Un OVNI géant au-dessus de Paris : interview de Jean-Charles Duboc - 2016

 

Jean-Charles Duboc était un commandant de bord sur Air France qui a fait un rapport sur l'observation d'un OVNI géant au-dessus de Paris le 28 janvier 1994. Cette incroyable observation a été confirmée par un radar.

 

L’observation 

 

Le vendredi 28 janvier 1994, les 24 passagers de l’Airbus A320-111, vol Air France n°AF 3532, piloté par le commandant Jean-Charles Duboc, s’envolent de Nice en destination de Londres.

 

 

Jean-Charles Duboc, Commandant de bord, est assisté de Valérie Chauffour, co-pilote. A 13h14, alors qu’ils sont en vol de croisière à l’altitude de 11900 m, aux environs de Coulommiers en Seine-et-Marne (60 kilomètres Paris), par d’excellentes conditions météorologiques, le chef steward, alors présent dans le poste de pilotage, signale un phénomène lui paraissant être un ballon météorologique. Son observation est aussitôt confirmée par le copilote. Jean-Charles Duboc qui le voit à son tour, pense tout d’abord qu’il s’agit d’un avion en virage à 45′ d’inclinaison. Très rapidement cependant, tous les trois s’accordent pour constater que ce qu’ils voient ne ressemble à rien de ce qu’ils connaissent.

 

 

L’excellente visibilité et la présence d’altocumulus permettent à Jean-Charles Duboc d’estimer que le phénomène est à l’altitude de 10500 m et à une distance d’environ 50 km. Compte tenu de son diamètre apparent, ils en déduisent que l’engin est de grande taille. Ils sont frappés par les changements de forme de l’engin qui leur apparait tout d’abord sous l’aspect d’une cloche de couleur brune, avant de se transformer en lentille de couleur brun-marron, puis de disparaître sur la gauche de l’appareil d’une façon quasi instantanée, comme s’il était devenu subitement invisible. Jean-Charles Duboc rend compte au centre de contrôle de la navigation aérienne de Reims qui n’a aucune information sur une quelconque présence de mobile aérien dans le voisinage. Cependant, en application de la procédure existante, Reims informe le Centre d’opérations de la défense aérienne (CODA) de Taverny de l’observation faite par l’équipage et demande à Jean-Charles Duboc d’appliquer dès l’atterrissage la procédure « Airmiss ». Le CODA a effectivement enregistré au même moment une piste radar initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-la-Pile correspondant en lieu et en heure au phénomène observé.

 

 

Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant 50 secondes, croise bien la trajectoire du vol AF 3532 et ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de l’équipage et des scopes radar. Les investigations menées par le CODA permettent à la fois d’exclure l’hypothèse du ballon météorologique et de connaître la distance précise de croisement des deux trajectoires et par conséquence de ramener à 250 m de long la taille approximative de l’engin. Il est à noter que le Centre régional de la navigation aérienne (CRNA) Nord, qui traite 3 000 mouvements par jour, n’a instruit que trois cas, dont celui du vol AF 3532, dans les sept dernières années.

 

 

Témoignage de Jean-Charles Duboc 

 

« Nous sommes en vol de croisière vers Coulommiers a , à 11 700 m d’altitude, par d’excellentes conditions météorologiques, avec une visibilité de 200 à 300 km b et une couverture nuageuse d’alto cumulus recouvrant la région parisienne.

 

 Un stewart se trouve dans le poste de pilotage à cet instant. C’est lui qui voit le premier un objet dans le ciel. Il s’exclame :  « Un ballon météo ! »

 

 

Ma copilote Valérie témoin l’identifie elle-aussi, dans un premier temps, comme un ballon météo.

 

 Je suis le troisième et le dernier à le voir. Par contre, je l’identifie comme étant un avion en virage à 45 ° d’inclinaison, en fait avant qu’il n’ait les ailes à l’horizontale…

 

 

L’excellente visibilité me permet ensuite d’estimer que cet objet plutôt étrange est à une distance de 46 km c , à une altitude d’environ 10 500 m d dans nos 10 h, c’est-à-dire au nord-ouest, pratiquement à la verticale de Paris.

 

 

Comme nous poursuivons notre route et que nous maintenons notre cap, nous l’avons alors dépassé et je peux remarquer sa couleur rouge brunâtre, avec des bords légèrement flous, et surtout une taille immense que j’estime à près de 1 000 m de diamètre e pour une épaisseur de 100 m ! En effet, à une telle distance, un avion de ligne n’est qu’un point minuscule ! Cet objet semble être un gigantesque disque, sans détails apparents, ni aile, ni gouvernes ou moteurs, que nous pouvons voir sous plusieurs angles pendant près de 1 minute. »

 

 

Jean-Charles Duboc

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