Réhabilitation d''ADAMSKI - 10 décembre 2017

Faits nouveaux sur la rencontre dans le désert d’Adamski avec « Orthon » – les implications pour l’ufologie

Warren P. Aston

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Novembre 2017

 

(Traduction de l’anglais © Michel Zirger)

 

Tombant à pic pour marquer le 65e anniversaire de la rencontre alléguée entre George Adamski et un homme descendu d’une soucoupe volante dans le désert californien le 20 novembre 1952, un nouvel ouvrage en propose l’analyse la plus poussée qui soit. Si les annonces hyperboliquement flatteuses pour survendre un livre sur les OVNIS sont monnaie courante, dans le cas présent il ne semble pas exagéré d’affirmer que non seulement ”We Are Here ! Visitors Without a Passport : Essays on Earth’s Alien Presence” innove dans le domaine, mais qu’il le fait d’une manière qui pourrait bien amorcer un changement de paradigme majeur en ufologie.

 

Dû à la plume du chercheur et auteur français Michel Zirger – déjà remarqué pour avoir publié il y a deux ans la toute première biographie de George Hunt Williamson -, la partie de l’ouvrage qui retiendra d’abord l’attention d’une majorité de lecteurs sera sans nul doute la section où sont présentés des traitements numériques de clichés faits ce jour-là.

 

Des photographies prises par Adamski, dont certaines bien connues des chercheurs, sont transmuées en images qui tout simplement sont à couper le souffle. Elles recelaient, caché en elles, ce qu’Adamski et les six témoins avaient rapporté dans leurs témoignages et confirmé dans une attestation commune faite sous serment devant notaire, mais qu’aucun d’entre nous n’avait pu voir de ses yeux. Aujourd’hui, c’est chose faite. Pour la première fois, nous voyons le grand vaisseau-mère en forme de cigare qui plane, haut dans le ciel, au-dessus de la zone du contact ; plus bas, à moindre distance de l’objectif, se trouve indiscutablement un appareil en forme de cloche en train de descendre, le soleil au zénith se reflétant sur sa coque. Et au sol on peut voir un des témoins, Alfred Bailey, montrant cette scène le doigt pointé en l’air.

 

Nous connaissons tous la photographie célèbre du « vaisseau éclaireur » planant entre deux petites collines, la Planche 12 des ”Soucoupes volantes ont atterri” ; or, ce qui n’était qu’une tache indistincte au loin montre maintenant clairement le vaisseau dans son ensemble, avec les trois sphères sur le dessous. Sur un autre cliché – non publié jusqu’alors – nous découvrons ce qui paraît bien être le dôme du vaisseau toujours derrière ces mêmes collines. Rien que cela eût été déjà assez excitant, mais ce qui est rendu visible au premier plan, entre ce vaisseau en sustentation et le photographe, semble destiné à changer la façon dont la plupart des ufologues considèrent aujourd’hui les dires d’Adamski.

 

Apparaissant de derrière des rochers, nous voyons distinctement la tête et le torse d’une personne qui semble s’approcher… Elle est de taille normale, a les cheveux longs qui encadrent les traits clairs du visage, porte un vêtement à col montant, et elle fixe le photographe. Or, cette personne ne peut être que celle qui conversa avec Adamski pendant environ 45 minutes, cet homme qui prétendit être de la planète Vénus et qu’Adamski nommera plus tard « Orthon ». Je rappelle qu’une bonne vingtaine de minutes de cette rencontre a été vue par des témoins, avec parmi eux le futur auteur ufologue, George Hunt Williamson.

 

Comme la majorité d’entre vous, je suppose, pendant des années j’avais considéré Adamski et les autres « contactés » des années 1950 comme des imposteurs ou des escrocs. Me rangeant à l’opinion des chefs de file de l’ufologie, j’estimais que ce qu’ils avançaient était manifestement ridicule et que leurs mises en garde contre les armes nucléaires étaient simplistes. J’avais lu leurs livres avec un certain mépris, mais, comme la plupart des autres chercheurs et auteurs, j’avais négligé de faire ma propre enquête. Et en cela j’avais eu tort.

 

”Pendant 50 ans, nous avons été ainsi mené par le bout du nez par un petit cénacle d’ufologues astronomes-statisticiens prétendument rigoureux qui ont mené l’ufologie dans l’impasse où elle se trouve à présent. Tous ont en commun d’avoir rejeté ce qui s’apparentait de près ou de loin aux ‘contactés’.”

 

J‘ai choisi de citer ce passage du nouveau livre de Michel Zirger parce qu’il résume parfaitement ce qui s’est passé ces cinquante dernières années au sein de l’ufologie classique. Dans son livre, Zirger n’hésite pas à donner des noms, à exposer des motivations cachées, et montre comment et pourquoi l’ufologie en est arrivée là où elle en est aujourd’hui.

 

Ma propre remise en question concernant les contactés a commencé il y a quelques années lorsque j’ai moi-même été confronté aux préjugés guidant les plus grands groupements de « recherche » et que j’ai vu, en particulier, les « abductions » à deux doigts de couler pour de bon l’ufologie. Pour moi, comme pour beaucoup d’autres chercheurs, les histoires d’un Whitley Strieber, par exemple – l’une des figures les plus célèbres dans le domaine -, n’étaient que pure science-fiction opportuniste contribuant à nous dévoyer de la science–factuelle. Et il n’est pas le seul. Un domaine où le contrôle n’existe plus signifie que la porte est ouverte à des histoires de plus en plus bizarres, présentées sans aucun élément de preuve à l’appui (contrairement finalement à Adamski avec ses photographies, ses témoins oculaires, etc.), et cela ne cesse de proliférer en ufologie.

 

La situation en 2017 n’est guère meilleure qu’elle ne l’était il y a deux ou trois décennies : les organismes traditionnels, comme le MUFON, s’en tiennent mordicus ou presque aux observations d’objets qui font trois petits tours dans le ciel et puis s’en vont… et aux interminables spéculations quant à la signification du phénomène. Les charlatans foisonnent. Pas étonnant dès lors que l’ufologie ait passablement failli à intéresser la communauté scientifique ou à inciter les médias à se remuer pour couvrir l’histoire du Millénaire !

 

Ces deux dernières années, j’ai eu l’opportunité d’éditer les livres de Michel Zirger dans leurs versions anglaises et le voile s’est soudain déchiré… me révélant des données insoupçonnées, des documents inédits, et aujourd’hui des photographies inouïes d’une importance historique, prises bien avant l’apparition de toute manipulation numérique. ”We Are Here !” contient une foule d’autres cas de contact dont certains publiés pour la première fois ; et dans ceux-ci, il faut inclure les propres rencontres de Michel Zirger au Japon – où il vit maintenant – qui toujours eurent lieu en présence de témoins. Ces cas – magnifiquement illustrés – se combinent pour former un ensemble dont la richesse illustre les nombreuses facettes que peut revêtir le contact avec les gens d’autres mondes.

 

Certes, ces nouveaux éléments n’épuisent pas l’ensemble des questions que l’on peut se poser sur Adamski et certains autres contactés des années 1950, et ne met donc pas un point final au dossier. Néanmoins, l’abondance même des révélations de ce livre érudit et judicieux montre qu’un réexamen de leurs cas, trop longtemps retardé, est maintenant possible comme jamais auparavant.

 

Avec la publication de ”We Are Here !”, l’ufologie ne sera peut-être plus jamais comme avant.

 

Warren P. Aston

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