OVNIs : les premiers enlèvements modernes

Article de Yves Herbo d'une série sur les enlèvements extraterrestres 

 

La continuité de l'étude et compilations de données sur les premiers cas connus d'enlèvements (abductions) par des entités non humaines ou considérées comme telles...

 

Très tôt, des souvenirs-écrans, des "temps perdus" (missing time), des "désincarnations" et des talents artistiques subits...

 

Le 26 décembre 1985, Whitley Strieber est dans l'état de New York, et reste dans sa cabane moderne isolée avec sa femme et son fils.

 

A cette époque, Strieber était déjà un écrivain connu. Il était devenu un peu inquiet d'intrus potentiels, et avait récemment installé un système d'alarme de haute technologie dans la cabane.

 

Le 26 décembre donc, après Noel, vers 23h00, il a activé le système et la famille s'est retirée pour la nuit.

Après quelques heures, il a été réveillé par un son inhabituel.

Il a estimé que la sécurité de sa cabine avait été violée. Il fut bientôt choqué de voir une créature dans sa chambre...

 

Après cela, la prochaine chose qu'il a su est qu'il était assis dans les bois qui entouraient sa cabine. Ses souvenirs de ce qui s'était passé étaient fragmentés.

Finalement, pour rétablir les souvenirs de cette nuit, et comprendre ce qui s'était vraiment passé, il allait subir une hypnose régressive par le Dr Donald F. Klein.

 

La régression hypnotique révélerait beaucoup de détails de son expérience.

Il se rappela qu'il avait "flotté" hors de sa chambre et pénétré dans un ovni en attente. Il verrait quatre types différents d'êtres extraterrestres, un petit type d'être robotisé, deuxièmement, un type court et trapu, le troisième étant très mince et d'apparence faible. Il avait des yeux noirs fascinants qui s'inclinaient, et le dernier être avait des yeux entièrement noirs.

 

Il a été soumis à des tests médicaux par ces entités.

 

L'un d'eux était l'insertion d'une aiguille dans son cerveau, et un autre impliquait qu'un objet était inséré dans son rectum.

Les êtres lui ont prélevé un échantillon de sang en faisant une incision dans son doigt...

 

Pendant très longtemps, l'écrivain occultera ses propres souvenirs par des souvenirs-tampons, probablement pour se protéger inconsciemment d'une réalité qui le dérangeait profondément.

 

Ces faux souvenirs mettaient en scène un hibou et la lumière d'un autoneige par exemple.

 

Certains chercheurs ont suggéré que les souvenirs-écrans étaient imposés par les entités pour empêcher le témoin de se rappeler la véritable expérience, d'autres qu'il s'agissait d'un mécanisme de défense naturel visant à repousser un traumatisme latent...

 

 

 

Il attendra 1998 pour raconter les résultats de l'hypnose régressive et ses vrais souvenirs, dans son livre " Confirmation ".

 

" Je souffre d'avoir été caricaturé comme un homme à l'imagination débordante, ou même un menteur, mais tout ce que j'ai raconté est véridique. Il y a aussi des choses que j'ai gardé pour moi.

J'ai reçu la très grande bénédiction de voir en vérité et précisément un monde au-delà de la mort, et son peuple sacré, parmi lequel j'ai même lié des amitiés. C'est une telle humiliation d'avoir été violé, au-delà de ce que vous pourriez imaginer.

En fait, j'ai gardé le silence pendant vingt ans avant de confier certaines choses à ma propre épouse. C'est horrible d'être déconsidéré dans les médias, quand on a simplement dit la vérité. J'ai réalisé au fil des années le pouvoir des forces obscures, qui veulent maintenir l'humanité dans un état de faiblesse et d'ignorance. A 63 ans maintenant, je ressens beaucoup d'amertume.

Je constate un tel gâchis, quand tant d'efforts sont déployés pour nier la réalité. Je ne suis qu'un élément dans un vaste mouvement qui pourrait profondément transformer la vie humaine.

Jamais auparavant cette occasion ne s'était présentée.

Mais nous faisons comme si rien ne se passait.

Les visiteurs (car pour Streiber, il ne s'agit pas "d'extra-terrestres" mais d'autre chose), m'ont expliqué que nous descendons d'une race de lémuriens.

Ça explique notre attirance pour tout ce qui est clinquant.

Notre civilisation utilise le pétrole pour faire du feu, grâce auquel nous transformons les composés chimiques de milliers de matériaux, pour fabriquer des objets. 

 

Notre culture matérialiste est basée sur le feu.

 

Mais ce n'est pas le cas des visiteurs.

 

Leur source d'énergie est d'une autre nature, et leur culture a d'autres objectifs.

C'est en rapport avec la seule chose qui a une véritable valeur, c'est-à-dire l'âme – ce que le Maître des Clés a nommé "énergie consciente ".

 

Il ne s'agit pas de collectionner des voitures, des bateaux ou des bijoux, mais de s'intéresser à ce que signifie cet univers – et découvrir le sens de la vie.

 

Les Romains utilisaient la vapeur pour faire marcher des jouets, mais l'idée ne leur est jamais venue à l'esprit de s'en servir autrement.

 

La Rome d'aujourd'hui démontre comment ils ont échoué à satisfaire leurs besoins essentiels. Nous sommes dans la même situation, mais avec une différence de taille. Dans l'ombre ou la lumière, que ce soit dangereux, glorieux, ou un peu des deux, quelque chose d'extraordinaire s'offre à nous, surgi de nulle part, pour nous proposer un avenir que nous refusons d'envisager. Si nous ne saisissons pas cette occasion, notre futur est clairement tracé. Il suffit de parcourir les ruines du vieux Forum Romain pour l'apercevoir... ". 

 

 

Les "Temps Perdus" ou "Missing time" ne concernent pas tous les témoignages conscients au sujet des enlèvements étranges, mais ils demeurent néanmoins assez fréquents, alors qu'ils sont même rendus apparents par des médecins psychiatres ou hypnotiseurs comme dans le cas des Hill par exemple .

 

 

D'autres exemples sont apparus :

 

- En août 1975, Alan Fellows se dirigeait vers le village de Mossley dans le Yorkshire anglais, quand il se retrouva au milieu d'un épais brouillard percé par une éclatante lumière en forme d’œuf. Il a alors perdu connaissance et une déduction médicale fit apparaître qu'il avait alors été victime d'une sorte de paralysie temporaire. Lorsqu'il reprit ses sens, il se rendit compte qu'il tenait un tournevis serré entre ses doigts, comme s'il s'agissait d'une arme. Il ne se rappelait pas d'où sortait se tournevis et s'il l'avait ramassé par exemple...

 

- Dans la nuit du 11 au 12 juin 1976, Hélène Guiliana, 21 ans à l'époque, rentrait chez elle (à Hostun) assez tardivement, lorsque le moteur de sa voiture, une Renault 4L, s'arrêta subitement, alors qu'elle devait traverser le pont de Romans, en France, ou plus précisément au lieu-dit "Le Martinet" de Chatuzange-Le-Goubet (Drôme). Alors que toutes les lumières de sa voiture et son moteur s'éteignent, elle voit à une quinzaine de mètres devant elle une masse lumineuse hémisphérique, de couleur orange, semblant posée sur la route.

 

Effrayée, la jeune fille verrouille les portières de la voiture, et met ses mains devant ses yeux... Après un certain temps, elle regarde à nouveau et il n'y a plus rien. Son moteur redémarra à la première sollicitation. Elle est tellement bouleversée, que trois kilomètres plus loin, à l'Ecancière, elle oublie de tourner sur sa droite, ce qui rallonge inutilement son chemin.

 

Lorsqu'elle arrive à son domicile, sa sœur lui fait remarquer qu'il est quatre heures du matin, alors qu'elle a quitté Romans vers une heure 3 du matin !

Près de deux heures et demie se sont écoulées, dont elle ne conserve aucun souvenir...

 

C'est peut-être par la sœur de Hélène qu'un journaliste local apprend l'histoire étrange car, dès le 12 juillet, elle est évoquée dans Le Progrès de Lyon et dans Le Dauphiné Libéré. Un enquêteur de la commission Ouranos, l'ufologue André Revol, fait intervenir un hypnotiseur connu dans la région sous le pseudonyme de Stéphane Dey.

Une première séance d'hypnose a été pratiquée le 22 juillet, par Stéphane Dey, à Saint-Marcellin.

Les résultats de cette séance furent relatés par FR3 et publiés dans Le Dauphiné Libéré du 13 août. Une seconde séance eut lieu le 18 août, en présence de plusieurs journalistes.

C'est ainsi que les révélations sous hypnose de le jeune fille furent publiés dans le numéro 1564 de France Dimanche, ainsi que dans Le Progrès, et dans plusieurs autres journaux dont, finalement, Nostra...

 

photo dans "OURANOS" n° 18, 1977

 

On retient ceci de ces articles de presse :

 

deux "nains" s'étaient approchés de la voiture, avaient réussi à s'emparer de la jeune femme, et l'avaient emmenée dans l'engin qui se trouvait au cœur de la masse lumineuse.

Là, ils l'avaient allongée sur une table, et l'un d'eux, avec une sorte de lampe-torche, avait fait des ronds de lumière sur son pull-over.

Tout, dans la pièce ronde où elle se trouvait, semblait métallique, et il y avait des lumières blanches, rouges et jaunes.

 

De ses ravisseurs, la jeune fille donna la description suivante :

ils étaient petits (puisqu'ils lui arrivaient au niveau de la poitrine), laids, avec un petit nez écrasé et une bouche très petite.

Ils étaient vêtus de combinaisons moulantes couvrant également la tête. Les deux seules différences notables entre ses déclarations du 22 juillet et du 18 août concernent la couleur de leur peau (successivement "jaune", puis "normale") et celle de leurs combinaisons (violette, puis noire).

Ces nains faisaient beaucoup de gestes, comme s'ils avaient été agacés de ne pas parvenir à faire comprendre quelque chose à leur captive.

 

Ils la ramenèrent finalement à sa voiture.

 

Les indications qu'elle fournit sous hypnose, concernant le déroulement des événements, ne suffisent pas à meubler le trou d'environ deux heures et demie dans son emploi du temps, ce qui conduit tout naturellement à penser que ces indications, si elles sont exactes, sont également incomplètes.

 

16 ans plus tard, le 17 décembre 1992, Christian Jay a réussi à joindre par téléphone la victime de cet étrange incident, maintenant mariée et mère de famille.

Elle a confirmé la réalité des événements du 11 juin, tels qu'ils sont restés gravés dans sa mémoire, missing time compris.

 

En revanche, elle a une toute autre opinion des deux régressions hypnotiques qu'on lui a fait subir.

 

Voici ce qu'écrit à ce propos, Christian Jay :

 

« ...J'eus la certitude qu'une certaine forme d'enquête était parfaitement désastreuse pour l'avancement de la connaissance. En effet, les conditions dans lesquelles H.G. avait découvert ce qui lui était arrivé l'ont bien plus perturbée que les événements eux-mêmes, et, je le lui ai bien fait préciser, elle ne croit absolument pas à ce qu'on lui a fait révéler sous hypnose : elle est au contraire certaine qu'on a fabriqué tout cela pour des raisons médiatiques... ».

 

En tout cas, il faut tout de même à retenir que, en 1976 et en France, les enlèvements américains (Hill et autres) étaient inconnus du public et que les relais des ufologues français ne touchaient qu'une partie infime de la population...

 

 

- Le 15-10-1979, la pianiste Luli Oswald et un ami nommé Fauze Mehlen se rendaient à Saquarema en partant de Rio de Janeiro, Brésil, par la route côtière donc.

 

Soudainement, ils ont vu émerger de l'océan une flotte d'engins étranges. Quand ils sont sortis de l'eau, c'était comme un champignon avec de l'eau qui déborde, a dit Luli à la police. Puis nous avons remarqué un gros engin noir devant nous. Il semblait être d'environ 300 mètres de large avec un petit dôme sur le dessus.

 

Mehlen, qui conduisait, a perdu le contrôle de la voiture. Il a commencé à rouler follement à travers la route, avec les portes s'ouvrant et se fermant d'elles-mêmes. Puis, soudainement, le cauchemar a pris fin. Secoués, ils s'arrêtèrent dans un restaurant pour prendre un café et découvrirent qu'il était deux heures plus tard qu'ils ne le pensaient...

 

" L'homme était paniqué et elle essayait de le calmer ", a déclaré un porte-parole du restaurant.

 

" Ils m'ont dit ce qui s'était passé, et je leur ai dit que d'autres avaient des problèmes sur cette courbe de route. Un de mes amis a été poursuivi par un OVNI là ". Mlle Oswald est allée voir un hypnotiseur réputé, dans

une tentative de remplir l'espace de deux heures dans sa mémoire.

 

" Je peux voir deux petits ovnis au-dessus de nous ", elle a dit sous hypnose.

 

" Je me sens malade, nauséeuse. Notre voiture est saisie par le haut. Une lumière venant d"un des petits objets nous tient, la lumière étreint la voiture. Nous sommes détenus prisonniers de cette lumière. C'est horrible ".

 

La pianiste a commencé à sangloter avec terreur pendant qu'elle continuait à revivre l'expérience.

 

" Nous sommes entrés dans le disque noir par le bas, la voiture est à l'intérieur de l'OVNI, mais nous sommes à l'extérieur de la voiture. Ils mettent un tube dans mon oreille. Il y a des tubes partout, ils me tirent les cheveux. Ils ressemblent à des rats, oh, quelle horreur ! Ils ont d'énormes et horribles oreilles de rats et leurs bouches sont comme des fentes. Ils me touchent partout avec leurs bras minces. Il y en a 5, leur peau est grise et

collante ".

 

Mlle Oswald a dit qu'elle a vu Mehlen couché, inconscient sur une table pendant que les extraterrestres l'examinaient avec un étrange rayon de lumière qui sentait le soufre.

 

Les "rats" ont communiqué sans parler, mais elle a dit que l'un d'entre eux lui avait parlé. Il a dit qu'ils venaient de l'Antarctique, se souvient-elle. Il y a un tunnel qui passe sous le pôle Sud, c'est pourquoi ils sortent de l'eau. D'autres sont extraterrestres ".

 

Après 2 heures, les examens étaient terminés, et le couple s'est retrouvé mystérieusement dans la voiture et sur Terre...

 

Luli Oswald à droite n'a jamais changé sa version des faits

 

- C'était à l'aube d'un matin d'août 1983 et Alfred Burtoo, 79 ans, pêchait paisiblement au bord du canal de Basingstocke, à Aldershot en Angleterre.

 

C'est alors qu'apparurent deux personnages étranges, portant des combinaisons vertes et des sortes de visières. Ils lui indiquèrent tout simplement qu'ils voulaient qu'il les accompagne, et il les suivit de bonne grâce jusqu'à un objet large de treize mètres environ, reposant sur des sortes de patins.

A bord, on lui fit subir un examen mais on lui dit assez rapidement :

" Vous êtes trop vieux et trop infirme pour notre

objectif ".

Burtoo affirma qu'ils parlaient anglais avec un accent nettement étranger et pensait qu'ils provenaient d'un endroit quelconque sur Terre.

On lui dit de retourner à son point de départ, où son chien l'attendait calmement, et il vit alors l'objet décoller à très grande vitesse et disparaître.

Burtoo ne souffrit d'aucune séquelle visible mais décéda 3 ans plus tard. Il affirma peu après cet événement qu'à son âge il n'avait pas grand chose à craindre mais qu'il avait été un peu irrité d'avoir été rejeté. Et il décrivit cette rencontre comme la plus grande expérience de sa vie.

Le chercheur Timothy Good demanda à sa femme, après sa mort, s'il avait jamais avoué avoir inventé cette histoire.

Mme Burtoo dit que, jusqu'à la fin, son mari avait toujours affirmé qu'il disait la vérité...

 

David Huggins

 

Le développent de talents créatifs et artistiques chez les victimes d'enlèvement semble également être un effet secondaire inattendu mais avéré dans plusieurs exemples, comme par exemple Peter Holding, qui n'était qu'un obscur jardinier n'ayant jamais montré aucun don artistique, et qui est devenu un artiste très en vogue après plusieurs rencontres avec des OVNIs.

 

Ses subites photographies et tableaux ayant des thèmes religieux semblent refléter la nature spirituelle de ses expériences hors normes.

 

Le musicien Mark James a reconnu que ce sont des rencontres avec des OVNIs, qu'il a jugé effrayantes et troublantes sur le coup, qui l'ont également incité à se développer personnellement et à exprimer sa créativité dans la musique.

 

Le peintre David Huggins n'a pas versé dans le religieux mais dépeint des rencontres étranges. Le chercheur John Spencer a enquêté auprès de multiples témoins à ce sujet et ses statistiques semblent en tout cas démontrer un tel développement de sensibilité chez nombre de "victimes" ou témoins de rencontres rapprochées étranges, inconscientes ou conscientes.

Il est difficile de savoir si il y a une volonté derrière cet apport ou s'il s'agit d'une réaction logique du cerveau humain...

 

Peter Holding devant l'une de ses peintures

 

Un peu comme l'a raconté Betty Andreasson Luca  à plusieurs reprises, la très controversée (et décédée depuis) experte médicale en hygiène finnoise Rauni-Leena Luukanen-Kilde a affirmé que ses trois enlèvements n'avaient pas eu lieu dans le monde physique, mais à un niveau astral, et que c'est le corps astral, non le physique, qui subit en réalité l'expérience.

 

Elle a dit et écrit avoir fait l'expérience de plusieurs visions hors du corps pendant des opérations chirurgicales (suite à un grave accident de la route qui lui a coûté santé et travail).

 

Alors qu'elle se rappelle avoir subit un examen médical lors de l'un de ces enlèvements, une caractéristique récurrente du phénomène, elle croit que son corps physique est resté de bout en bout dans son lit, pendant que son corps astral se trouvait dans un vaisseau spatial.

 

C'est un peu comme quand Betty Andreasson voit son propre corps dans ses souvenirs. Elle a évoqué aussi un monde de lumière d'une beauté indescriptible...

 

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