Guy TARADE : La guerre météorologique

LA GUERRE MÉTÉOROLOGIQUE ?

 

Le propre d’une guerre est de bouleverser l’équilibre des forces au sein d’une société internationale. Un conflit météorologique discret mais efficace se déroule peut-être au-dessus de nos têtes sans que nous en soyons actuellement conscients.

Depuis plus de quatre décennies, de volumineux rapports concernant les changements climatiques majeurs circulent un peu partout dans le monde. Actuellement leurs effets semblent s'amplifier.

La disette en céréales menace de vastes régions de la planète. Les études que nous connaissons n’y vont pas par quatre chemins et leurs conclusions sont formelles : la pénurie en céréales donnera dans quelques années un pouvoir aux États-Unis qu’ils n’ont jamais détenu auparavant, celui d’exercer une domination économique et politique encore plus importante que dans les années qui ont suivi la seconde Guerre mondiale.

L’Inde, la Chine et même la Russie auront à souffrir de graves répercussions sur la production de grains et de viande. Comme nous avons pu le constater à travers toutes les diffusions médiatiques, les intempéries ont causé ces dernières années des pénuries en légumes et en fruit un peu partout sur la planète.

Alors que sous la pression de la poussée démographique la consommation devrait augmenter, les productions diminuent. À cause de la détérioration du climat, nul ne peut s’aventurer à faire des pronostics à long terme.

 

Notre globe, placé sous l’œil attentif de satellites géostationnaires, est minutieusement prospecté par des caméras ultra-perfectionnées.

On sait en permanence quelles sont les zones touchées par la sécheresse ou les inondations.

 

 

Dès 1976, M. Earl Butz, secrétaire à l’Agriculture du gouvernement américain n’hésitait pas à dire, de manière cynique mais réaliste : “ La nourriture est une arme “.

 

C’est maintenant un de nos principaux atouts dans les négociations.

Des changements de climat, que jusqu’à présent nous pensions régit par des lois naturelles, peuvent être aujourd’hui régis par autre chose.

Nous devons nous souvenir qu’au mois de juin 1975, Russes et Américains se sont mis d’accord pour discuter ensemble des dangers de modifications techniques de l’environnement à des fins militaires...

 

Qu’en termes choisis ces choses étaient dites.

 

Quelques jours auparavant, M. Brejnev avait fait allusion à une arme terrifiante auprès de laquelle la bombe H faisait l’effet d’un vulgaire pétard de 14 juillet.

 

Le danger de modification techniques de l’environnement à des fins militaires porte un nom moins rassurant : celui de guerres météorologiques ou guerres géophysiques...

 

La guerre météorologique à fait ses débuts au Vietnam.

 

Les Américains l’ont utilisée pendant plus de six ans. La méthode était simple : l’ensemencement de pluies de la mousson sur les territoires occupés par les soldats du Nord, et plus principalement la piste Hô-Chi-Minh, avant qu’elles ne se déclenchent naturellement, et leur prolongation au-delà de leur durée normale...

 

- But : provoquer des inondations capables d’emporter les ponts et détruire les routes.

 

L’ensemencement des pluies n’est pas seulement une entreprise militaire. Des études dans ce sens se poursuivent dans l’espoir de contrôler le temps et d’éviter les sécheresses.

Certains scientifiques pensent déjà que des expériences conduites il y a quelques années par les Américains et les Soviétiques à l’aide de fréquences très basses (E.L.F.) ont provoqué des transformations irréversibles de notre environnement. Nous aurons à revenir plus loin sur ces expériences...

 

UNE AFFAIRE DÉJÀ ANCIENNE

 

Dès 1970, la revue militaire turque Silahli Kuvvetier Dergisi publiait un article intitulé : “ Apparition d’une nouvelle forme de guerre : la guerre météorologique”.

 

À l’époque, les services de renseignement codifiaient déjà toutes les perturbations météo “ douteuses “.

 

Le commentateur de “ S.K.D. “ révélait qu’un savant allemand, le Dr Telleman , prisonnier des Russes puis, évadé, assista à des expériences terrifiantes.

 

Au Caucase, dans une vallée profonde de trois cents mètres, il vit se déclencher une violente tempête engendrée artificiellement par le lancement de fusées dans les environs de la vallée. Les spécialistes modifiaient les conditions climatiques en profitant des différences de températures existant entre les couches troposphériques et stratosphériques de l’atmosphère, en créant un vide qui fasse s’élever l’air des zones chaudes de la troposphère et en remplissant ce vide par de l’air froid à moins 80° centésimaux de la stratosphère.”

 

Ce désastre provoqué par l’électrisation des hautes couches de nuages a fait perdre aux montagnes ce qui était jusqu’à présent leur qualité : à savoir un abri sûr.

 

Épiloguant, la revue décrivait enfin un phénomène purement imaginaire, dont nous verrons peut-être les effets ces prochains mois un peu partout dans le monde.

 

“ En plein été, une contrée X du globe est subitement couverte de neige.Et de glace. La température descend à moins 40° C Toutes les communications sont coupées, le ravitaillement des centres est compromis. Ce froid intense, imprévisible, est suivi de pluies diluviennes, de cyclones et d’inondations, de tonnerre et de foudre qui ravagent villes et villages.”

 

Nous avons pu constater depuis 1997 des phénomènes curieux, notamment des tornades brutales qui se sont abattues sur des villes et des villages, alors que quelques instants plus tôt, le ciel était d’une limpide pureté !

 

L’académicien russe P. Kapista affirme que l’on peut créer un éclair en boule à l’aide d’ondes radio ultra-courtes (d’une longueur d’onde de 30 à 70 centimètres). L’éclaire en boule prendrait naissance là où ces ondes radio atteignent leur plus grande intensité. 

Comme on le devine, différents faisceaux d’ondes dirigées seraient capables de faire éclater la foudre à des centaines de milliers de kilomètres de distance.

LE BOULEVERSEMENT DE LA CLIMATOLOGIE

 

Ce fut le Dr William W. Kellog, du Centre national de la Recherche atmosphérique (Colorado ) qui le premier lança un cri d’alarme concernant la manipulation des conditions atmosphériques. Il y a deux décennies, il leur attribua les graves inondations qui avaient eu lieu dans le Dakota du Sud.

Une soixantaine de pays ont tenté de modifier les conditions météorologiques à des fins pacifiques, malgré le risque de changer de manière irréversible les climats locaux. Bien rodées, ces techniques permettraient de noyer des nations voisines

Les Soviétiques avaient imaginé lancer quelques bombes atomiques dans le but dans les forêts sibériennes, dans le but de les incendier. Ces feux auraient provoqué des courants ascendants générateurs de cumulus engendrant des orages catastrophiques.

Les incendies volontairement allumés en Amazonie, à des échelles impressionnantes, sont certainement responsables des graves perturbations climatiques enregistrées depuis quelques années aux U.S.A et au Canada.

 

Les météorologues sont d’avis qu’il s’est produit un changement radical dans le déroulement des saisons, et, pour eux, il ne fait aucun doute que cette détérioration est déjà très marque. Des périodes de longues sécheresses dans certaines parties du monde, pluie diluviennes, tornades, raz de marée ailleurs, ciel éternellement maussade et pluvieux, ou soleil de plomb font dire à la “ vox populi “ que quelques chose “ se passe, “ cette chose “ perturbe le cycle habituel des saisons.

 

Science for the people, revue des scientifiques contestataires américains, a émis l’hypothèse que les autorités américaines s’employaient, dans la foulée du champ d’expérience vietnamien, à modifier artificiellement à leur profit le climat de la planète.

 

 

Science for the people est sans doute très bien renseignée car à la fin juin 1976, M. Lowell Ponte, ancien maître de recherche à l’International Reserch and Technology Corporation, qui travaillait en collaboration avec le Pentagone, révélait que la C.I.A. et le Pentagone avaient tenté de faire échouer la campagne sucrière 1969-1970 à Cuba.

 

L’opération consistait à faire en sorte que les nuages déversent leur pluie avant d’atteindre l’île.

 

À PROPOS DES ALTÉRATIONS CLIMATIQUES

 

Soviétiques et Américains ont lancé plusieurs centaines de satellites autour de la terre.

Certains de ceux-ci devaient, selon leurs concepteurs tourner autour de la planète pendant plus de deux cents ans, et qui, pour cela avaient été dotés de réacteurs nucléaires contenant chacun environ 80 kg d’uranium.

Par suite d’un phénomène de résonance atomique et moléculaires que l’on ignorait alors, ces satellites se ont cassés les uns après les autres et disloqués à très haute altitude, répandant leur charge sous forme d’un nuage de poussières radioactives invisibles à nos yeux.

De petites dimensions au départ, chacun de ces nuages tournent autour de la terre en 13 mois 1/2 environ, et s’allongent chaque année d’une durée de passage d’un mois supplémentaire environ. Le premier de ces satellites s’est disloqué au-dessus du Canada, il y a une vingtaine d’années.

 

 

Ces nuages ionisent (électrisent) très fortement les zones où ils évoluent.

 

Cet air ionisé, arrête à son tour les rayons ultra-violets venant du soleil, lesquels se réfléchissent dessus pour repartir vers l’espace.

 

Les U.V. chauffant en temps normal la masse d’air qu'ils traversent avant d’arriver très atténués à la surface de la terre, leur absence sous ces “ nuages “ crée une colonne d’air froid qui tend à redescendre, en attirant l’air chaud.

 

Cet air se refroidit brusquement et perd sa vapeur d’eau sous forme de pluies diluviennes, pluies qui se situent en bordure des ces “nuages “, pendant que la sécheresse sévit sous la partie centrale de ces mêmes nuages.

 

Ce climat pourrit la surface de la planète et l’étendue des déserts augmente. Cette sécheresse touche l’Afrique, l’Inde et certaines régions de la Russie.

 

D’autres signes encore, comme le recul des forêts nordiques repoussées par la toundra vers le sud, viennent apporter des preuves d’une détérioration du climat.

 

Les spécialistes redoutent les conséquences à plus ou moins long terme et pensent que l’humanité devra se préparer à y faire face.

La conclusion des scientifiques est pessimiste car ils estiment que les déserts vont s’étendre progressivement au Brésil, en Afrique du Nord, au Proche-Orient, en Iran, au Pakistan, en Inde et au nord de l’Australie.

 

Le dessèchement par manque de pluie sera suivi par ses calamités habituelles ; érosions et famine.

 

D’autres experts estiment au contraire que l’effet de serre devrait en quelques décennies, élever la température globale moyenne de la planète de 1 à 4 degrés Celsius et provoquer de fortes précipitations pluvieuses.

 

Des recherches récentes ont prouvé que la planète n’a jamais connu de stabilité climatique.

 

Aux cycles lents des montées et baisses de température, associées aux cycles astronomiques (activité solaire, variations de l’axe de la terre...) se superposent éruptions volcaniques et dégagements de méthane dont les effets les plus rapides, imprévisibles et intenses perturbent l’horloge climatique du globe.

 

Ces fluctuations naturelles sont aujourd’hui perturbées par les conséquences des activités humaines.

 

Au siècle prochain, l’élévation de la température, liée à l’effet de serre, devrait grimper, en quelques dizaines d’années, jusqu’aux limites supérieures atteintes en plusieurs millénaires quand la Terre vivait à son rythme “ naturel “ affirme Nicole Petit-Maire, de la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme.

 

Au mois de juin 1999, on a repéré un immense nuage de pollution, de couleur brunâtre qui planait au-dessus du continent indien. Le sous-continent indien est l’une des régions les plus polluées du monde. Oxydes de soufre, de carbone, d’azote, ozone, suie et poussières diverses produites par la Chine et l’Inde viennent gonfler ce nuage qui s’étend sur une surface équivalant à celle des États-Unis !

 

 

Les usines utilisant les énergies primaires, des transports polluants, des brulis anarchiques constituent la genèse de ce redoutable phénomène.

 

Ce nuage recouvre la plus grande partie de l’océan Indien, ainsi que la mer d’Arabie et la baie du Bengale. Son épaisseur dans l’atmosphère varie entre 2 et 3 kilomètres. Il s’agit certainement de la plus grosse pollution de la planète. Cette dernière influe de manière marquante sur les pluies de la mousson.

 

 

À la fin juillet 1999, en Chine, les inondations provoquées par les débordements du fleuve Yang-Tseu a pris une tournure de catastrophe nationale.

 

La surface des zones inondées a été sept fois supérieure aux inondations les plus graves survenues jusqu’alors en Chine populaire. Plus de 500 millions de personnes ont été touchées par ce désastre. Comme on s’en doute, la croissance économique de l’Empire du Milieu pâtira dans les prochains mois de cette catastrophe.

 

Plus de 20 millions d’hectares de terre arables--soit la moitié de la surface de la France ont été sous les eaux. 6 millions d’habitations ont été détruites et 14 millions de personnes évacuées en urgence.

 

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