Retour sur le mystère du col Dyatlov - 19 août 2017

De gauche à droite :Zinaida Kolmogorova (22 ans), Georgui Krivonischenko (24 ans), Nikolaï Thibeaux-Brignolles (24 ans) et Roustem Slobodine (23 ans). Celle-ci, organisée par Igor Dyatlov, 23 ans, avait pour but d’explorer Otorten, une montagne située dans la partie nord de l’Oural, et débuta le 28 janvier 1959.

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u-fil-du-ciel.eklablog.fr/

 

En 1959, un groupe d’étudiants et d’enseignants Russes de l’Ural Polytechnical Institute parti  en cession de sport de Ski à travers le nord de l’Oural dans Sverdlovsk Oblast, ont été retrouvés morts dans des circonstances étranges, pour ne pas dire paranormales.

 

C’est à partir du 10 Février que le groupe ne donnait plus de signe de vie, les forces de l’ordre et les militaires ont ainsi été alertés par l’université et le 26 Février ils ont commencé à mettre en place les opérations de recherches dont certains de l’université s’étaient portés volontaires pour retrouver leurs collègues.

 

9 cadavres ont été retrouvés durant plusieurs mois de recherche, mais les circonstances sont assez particulières. Le campement où étaient posés les Tentes de nos chers disparus ont tous été déchirés de l’intérieur, les traces des pas selon les enquêteurs laissaient supposer que le groupe fuyait quelque chose puisqu’ils n’ont même pas eut le temps de se vêtir ou de se munir de provisions. Ils se sont donc enfuis pieds nus à travers la neige plus ou moins dévêtus dans un froid sibérien quasi absolu.

 

6 sont mort par hypothermie et 3 cadavres montrent des traces de blessures fatales, un  dont la langue a été arrachée tandis que les autres avaient eu  le thorax et crane défoncés mais sans aucun signe de dommage sur l’épiderme.

 

D’après les enquêteurs seul une force surhumaine ou des conditions d’un accident de voiture à pleine vitesse aurait pu commettre de telles blessures fatales.

 

Ce qui est étrange c’est qu’il n’y a aucune trace d’éventuels poursuivants ou d’animaux sauvages aux alentours, il y a aucune trace de lutte. Ce qui d’ailleurs disculpe les peuples Mansi d’être les auteurs de ces meurtres.

 

Le plus impressionnant et le plus insolite des détails est le fait que Les corps ainsi que leurs vêtements présentaient de très fortes concentrations de radiations, si bien que les cadavres avaient un teint de peau marron-gris.

 

Les radiations étaient si élevées qu’ils ont été enterré dans des coffres en zinc lors de la cérémonie funéraire.

 

L’autre fait curieux est que plusieurs témoins indépendants aussi bien des peuples locaux appelés les Mansi et la station météorologique ont vu des sphères lumineuses aux alentours du Kholat Syakhl, la région montagneuse où est mort  le groupe de hikers en question durant les mêmes jours de leur disparition.

 

Dans la langue locale cette région montagneuse Kholat Syakhl signifie « la montagne de la mort », le mont qu’ils visaient pour leurs excursions sportives se nomme le mont Otorten qui signifie en Mansi « Ne va pas là-bas ». L’histoire sombre de cette région auprès de ce peuple vient du fait que beaucoup d’entre eux y sont morts de manière toute aussi inexpliquée.

 

Depuis cet incident, ce passage montagneux a été baptisé The Dyatlov pass en l’honneur du chef du groupe des disparus. Il existe aussi un musée Dyatlov à l Ural State Technical University et une fondation du même nom qui milite pour la réouverture du dossier qui a été gardé secret par le gouvernement Russe jusqu’en 1990, dont les conclusions restent toujours à ce jour les mêmes, 9 hikers ont été tués par une force inconnue et il s’agirait non pas d’un accident mais de meurtre.

 

Ainsi en spéculant soit il s’agit d’un OVNI, cette fameuse boule lumineuse aperçue durant l’incident à l’origine de ces radiations fatales et qui semblent être aussi à l’origine de cette réputation morbide véhiculé par les peuples autochtones de la région les Mansi, ou bien le groupe a découvert une base secrète militaire russe qui semblerait développer de nouvelles armes à radiation. Une théorie toute aussi contestée.

 

 

 

FAITS NOUVEAUX 

 

Russie -15:20 14.08.2017

 

Un objet mystérieux a été trouvé non loin du col Dyatlov, devenu cimetière pour neuf skieurs dont la mort a été causée par «une force irrésistible inconnue» dans les années 50 en Russie.

 

La découverte pourrait-elle enfin dévoiler les détails d’une des tragédies les plus inexplicables du siècle précédent?

 

L’Affaire du col Dyatlov, qui recèle la mort à ce jour inexpliquée de neuf skieurs dans le nord de l’Oural (en Russie) en 1959, pourrait enfin être élucidée, estime Valentin Degterev, chercheur dans le domaine des phénomènes paranormaux.

 

L’expert a minutieusement étudié les images satellites du lieu du drame et a remarqué un objet mystérieux qui pourrait être lié à la tragédie, explique-t-il sur son blog.

 

Après l’analyse des clichés, M.Degterev a détecté, à une dizaine de kilomètres au sud de l’endroit où sont morts les membres du groupe de randonneurs, une structure abandonnée de 25 à 30 mètres de long et 10 à 15 mètres de large. Le chercheur estime qu’il s’agit de la partie hors-sol d’un bunker construit pendant la guerre froide dans les montagnes de l’Oural.

 

Il suppose que les touristes ont pu se rendre au col un jour où des tests d’armes à neutrons étaient effectués, ce qui expliquerait la présence d’une substance radioactive sur les vêtements des victimes.

 

Valentin Degterev est d’avis que la base a été fermée suite à l’accident et que tous les tests ont été suspendus. La partie sous-sol de la construction a été ensuite probablement détruite tandis que sa partie supérieure est demeurée intacte.

 

 

Comment fonctionne une bombe à neutrons ?

 

La bombe à neutrons est un petit engin thermonucléaire fusion-fission à radiations augmentées de type Teller-Ulam, dans lequel le flux de neutrons émis par la réaction de fusion nucléaire est volontairement libéré, au lieu d’être absorbé.

 

Les miroirs à rayons X ainsi que l’enveloppe de la bombe sont faits de nickel ou de chrome, de telle manière que les neutrons puissent s’échapper.

 

La conception est donc différente de celle des bombes A et H et a fortiori de celle des bombes salées.

 

Le principal mécanisme provoquant les destructions est l’émission massive de neutrons.

 

Contrairement à une idée répandue, la bombe à neutrons ne laisse pas forcément les infrastructures intactes, notamment les infrastructures civiles.

En réalité, l’effet de l’émission de neutrons a un rayon d’action supérieur à celui de l’effet de souffle, contrairement à un engin thermonucléaire classique.

 

L’essentiel des dégâts causés par une bombe N provenant de la radiation ionisante, et non de la chaleur ou du souffle, la puissance de la bombe exprimée en kilotonnes est donc peu représentative de son potentiel dévastateur.

 

En effet, la puissance d’une bombe à neutrons avoisine généralement le kilotonne, soit approximativement 1/10e de la puissance de Little Boy, larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, et 100 fois plus que la plus puissante bombe conventionnelle, ce qui reste considérable.

 

Une bombe à neutrons a besoin d’une quantité très importante de tritium, estimée de 10 à 30 grammes contre 4 grammes en moyenne dans une tête thermonucléaire ou dopée.

 

Le tritium est un isotope radioactif de l’hydrogène ayant une demi-vie de 12,32 ans. Ceci rend impossible le stockage de ces armes sur de longues durées. Les bombes à neutrons utilisées par l’armée américaine par le passé étaient des variantes des engins nucléaires tactiques de type W70 et W79.

 

L'arme à neutrons est nécessairement une arme à fusion pour les raisons principales suivantes :

Lors de la fusion deutérium-tritium l'énergie libérée est de 17,6 MeV avec émission de 1 neutron ; soit donc 17,6 MeV/neutron. Lors de la fission, l'énergie libérée est de 179,0 MeV environ avec une émission de 2,47 neutrons dans le cas de l'uranium 235 ou de 186,4 MeV avec 2,91 neutrons dans le cas du plutonium 239, soit donc en moyenne environ 67,9 MeV/neutron (qui peut cependant être un peu abaissée dans le cas des armes à fission dopées). Ainsi, avant toute disposition pour renforcer le rayonnement de neutrons, pour une même énergie dissipée lors de l'explosion, le nombre de neutrons émis est environ 3,85 fois plus élevé dans le cas de l'arme à fusion que dans le cas de l'arme à fission.

 

Le neutron de fusion a une énergie de 14,1 MeV (vitesse 51 400 km/s) alors que les neutrons de fission ont en moyenne une énergie de 2,0 MeV (vitesse 19 500 km/s) ; le rayon d'action des neutrons de fusion est plus important.

 

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