Ouzbékistan : l'étrange accident du lac Razl en 1979

 

Article publié par Nora Houzet du site NUREA TV

 

Attardons-nous aujourd’hui sur une histoire particulièrement étrange relatée en octobre 1979 dans un article de Charles Garreau (1) dans la revue Historia, une revue fondée et dirigée par l’historien Christian Melchior-Bonnet.

 

 

Cette histoire se passe dans un petit village d’Ouzbékistan, en Asie centrale soviétique. Un événement étrange s’y est produit le 19 octobre 1972. Plusieurs témoins déclarent avoir vu un engin en difficulté se crasher et plusieurs êtres en sortir.

 

L’information a été reprise dans l’hebdo de Tachkent, la capitale de la province et rapportée par Jean-Louis Degaudenzi (2) dans un livre paru en 1977. 

 

À l’époque des faits, les témoignages vont se multiplier auprès du poste de police d’Alioutch qui est à une dizaine de kilomètres du petit lac Ryzl.

 

Une communication de l’Académie des Sciences de l’Ouzbékistan (3) a même relaté les premiers faits de cette surprenante histoire.

 

TÉMOIGNAGES :

 

Igor Volovitch : Ce jeune écolier d’une dizaine d’années, a juré qu’il ne mentait pas et qu’il avait bien vu une sorte d’avion « dépourvu d’ailes » au-dessus du lac Ryzl. Il a même voulu s’approcher pour mieux observer l’engin et, à trois cents mètres de la rive, là où le terrain est découvert et où poussent non des arbres mais des roseaux, il a vu la masse plate et métallique descendre sur ces roseaux. Il prétend que des formes grises ont sauté de l’appareil, d’une hauteur de plusieurs mètres, sur le sol ou dans l’eau, il ne pouvait pas discerner. Cela l’a étonné, car « habituellement, les pilotes ne sautent pas de leur avion en vol » a-t-il expliqué.

 

Anton Iegouch : Ce bûcheron de 42 ans, au moment des faits, va se rendre au poste de police d’Aliouch et faire cette déclaration : « Je pensais que la base de Tachkent effectuait des essais sur un nouvel appareil volant. Mais la forme de l’objet m’étonna beaucoup. Cela ne ressemblait ni à un hélicoptère, ni à un avion. On ne pouvait discerner ni ailes, ni hélices, ni hublots d’aucune sorte. Il y avait seulement une petite brise dans l’aire, mais l’appareil s’est soudainement mis à osciller dans tous les sens comme s’il avait été pris dans une sorte de tornade. Il tressautait irrégulièrement en tous les sens et perdait de l’altitude. Bientôt, il disparut derrière les arbres et je ne le vis plus. J’ai eu l’impression qu’il plongeait dans le lac. Des silhouettes ressemblant vaguement à des hommes blessés et désarticulés en tombèrent »

 

À la suite de ses déclarations est venue se rajouter (entre autres) celle d’un pêcheur, Vassili Revitch, qui finit par convaincre les policiers de se rendre sur les lieux où ils découvrirent un corps à l’endroit exact où le vieil homme l’avait annoncé.

 

 

Voici l’article original de la revue Historia :

 

Cadavre non identifié

 

« L’objet devait mesurer plus de dix mètres de circonférence. Il n’était pas plat et il y avait, au-dessus et au-dessous, comme deux autres objets de forme ovale qui y étaient collés. Après avoir été secoué en tous sens, ce qui m’étonna, car il n’y avait pas de vent, il descendit d’un seul coup à quelques du bord. Des silhouettes ressemblant vaguement à des hommes blessés et désarticulés en tombèrent. Je crus à un accident sur un prototype que l’on essayait.

 

À la suite des témoignages publiés par le journal, les autorités de la gendarmerie ouvrirent une enquête. Celle-ci permit d’établir que la base aérienne de Tachkent n’avait perdu aucun appareil, et qu’il n’y avait pas eu de vol d’hélicoptère le 19 octobre.

 

L’affaire en resta là. Mais le petit Igor Volovitch, la paysanne et d’autres témoins qui affirmaient avoir vu tomber des corps de l’engin n’avaient pas rêvé. Car, en juin 1974, survient un rebondissement inattendu, avec la parution d’un article non signé dans le très officiel bulletin de l’Académie des Sciences d’Ouzbekistan :

 

Le pêcheur Vassili Révitch ne peut être suspecté de folie ou d’hallucination. Aussi, à la suite de ses déclarations, les gendarmes se rendent-ils sur les bords de Ryzl où ils découvrent un corps exactement à l’endroit où le vieil homme l’avait annoncé.

 

L’être, qui n’est pas un enfant, ne mesure pas plus de 1,34 m. Extérieurement, il présente peu de différences avec un homme normal, sinon qu’il ne possède pas d’oreilles et que son abdomen est extrêmement proéminent, ce qui peut être dû à un long séjour dans les eaux du lac. Aucun signe de putréfaction n’est cependant visible, ce qui est encore étonnant, car l’être à la peau grise comme s’il était resté longtemps dans l’eau. Les examens médicaux et l’autopsie n’ayant pas encore été effectués, il n’est pas possible de savoir pourquoi la peau, dans son épiderme, a pris cette teinte grisâtre sans pour autant manifester de putréfaction. Une telle conséquence d’une longue immersion n’a jamais été observée chez un noyé.

 

Le fait qu’il soit de petite taille et dépourvu d’oreilles a fait l’objet d’une enquête dans la région. Personne d’une taille semblable n’y était connu et, de plus, personne qui ait perdu ses oreilles dans un accident, ou à la suite d’une maladie ou d’une opération. Il ne s’agit donc pas d’un habitant des bords du lac ou de la périphérie.

 

Une photographie du noyé sera publiée dans un prochain article. Alors l’autopsie en aura été effectuée et nous en saurons d’avantage sur l’étrange accidenté du Ryzl. 

 

S’agit-il d’un vagabond, d’un homme tombé d’un avion (mais aucun n’a été signalé survolant le lac) ou de quelqu’un qui venait de plus loin que la région ? Plusieurs témoins avaient en effet déclaré, entre le 19 et le 30 octobre 1972, avoir observé un engin volant en difficulté. Certains avaient même assuré en avoir vu tomber les occupants…

 

Des plongeurs spécialisés furent requis auprès des autorités militaires afin de vérifier s’il ne se trouvait point d’épave dans le fond du lac. On ne retrouva aucun engin, et aucun cadavre ne fut repêché. Cependant, des traces extrêmement suspectes et très étranges furent relevées, qui firent l’objet de mesures précises et de photographies. Dans la vase qui tapisse le fond du lac Ryzl avait été très précisément dessinée une longue tranchée d’une régularité stupéfiante. Elle était large de 4,60 m. environ, mais, en certains points, elle s’évasait comme si l’appareil en difficulté et poursuivant incompréhensiblement sa voie au fond des eaux avait oscillé sur lui-même…

 

Les plongeurs ont fait des prélèvements de vase et de rochers. Des analyses sont en cours. Il semblerait, aux endroits où la roche a été attaquée, que les parois de l’excavation soient littéralement vitrifiées… Les résultats des analyses seront bientôt communiqués. On doit penser qu’il s’agit d’un engin d’origine étrangère, ou autre, car les autorités militaires ont formellement démenti tout essai ou expérience d’engins militaires ou civils aux environs du lac Ryzl et à ces dates… »

 

Mais souligne J. L. Degaudenzi, aucune communication ne fut jamais faite sur le mystérieux personnage, pas plus que sur les traces du passage d’un engin au fond du lac Ryzl.

 

Un black-out total de l’évènement suivit les promesses du bulletin de l’Académie. »

 

Charles Garreau  (Revue Historia N° 395 d’octobre 1979)

 

Ce qui m’a étonnée dans ce cas, c’est la façon dont a été traité ce dossier qui serait clairement aujourd’hui vu comme un cas typique de RR3 (4) et qui, à cette époque et dans cet endroit reculé, a été traité comme un cas d’accident et de décès classique avec en premier lieu une recherche de la famille de cette jeune personne décédée suite, semble t-il, à un accident.

 

Lorsque certains « contactés » semblent ne jamais se remettre d’une « visite » et de la vue d’êtres venus d’ailleurs, je trouve étrange que la vue de ce petit être grisâtre et difforme n’ai pas perturbé plus que cela les policiers et enquêteurs du coin. Il est vrai qu’ils ont pu garder à l’esprit qu’un corps plongé dans l’eau longtemps peut se déformer mais pas au point d’augmenter la taille d’un crâne, de faire disparaître des oreilles, etc…

 

Cependant, avec un peu de recul, je me dis qu’une personne, qui n’a jamais entendu parler d’une possible existence de vie extraterrestre et qui ne s’est même jamais posé la question, ne ne peut aborder ce type d’expérience qu’avec les bagages de connaissances et les références dont il dispose à l’instant T.

 

Aujourd’hui, il est probable que ces mêmes personnes auraient réagi différemment et nous n’aurions sûrement jamais entendu parler d’un cas comme celui-là. Il arrive parfois que l’ignorance soit une aide précieuse au partage du savoir ^^

 

 

Pour aller plus loin sur ce dossier, voici quelques infos et détails supplémentaires à prendre avec des pincettes :

 

« La police locale a découvert un corps d’un être d’environ 1,34 à 1,4 m. de hauteur, avec la peau grise.

Malgré son long séjour dans l’eau , il n’y avait aucun signe de putréfaction.

Il avait un ventre proéminent et il était assez lourd.

Les extrémités avaient chacune 6 doigts.

En apparence générale, l’être était similaire à ceux décrit dans les films. L’être avait une grande tête chauve, avec des petites oreilles, les yeux noirs (il a été établi plus tard que les yeux étaient couverts par des paupières ressemblant à des lentilles de contact).

Le KGB a été informé et a emmené le corps à Tachkent où il a été examiné avec une grande discrétion dans un laboratoire du service de criminalité locale.

Les experts ont été stupéfaits de découvrir l’origine « non humaine » évidente de l’être. Au cours de l’autopsie, il a été établi que son sang était épais et de couleur noire.

L’être portait une étrange tenue argentée moulante qui a été enlevé avec une grande difficulté.

Après cet examen préliminaire qui a été fait à Tachkent, le corps a été placé dans une caisse spéciale et emmené par avion de transport militaire de la base aérienne de Tuzel à Moscou où il a été caché par le KGB.

Les plongeurs n’ont trouvé aucune épave dans l’eau, ni les autres corps rapportés par les témoins mais des traces de ce qui semblait avoir été une sorte d’impact ont été trouvées sur plusieurs rochers du lac.

Ce corps « étranger » est maintenant stocké dans le bunker militaire de Solnechnogorsk au nord de Moscou, au milieu des forêts, l’endroit où se trouve aussi les tous les autres corps des différents crashs d’OVNIs Russes. »

 

 


Pour finir, il est intéressant de constater que la région de Tachkent semble être un endroit encore « visité » :

 

Le samedi 16 mai 2009 vers 18h, plusieurs témoins ont vu deux points brillants, l’un sur l’autre, qui se tenaient immobiles dans le ciel avant de commencer à se déplacer lentement durant une vingtaine de minutes… L’ovni a été vu pendant à peu près une heure trente avant de disparaître.

 

Igor Bronikov, le directeur d’une société locale très connue a vu l’objet avec sa famille et tous pensent avoir observé un vaisseau extraterrestre. Un journaliste du journal Russe « Regnum » qui se trouvait alors à Tachkent a aussi vu l’objet et pense également qu’il s’agissait d’un ovni avec une éventuelle origine extraterrestre.

 

Les habitants de Tachkent rapportent avoir été auparavant témoins à plusieurs reprises d’apparitions d’OVNIs. L’un de ces témoins, le plus connu, étant l’astronaute et Major Général de la Force Aérienne (deux fois Héros de l’Union Soviétique) Vladimir Janibekov, qui rapporte avoir vu en 1958 à Tachkent une lumière aussi éclatante que celle de Vénus. Cette lumière qui se déplaçait lentement de haut en bas de façon un peu chaotique aurait plané pendant 15 minutes au dessus de la ville

 

(Source : https://regnum.ru/news/1164477.html )

 

 

 

INFOS PRATIQUES (Source Wikipédia)

 

(1) Charles Garreau est un journaliste, essayiste et ufologue français. Journaliste à France-Soir, il consacre ses premiers articles aux soucoupes volantes en 1950. En 1952, il donne les deux premières conférences radiophoniques sur ce sujet à Radio-Mont-Carlo. Son premier livre, Alerte dans le ciel! (1954) constitue une synthèse des observations d’OVNI enregistrées jusqu’alors. Avec Jimmy Guieu et Aimé Michel, il fait partie de premiers membres de la Commission Ouranos fondée par Marc Thirouin.

(2) Journaliste et écrivain, Jean-Louis Degaudenzi explore depuis 25 ans l’univers passionnant de l’ésotérisme, du paranormal et en général tout ce qui concerne les domaines dits parallèles ou alternatifs.

(3) L’ Académie des sciences d’Ouzbékistan a été fondée à Tachkent en 1943 sous le nom d’académie des sciences de la république socialiste soviétique d’Ouzbékistan comme filiale de l’académie des sciences d’URSS. Le premier président de l’académie fut le mathématicien Tachmoukhamed Kary-Niyazov (1897-1970) de 1943 à 1947.

(4) Système de classification de Hynek :

La classification de Hynek est une méthode de classification des observations d’ovni. Elle a été proposée en 1972 par l’astronome américain J. Allen Hynek, dans son livre The UFO Experience: A Scientific Study.

Rencontre rapprochée du 1er type (RR1) : le ou les témoins voient un ovni, quel qu’il soit, à moins de 150 mètres ;

Rencontre rapprochée du 2e type (RR2) : l’ovni laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol (cas de Trans-en-Provence en 1981 par exemple) ;

Rencontre rapprochée du 3e type (RR3) : le ou les témoins voient un ovni et ses occupants, ou seulement les prétendus occupants d’un ovni sans ce dernier.

Rencontre Rapprochée du 4e type (RR4) : le ou les témoins prétendent avoir été enlevés par les occupants d’un ovni. Il y a deux types de rencontre RR4 :

Dans une « RR4 de classe 1 », les victimes sont non consentantes et peuvent éprouver une déformation grave de la réalité, des trous de mémoire, des symptômes caractéristiques du traumatisme du rapt tels que la crainte et l’inquiétude, des effets physiologiques comme la paralysie et une désorientation dans le temps et l’espace. Le cas de l’enlèvement Hill est le plus célèbre ;

Les « RR4 classe 2 », bien que techniquement qualifiées d’enlèvement, sont des cas où le témoin suit volontairement l’entité.

Rencontre Rapprochée du 5e type (RR5) : le ou les témoins prétendent être entrés en communication avec les occupants d’un ovni.

Rencontre Rapprochée du 6e type (RR6) : un ou plusieurs témoins (ou animaux) sont tués par un ovni ou ses occupants. Les cas de mutilations de bétail qui ne trouvent pas d’explication rationnelle sont souvent imputés à une RR6 ;

Rencontre Rapprochée du 7e type (RR7) : Le ou les témoins ont un rapport sexuel avec les occupants d’un ovni, à l’intérieur ou à l’extérieur de celui-ci. Il y a deux types de rencontre RR7 :

Les « RR7 de classe 1 », où les victimes sont non consentantes et éprouvent des symptômes caractéristiques d’un viol ;

Les « RR7 de classe 2 », où le témoin a un rapport sexuel consenti avec l’entité. Ces derniers cas sont rares et souvent qualifiés d’affabulation.

 

 

Nora Houzet

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