Une nouvelle théorie sur la conscience : l’esprit existe comme un champ connecté au cerveau - 30 octobre 2017

 

La relation entre l’esprit et le cerveau est un mystère au centre de la façon dont nous comprenons notre existence même en tant qu’êtres sensibles. Certains disent que l’esprit est une fonction du cerveau – la conscience est le produit des neurones en action. Mais certains s’efforcent de comprendre scientifiquement l’existence d’un esprit indépendant du cerveau, ou du moins dans une certaine mesure séparé du cerveau.

 

La revue scientifique NeuroQuantology, évaluée par ses pairs, rassemble les neurosciences et la physique quantique. Une interface que certains scientifiques ont utilisée pour explorer cette relation fondamentale entre l’esprit et le cerveau.

 

Un article publié dans l’édition de septembre 2017 de NeuroQuantology passe en revue et développe les théories actuelles de la conscience issues de cette rencontre entre la neuroscience et la physique quantique.

 

 

Dr. Dirk KF Meijer, professeur à l’Université de Groningen aux Pays-Bas, émet l’hypothèse que la conscience réside dans un champ entourant le cerveau.

 

Ce champ est dans une autre dimension.

 

Il partage des informations avec le cerveau grâce à l’intrication quantique, entre autres méthodes. Et il a certaines similitudes avec un trou noir.

 

Ce champ peut être capable de capter des informations provenant du champ magnétique terrestre, de l’énergie sombre et d’autres sources.

 

Il « transmet ensuite des vagues d’informations dans le tissu cérébral, qui joue un rôle dans le traitement de l’information consciente et subconsciente à grande vitesse », écrit Dirk.

 

En d’autres termes, « l’esprit » est un champ qui existe autour du cerveau ; il capte les informations provenant de l’extérieur du cerveau et les lui communique dans un processus extrêmement rapide.

 

Il a décrit ce champ alternativement comme

« un champ holographique structuré »,

un « espace de travail mental réceptif  »,

un « domaine métacognitif  »

et « l’espace mémoire global de l’individu  ».

 

Les fonctions extrêmement rapides du cerveau suggèrent qu’il traite l’information à travers un mécanisme encore non révélé.

 

 

 

Il y a un mystère non résolu en neuroscience appelé

« problème de liaison ».

 

Différentes parties du cerveau sont responsables de différentes choses : certaines parties travaillent sur le traitement de la couleur, d’autres sur le traitement du son, etc.

Mais, d’une manière ou d’une autre, tout se présente comme une perception unifiée ou une conscience.

 

L’information se réunit et interagit dans le cerveau plus rapidement que ne peut l’expliquer notre compréhension actuelle des transmissions neuronales dans le cerveau.

 

Il semble donc que l’esprit ne soit pas juste des neurones en action dans le cerveau.

 

Les neuroscientifiques sont toujours à la recherche d’un mécanisme pour cette « liaison » des parties disparates du traitement de l’information du cerveau.

 

Dirk s’est tourné vers l’intrication quantique et le tunneling pour une partie de la réponse.

 

L’intrication quantique est un phénomène dans lequel les particules semblent être connectées sur de grandes distances. Lorsque des actions sont effectuées sur l’une des particules, des changements correspondants sont observés simultanément sur les autres.

 

Le tunneling quantique est un phénomène dans lequel une particule passe à travers une barrière qu’elle ne devrait pas pouvoir traverser selon la physique classique.

 

Ces phénomènes quantiques permettent des processus si rapides qu’ils ne peuvent pas être expliqués avec la physique classique. Ainsi, ils peuvent aider à expliquer les processus mentaux subconscients ultra-rapides.

 

 

Les principes de la physique quantique peuvent expliquer comment l’esprit traite l’information.

 

 

 

Si « l’esprit » ou le champ mental pouvait interagir avec le cerveau de cette façon, cela pourrait être une étape vers l’explication de la rapidité des processus mentaux.

 

Dirk utilise également la nature onde-particule de la matière en physique quantique pour expliquer la relation entre le champ mental et le cerveau.

 

Essentiellement, ce principe soutient que les électrons et les photons existent sous la forme d’ondes, mais peuvent aussi se comporter comme des particules.

En quelque sorte, ils sont à la fois des ondes et des particules.

 

De même, Dirk a dit que le champ mental est à la fois non matériel et en même temps une partie physique du cerveau.

 

« L’espace de travail mental proposé est considéré comme immatériel, mais par rapport au cerveau individuel, il entretient une relation double onde/particule selon les principes de physiques quantiques. Il est directement dépendant de la physiologie du cerveau mais non réductible à celle-ci. »

 

L’esprit et le cerveau, selon Dirk, sont connectés. Ils sont unifiés, mais séparés. Un tel paradoxe apparent est caractéristique de la physique quantique.

 

L’esprit peut résider dans une autre dimension spatiale.

 

 

 

 

Dirk émet l’hypothèse que le champ mental est dans une autre dimension :

 

« Nous ne pouvons pas percevoir directement cet aspect informationnel d’une quatrième dimension spatiale … qui ne peut être observée dans notre monde 3D, mais qui peut être mathématiquement dérivée. »

 

Il a précisé que cette quatrième dimension spatiale n’est pas le temps (le temps est communément décrit comme la « quatrième dimension »).

 

Il s’agit plutôt d’un concept d’espace-temps qui comprend quatre dimensions spatiales, plus le temps (une « structure espace-temps 4 + 1 »).

 

Il a cité des études qui ont suggéré que ce concept de dimensions pourrait réconcilier les pièces manquantes entre la physique traditionnelle et la physique quantique qui affligent les scientifiques d’aujourd’hui.

 

L’esprit existerait dans la quatrième dimension spatiale.

 

L’esprit pourrait être comme un trou noir.

 

 

Dirk envisage une sorte d’écran ou de frontière entre le monde extérieur et le champ mental individuel.

 

Il compare cette limite à l’horizon des événements d’un trou noir.

 

« On suppose que l’information entrant dans un trou noir de l’extérieur n’est pas perdue, mais est plutôt projetée sur son écran extérieur, appelé l’horizon des événements », a écrit Dirk.

 

« La conscience est un mélange entre une singularité (trou noir) et l’espace dans le cerveau. L’horizon des événements sépare un modèle mental de réalité a usage interne dans chaque individu de tout ce qui existe en dehors de lui. Pourtant, il est connecté à une « matrice d’information universelle ».

 

Dirk a décrit par courrier électronique comment cette « frontière holographique dynamique » recueille des informations à l’intérieur du cerveau ainsi que des « champs d’information dans lesquels notre cerveau baigne en permanence. »

 

Il a dit : « De cette manière, il est implicitement connecté à une matrice d’information universelle.  »

 

La structure du champ mental hypothétique pourrait prendre la forme d’un tore.

 

 

La forme géométrique connue sous le nom de tore est bien adaptée à la nature et aux fonctions que Dirk attribue au domaine mental.

 

Un tore est décrit par le dictionnaire Larousse comme une

« Surface engendrée par la révolution d’un cercle autour d’une droite, non diamétrale, de son plan ».

 

Dirk a présenté diverses raisons dans les théories de la physique de choisir cette forme pour son champ mental hypothétique. Une raison est liée à une théorie de la façon dont l’activité électrique oscille dans le cerveau.

 

 

Ces rythmes ont été comparés à des caractéristiques microscopiques de l’univers, telles que celles décrites par String Theory.

 

Dirk les a décrits comme des « mouvements de tore multidimensionnels ».

 

La structure du tore se retrouve dans la physique du microscopique au macroscopique des trous noirs et de l’univers dans son ensemble, explique Dirk .

 

Il pourrait être l’instrument de l’intégration dynamique de l’information dans l’esprit et le cerveau.

 

Dirk parle des implications plus larges pour la philosophie des relations esprit-matière.

 

Dirk a écrit :

 

« Notre article, peut directement contribuer à une réponse à la fameuse question du scientifique cognitif et philosophe David Chalmers : comment quelque chose d’immatériel comme l’expérience subjective et la conscience de soi peuvent-ils surgir d’un cerveau matériel ? »

 

La capacité du champ mental à capter l’information d’autres domaines, telle que la conçoit Dirk, pourrait aussi expliquer certains phénomènes anormaux, tels que la perception extrasensorielle, a-t-il noté.

 

Selon lui,

« la conscience peut être considérée comme la pierre angulaire la plus fondamentale de la nature et par conséquent est présente à tous les niveaux du tissu de la réalité. »

 

Depuis que la physique quantique a vu le jour, les scientifiques ont exploré sa capacité à expliquer la conscience.

 

Le travail de Dirk s’inscrit dans cette exploration.

 

Une autre théorie appelée « réduction objective orchestrée », a été développée par le physicien Sir Roger Penrose et l’anesthésiste Dr Stuart Hameroff.

 

Sur son site Web, Hameroff décrit la théorie :

« … cela suggère que la conscience provient des vibrations quantiques dans les polymères protéiques appelés microtubules à l’intérieur des neurones du cerveau. »

 

Comme Dirk, Roger et Stuart ont dit qu’il existe un lien entre les processus biomoléculaires du cerveau et la structure de base de l’univers.

 

Ils ont également appelé à un changement majeur dans la façon dont les scientifiques perçoivent la conscience.

 

Stuart a déclaré dans une interview avec le blog Singularity :

« La plupart des scientifiques ne peuvent pas expliquer la conscience dans le cerveau, donc ils ne peuvent pas dire que la conscience hors du cerveau est impossible. »

 

Mise à jour :

 

Le Dr Dirk Meijer a fourni au site "The Epoch Times" une mise à jour de son article, précisant que le tunneling quantique et l’enchevêtrement ne sont pas les méthodes les plus probables de transfert d’information entre le champ mental et le cerveau.

Il a été montré que ces deux phénomènes ne fournissent qu’une corrélation entre deux particules, pas nécessairement un transfert d’information (bien que cela puisse s’avérer le cas avec d’autres recherches).

 

La résonance d’onde quantique est un mécanisme plus probable de traitement de l’information extrêmement rapide dans le cerveau.

Cela signifie qu’au lieu d’envoyer des signaux entre les neurones dans le cerveau, un modèle d’onde qui englobe tous les neurones, ainsi que le champ mental, transmet l’information instantanément.

 

Imaginez une onde de vibration qui monte et descend d’une manière cohérente et qui traverse tout votre cerveau et même à l’extérieur. Ce modèle communique des informations qui peuvent être comprises par les récepteurs vibratoires dans votre cerveau.

 

Tout cela se passe dans une dimension et à un niveau microscopiques qui n’est pas directement perceptible à travers l’instrumentation scientifique conventionnelle à notre disposition aujourd’hui, mais qui peut être déduite à travers la modélisation physique et mathématique.

 

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