluminique.

 

Cela signifie que tous les secteurs du temps-espace agissent comme un volume d’informations de codage et que l’homme semble bien être un capteur et un émetteur d’informations de traitement d’informations multiples.

 

Cet encodage apparaît donc comme une projection holographique, ce à quoi fait référence l’hypercube des crops circles.

 

Comme nous le savons, la conscience se trouve être du temps et de la lumière.

 

C’est à travers elle que nous pouvons traverser, par bon logarithmique, tous les Univers et, lors de ce voyage, la densité et l’agencement des éléments de la matière se réorganisent en qualité.

 

La Connaissance est donc infuse et n’attend qu’un support pour s’y déposer.

 

Il est probable que d’anciens savoirs perdus attendent d’être redécouverts.

 

Pour l’heure, il est du devoir de chacun de travailler sur lui-même afin d’entrevoir la Porte de l’éternité.

 

 

Pour finir, nous pouvons apercevoir sur la figure 7 la célèbre Fleur de Vie.

 

Celle-ci est basée sur une croissance fractale faite d’une succession de Vesica Piscis qui sont l’intersection de deux cercles de même diamètre dont le centre de chacun fait partie de la circonférence de l’autre.

 

Le schéma de la Fleur de Vie est une représentation visuelle du déploiement de l’unité par duplication successives figurée par un cercle, dans le temps et l’espace.

 

La duplication du cercle s’opère simultanément dans 6 directions de l’espace de manière isotropique par rapport au centre.

 

La Fleur de Vie est donc une image de déploiement des puissances latentes de l’Hypercube cosmique, elle articule de manière visible le processus créateur de notre propre Présence qui désire conscientiser son propre contenu.

 

A propos de l’auteur de l’article (source Baglis TV) :

 

Daniel Shoushi est né à Paris le 3 janvier 1977. A l’âge de 19 ans, il rencontre une profonde crise existentielle. Il part alors en quête du sens de sa vie. Il parcourt alors le monde et séjourne dans de nombreux pays. A 24 ans, il reçoit une initiation spirituelle qui le bouleverse et change le cours de sa vie.

La lecture d’un très grand nombre de livres nourrit alors sa réflexion et l’amène à une compréhension transversale de tous ces domaines: philosophiques, scientifiques, spirituels ou artistiques.

Il se spécialise dans la musicothérapie puis dans l’étude et l’enseignement du rêve.

Daniel Shoushi est par ailleurs auteur d’un ouvrage intitulé Emergence (sortie prévue en 2016).

 

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