Jacques Bergier : le magicien de l'ufologie, nom de code Mik Ezdanitoff (vidéo) - Décembre 2018

Article proposé par le site http://olivierdesedona.over-blog.com

Jacques Bergier, ou plus probablement Yakov Mikhaïlovitch Berger est né le 8 août 1912 à Odessa (Ukraine) et mort le 23 novembre 1978 à Paris d'une hémorragie cérébrale à l'age de 66ans. Ingénieur chimiste, espion, journaliste et écrivain, de nationalités française et polonaise il a activement contribué à la promotion, en France, du paranormal et de l'ufologie, notamment par le biais de son célèbre livre "Le Matin des magiciens", écrit en collaboration avec Louis Pauwels puis à travers la revue Planète. Il est également l'homme qui inspira Hergé pour le personnage énigmatique de Mik Ezdanitoff dans l'album de Tintin "Vol 747 pour Sydney". Cet étrange personnage maîtrisait 14 langues modernes et anciennes, dont l'araméen… mais avouait ne pouvoir retenir le finnois. Sur sa carte de visite, il se présentait comme « Amateur d'insolite et scribe des miracles » 

 

Bergier étudie à Krzemeiniec (Pologne) et reçoit une instruction religieuse d'un rabbin, dont il gardera une fascination pour la Cabale, ses mystères et ses légendes. En 1925, les affaires familiales périclitent et l'émigration vers la France est décidée. Après des études secondaires au lycée Saint-Louis, il poursuit ses études à la Faculté des sciences de Paris et à l'École nationale supérieure de chimie de Paris. Ingénieur chimiste, licencié ès sciences, il se consacre alors à la recherche scientifique, notamment à la chimie nucléaire. En 1936, il découvre, avec le physicien atomiste André Helbronner, l’utilisation de l'eau lourde pour le freinage des neutrons et réalise la première synthèse d’un élément radioactif naturel, le polonium, à partir de bismuth et d'hydrogène lourd en volatilisant un filament de tungstène. 

 

Pendant la guerre ses activités de résistant sont multiples.

 

Il met en place des laboratoires clandestins pour la fabrication de bombes explosives et incendiaires, d'émetteurs radio, de dispositifs d'écoute téléphonique, de fausses monnaies et faux papiers.

 

Il organise des actions comme l'intimidation de collaborateurs par l'envoi d'oreilles coupées, des attentats à la bombe, etc.

 

Début 1942, il réalisera et fera éditer à Londres un manuel du parfait saboteur , traduit en 38 langues. Il est aussi le rédacteur du journal "Le soldat allemand en Méditerranée", feuille clandestine en allemand servant à démoraliser l'ennemi.

 

Il organise des réseaux de résistants et d'espions, c'est ainsi qu'il devient l'un des dirigeants du réseau Marco Polo, et qu'il parvient à obtenir la localisation de la base secrète de construction de V-2 de Pennemünde, qui sera finalement bombardée par l'armée alliée.

 

Il est arrêté à Lyon le mardi 23 novembre 1943 par la Gestapo et soumis à la question. En mars 1944 il est envoyé au camp de Neue Bremme (Sarre), section "retour indésirable", où il reste 3 semaines.

 

Contre toute logique, il survit aux tortures que ses tortionnaires lui font subir. Il connaît plusieurs fois le coma et usera de stratagèmes mentaux afin de supporter les sévices. Il sera envoyé au camp de Mauthausen le dimanche 2 avril et y restera jusqu'à la chute du camp le samedi 5 mai 1945.

 

A sa sortie il est un mort-vivant (36 kg) qui finalement rentre en France et réintègre la vie civile (il regrettera ce choix, jugeant bien vite qu'il aurait eu plus d'avenir en URSS). Il reçoit les plus hautes distinctions militaires des russes, des anglais, des américains et des français.

 

Les russes lui consacrent un film "L'homme qui arrêta la foudre" (autre titre Et l'Angleterre sera détruite), qui glorifie son action d'espionnage dans l'affaire de la destruction de la base de Pennemünde.

 

Estimant qu'il va mourir s'il prend du repos, il continue ses activités. Dans les premiers temps, il s'occupe d'organiser la DGER, de la poursuite des criminels de guerre (Nuremberg de novembre 1945 à octobre 1956), d'espionnage et de contre-espionnage, de la recherche de secrets militaires.

 

 

Il demande à de Gaule de créer le Commissariat à l'Energie Atomique.

 

Il dit avoir ramené deux pouvoirs paranormaux de Mauthausen.

 

Le premier dont il se débarrassera rapidement est de pouvoir deviner de quoi les gens ont faim. Le second est de savoir avec certitude quand il est suivi (ce qu'il aura l'occasion de faire vérifier plus d'une fois).

 

Très vite, il développe un penchant pour l'alchimie (renforcé par une rencontre supposée avec Fulcanelli en juin 1937), et affirme au début des années 1950 avoir obtenu par transmutation alchimique du béryllium à partir de sodium.

 

Dans le milieu des années 1950s, Bergier rencontre Louis Pauwels. Les 2 hommes n'ont rien en commun.

Pauwels est un littéraire alors que Bergier méprise ce qui ne relève pas de la méthode scientifique.

Néanmoins, une grande amitié naît entre eux, ce qui conduira à la rédaction du fameux livre "Matin des Magiciens" en 1960.

 

Ce pavé connaît un succès phénoménal et Bergier devient rapidement très célèbre. Les faits cités dans ce livre sont issus pour l'essentiel de ses dossiers personnels qu'il distillait lors de discussions avec Pauwels, lequel se chargeait le lendemain de rédiger le manuscrit.

 

Dans la foulée, Pauwels et Bergier lancent la revue Planète afin de combler l'attente des milliers de lecteurs. La revue connaît un véritable succès et devient un phénomène de société. L'aventure durera 8 ans, 41 numéros de 200 pages.

 

À travers ses écrits, Jacques Bergier a émis plusieurs théories liées à des domaines généralement exclus par la science officielle : phénomènes paranormaux, alchimie, civilisations disparues, OVNI, etc.

 

Pour lui, le cerveau humain dispose de pouvoirs quasi illimités, et l'humanité a établi des contacts avec des extra-terrestres, notamment par l'intermédiaire d'anciennes civilisations disparues.

 

Dans Les livres maudits, Bergier dit avoir vu à toutes les conférences consacrées à Planète « un groupe d'hommes en noir à l'aspect sinistre, toujours les mêmes », dont le rôle serait

« d'empêcher une diffusion trop rapide et trop étendue du

savoir ».

 

Il fait remonter l'existence de cette conspiration à la plus haute Antiquité, leur attribuant notamment la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie... 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0