Survol de Fessenheim : « l’aéronef » ne semblait pas équipé de l’ADS-B ou FLARM

Information de suivi du survol de la centrale de Fessenheim par un OVNI proposé par le MUFON FRANCE

 

"Suite à nos premiers échanges de cet été avec la Direction de la Communication, le MUFON France continue ses investigations et ses demandes sur la présence illégale d’un aéronef dans le secteur aérien de la centrale de Fessenheim le Jeudi 24 Mai 2018.

 

La seule information solide a notre disposition reste la note de la PSPG diffusée de façon tout à fait légale par André Hatz, le président de l’association Stop Fessenheim (mais c’est déjà pas si mal, par rapport à d’autres survols ou rien n’a transpiré !).

 

Dans un registre autre qu’ufologique, la discussion que j’ai eu avec lui est plus que glaçante quant à l’état de la centrale… Mais c’est un autre débat.

 

Rappelons que des informations beaucoup plus détaillées ont été transmises de l’intérieur par un personnel de la Centrale Nucléaire à certaines personnalités ufologiques, mais, que faute de pouvoir vérifier factuellement les dites informations (soit en interviewant directement le lanceur d’alerte, soit en ayant une confirmation de la PSPG, ce qui a été demandé in situ par un de nos enquêteurs, mais qui a obtenu un « No Comment » de niveau international…), le MUFON France, bien qu’en possession de ces données, a préféré ne pas les communiquer. C’est ça aussi, l’ufologie responsable. "

 

 

Que dire du manque d’éthique de certains journalistes, qui, bien qu’ayant assuré leur discrétion quand à l’origine des informations, se sont empressés de divulguer la source dans leurs articles, mettant assurément cette même source dans une situation plus qu’inconfortable professionnellement (et accessoirement « coupant » toute possibilité de communiquer en bonne intelligence avec cette source). Nous souhaitons d’ailleurs une confirmation de la Centrale de Fessenheim  quant à une éventuelle mutation soudaine / licenciement (voir démission…) au sein de la PSPG ou de la centrale.

 

On le redit, il ne fait pas bon être lanceur d’alerte en France, il serait d’ailleurs judicieux, au lieu de faire une loi anti fake-news infantilisante et liberticide, de construire un vrai statut juridique protecteur pour les whistleblowers. 

 

Nous n’avons bien sur pas fait de recherches par Stellarium ni par Heavens Above. Nous partons du postulat que la PSPG ne va pas faire une note à la Préfecture pour une méprise avec une étoile, un astre ou un satellite. Par contre, nous avons établi des recherches avec le logiciel FlightRadar24, pour vérifier si un avion ou un helicoptère se trouvait dans l’espace aérien de la centrale à ce moment. Nous confirmons qu’il n’y a pas eu de la part de FlightRadar24 de récupération d’informations. 

 

Ce que cela veut dire : que l’aéronef (dont je rappelle la définition : appareil capable de se déplacer dans les airs) n’a pas émis de flux d’informations au travers d’un transpondeur ADS-B ou FLARM (pour Flight Alarm, ce dernier étant moins onéreux, il équipe plus les planeurs ou autres petits avions). Ce qui peut conforter la thèse d’un survol intentionnel, voir ostentatoire.

 

Nous rappelons que ces deux systèmes ont cette particularité de transmettre des informations émises par l’aéronef. FlightRadar peut donc identifier un appareil lorsque celui-ci émet (c’est un système communautaire et participatif). S’il n’est pas équipé, ou s’il coupe son transpondeur, il n’apparait pas dans la base de données.

 

Notons également que les radars, eux, n’ont pas besoin du flux des transpondeurs, puisqu’ils émettent des impulsions d’ondes électromagnétiques et détectent le retour de ces impulsions après leur réflexion sur les cibles. On imagine que les enquêteurs en charge du dossier (puisqu’il y a eu plainte, et donc enquête) ont les moyens nécessaires pour demander rapidement les relevés radar sur zone pour identifier l’aéronef, ou au moins sa trajectoire (point de départ et point d’arrivée). 

 

Nous nous rapprocherons donc cette semaine de la Direction de la Centrale Nucléaire de Fessenheim pour obtenir plus d’informations. Cette affaire, encore helas bien trop peu médiatisée, ne peut pas rester sans réponses claires de la part des autorités en charge de la surveillance des sites nucléaires. Et nous vous invitons à partager cette information pour la rendre accessible au plus grand nombre.

 

Rappelons enfin un autre survol, celui là étant clairement identifié puisque revendiqué par Greenpeace, quelques semaines après, le 3 Juillet 2018. Ce qui, là aussi, semble atténuer la piste Greenpeace. En effet, pourquoi revendiquer celui du 3 Juillet, très ostentatoire, et pas celui du 24 Mai ? Ca ne tient pas…

 

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