Dermot Butler et Carl Nally. Circle of Deceit : A Terrifying Alien Agenda in Ireland and Beyond. Flying Disk Press, 2018.
David Cayton, directeur de l'Unité de recherche en pathologie animale, en avant-propos décrit l'enquête sur la mutilation d'un poney appelé Rascal.
Dès le début, ses efforts ont été contrecarrés par la police du Sussex qui craignait que s'ils divulguaient des détails, cela inspirerait des attaques du même genre.
Sa frustration de ne pas avoir pu obtenir le rapport post-mortem de l'animal l'a amené à penser qu'il y avait un haut niveau de collusion entre des entités officielles comme la police et le Collège royal vétérinaire afin de garder un secret absolu sur cette mutilation.
D'ailleurs un OVNI a été vu dans les environs quelques semaines avant la mort de Rascal, ce qui ajoute un mystère au mystère.
Cinq ans plus tard, en 2015, une vague de mutilations animales similaires s'est produite dans le nord de Leicester à Syston. Encore une fois, David croit que les autorités ont fait obstruction à toute autre recherche et ont avancé des explications ridicules afin de faire fuire les curieux.
Dermot et Carl racontent le cas du cheval mutilé Lady (généralement appelé Snippy dans les médias et les livres d'OVNI) qui a été découvert en septembre 1967 tout proche d'une petite zone radioactive du sol. C'était probablement le premier cas de mutilations animales liées aux ovnis, et dès les années 1970, les mutilations de bétail liées à l'apparition de mystérieux hélicoptères sont devenues si fréquentes dans certaines régions des États-Unis qu'elles ont fait l'objet du documentaire " A Strange Harvest" de Linda Moulton Howe en 1980.
Comme dans les cas britanniques, les autorités américaines se sont empressées de fournir des explications, affirmant que les incidents étaient dus à des prédateurs, des sectes, des satanistes ou des individus dérangés. Ils n'ont pas tenu compte des observations d'OVNI, d'humanoïdes ou d'hélicoptères fantômes dans leur voisinage et n'ont pas expliqué la chirurgie de type laser qui a été utilisée pour prélever sans effusion de sang les organes de ces animaux.
Dermot et Carl donnèrent ensuite des exemples de cas et d'incidents historiques qui se sont produits dans le monde entier jusqu'à nos jours.
Ils notent en particulier les enquêtes de Tony Dodd, chercheur sur les ovnis au Royaume-Uni, qui l'ont amené à croire que des fonctionnaires avaient été contraints de modifier leur témoignage sur de tels cas et que des preuves avaient été " perdues " dans le système.
C'est le point de départ de ce livre qui traite des nombreuses mutilations chirurgicalement précises d'agneaux et de moutons dans une ferme du comté de Derry, en Irlande du Nord, sur une période de vingt ans. La ferme de 120 acres appartenant à Gerald (Ger) McLaughlin comptait au moins 500 moutons morts et mutilés jusqu'en 2015.
Les autorités ont (à nouveau) imputé les mutilations à des prédateurs naturels ou à un culte rituel, mais elles n'ont pu identifier aucune cause certaine expliquant la mort de ces animaux. Les responsables ont ensuite déclaré que les moutons étaient morts de causes naturelles et ont réaffirmé que la vermine était responsable de la mutilation de leurs cadavres.
Les efforts de la famille pour amener la police, les politiciens, les organismes officiels et les organes de presse à examiner ces morts étranges sont documentés en détail.
La plupart du temps, on les ignorait ou on leur donnait des explications mondaines.
Même lorsqu'une équipe de sécurité privée a été payée pour effectuer une surveillance de nuit de la ferme en 2006, rien n'a été vu parce qu'ils sont partis soudainement à 2 h du matin sans aucune explication. En 2008, exaspérés, ils ont envoyé un rapport sur la mortalité animale à l'Union européenne. Cette pétition, comme toutes les autres, est tombée dans l'oreille d'un sourd.
Fin 2009, un être humain soupçonné de ces événements est mort et les tueries ont semblé cesser, mais au début de l'année suivante " l'enfer a éclaté ". Comme avant, l'accent semble avoir été mis sur la mutilation des langues des moutons et des agneaux. En mai, ils ont parlé au téléphone à une policière qui, par inadvertance, a lu sur son ordinateur qu'aucun appel ne devrait leur être adressé s'il s'agit de "cas sinistres".
Les McLaughlin ont écrit avec persévérance des lettres et des courriels aux fonctionnaires et aux organisations, mais ils sont restés sur leur faim.
Les auteurs et eux semblent indiquer qu'il s'agit là d'une preuve d'un total camouflage, mais c'est plutôt un signe que les autorités en avaient assez de dire que les incidents étaient dus à des causes mondaines et qu'il n'y avait rien d'autre à enquêter. Il n'y avait certainement aucune preuve qu'ils étaient liés aux OVNI ou à tout autre type de phénomène mystérieux.
Après avoir décrit d'autres cas dans le monde, on suppose qu'il y a une conspiration mondiale pour cacher ces faits et que des forces extraterrestres sont peut-être responsables de ces incidents.
Ils spéculent ensuite sur les mutilations humaines et les décès causés par des " intelligences techniquement supérieures " en alliance avec des opérations militaires secrètes. C'est ce qu'ils appellent le cercle de la tromperie qui maintient une chape de plomb sur cette situation.
Tous très circonstanciels mais néanmoins cauchemardesques !
Nigel Watson
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