L’incroyable OVNI observé par Ronald Wildman en 1962

 

Cinq mois seulement après que Betty et Barney Hill se soient fait enlever par des extraterrestres en septembre 1961, un incident similaire s’est produit au Royaume-Uni.

 

Dans cette affaire, le témoin était un homme nommé Ronald Wildman. C’est aux premières heures du 9 février 1962 que Wildman a vécu une expérience extraordinaire, qui l’a amené à croire pleinement qu’il avait vu un OVNI de très près. Tellement étonné, et même légèrement perturbé, par ce qui s'est passé, Wildman a contacté la police locale.

 

C’est par la police que le ministère de l’air du Royaume-Uni (devenu aujourd'hui le ministère de la Défense) a entendu parler de cette histoire. La presse, qui avait été prévenue par un officier de police, a publié cette histoire lui donnant ainsi une intense couverture médiatique. Cela a toutefois eu des conséquences plutôt positives. En effet, la communauté ufologique et les chercheurs du Royaume-Uni se sont intéressés à cette affaire hors du commun afin de tenter de comprendre ce qui c’était passé et à ce que Wildman avait vu.

 

En cachette, l'armée surveillait de très près Wildman et l’expérience qu’il avait vécu. Tout cela peut être prouvé : l'ancien dossier du ministère de l'Air sur cet homme et sa rencontre a été rendu public et est accessible à quiconque aux Archives nationales de Kew, en Angleterre.

 

Le dossier Wildman, qui s’étend des années 1962 à 1964, se compose principalement de coupures de journaux, de divers numéros du magazine Flying Saucer Review (une publication très appréciée des passionnés d’OVNI en particulier dans les années 1960 et 1970) et d’autres bulletins d’information et revues sur le thème des soucoupes volantes. Le dossier contient quelque chose d'autre aussi, comme nous allons le voir maintenant.

 

Une semaine exactement après que le scandale provoqué par cette rencontre vécue par Ronald Wildman se soit calmé, un employé de la Royal Air Force britannique et des services de sécurité a rendu visite à la police locale afin de récupérer toutes les données dont elle disposait. Il convient de noter que le « P & SS » était une branche de l’élite de la Royal Air Force. Ses employés sont généralement impliqués dans des enquêtes sur les menaces terroristes contre l'armée. C’étaient des experts dans les domaines de la désinformation et de l'espionnage et dans le domaine du contre-espionnage. Le fait que le ministère de l’Air ait estimé qu’il était important que le P & SS examine le cas de Wildman en dit long sur sa crédibilité. Cela dit, examinons le rapport initial préparé par l’officier du P & SS, le sergent C.J. Perry. Il a écrit :

 

« À Aylesbury, le 16 février 1962, à 15 h 30, j’ai rendu visite à la police civile et demandé des informations sur un présumé incident impliquant une ‘soucoupe volante’. Les autorités de la police civile m'ont fourni toutes les facilités et, bien qu'aucun rapport officiel n'ait été établi, les détails de l'incident ont été consignés dans le registre des événements du commissariat.

 

Les détails sont les suivants : M. Ronald Wildman de Luton, chauffeur de voiture, roulait sur la route d'Aston Clinton vers 3 h 30, le 9 février 1962, lorsqu'il est tombé sur un objet ressemblant à un aéroglisseur volant à une trentaine de pieds (environ 10 mètres) au-dessus du sol. Alors qu'il s'approchait, il voyageait à une vitesse de 40 miles / h mais une force inconnue la ralentit jusqu’à ce qu’il atteigne une vitesse de 20 miles / h sur une distance de 400 verges. Puis l'objet a soudainement décollé. Il a décrit l'objet comme mesurant environ 40 pieds de large. Il avait une forme ovale et possédait un certain nombre de petits hublots autour de son rebord inférieur. Il émettait une lueur fluorescente mais n'était autrement pas éclairé. M. Wildman a signalé l'incident à une patrouille de police qui a informé le sergent de service, le sergent Schofield. Une voiture de patrouille équipée d’une radio a été dépêchée sur place mais aucune trace de la ‘soucoupe volante’ n’a été retrouvée. La police locale était d’avis que le rapport de M. Wildman était parfaitement authentique et que l’expérience n’était pas imaginaire. Ils ont vu qu'il était visiblement secoué. J'ai parlé au sergent Schofield et à l'un des gendarmes à qui l'incident a été rapporté. Tous deux étaient convaincus que M. Wildman était réellement bouleversé par son expérience. »

 

Ce rapport demeure très intéressant. Mais un rapport complémentaire établit par le servent Perry révèle davantage d’informations.

 

Ce rapport est souvent présenté que comme une référence passagère, mais est, du point de vue de cette histoire, extrêmement important. Après une nouvelle visite du sergent Schofield, le sergent Perry a écrit dans son rapport que la police n'avait pas mentionné une chose en particulier au cours de leur première discussion. À l’époque, la police ne pensait pas que c’était trop important. En effet, quand il a parlé de son histoire à la police, Ronald Wildman a indiqué qu’il était « confus à propos de l'heure ». Malheureusement, ces quelques mots n’ont pas particulièrement été relevé par la police. Ces mots suggèrent que Wildman n’avait gardé aucun souvenir de certains des événements qui s’était passé à ce moment-là comme si quelqu'un ou quelque chose lui avait effacé la mémoire.

 

La durée indiquée par M. Wildman était très différence par rapport à la durée réelle de tout cet événement.

 

Il y a un autre facteur important dans cette histoire : des copies du rapport du sergent Schofield sur l’incident de Wildman ont été envoyées à une division du ministère de l’Air appelée A.I. (Tech) 5 (b). « A.I. » signifie « Air Intelligence » (« renseignement aérien », en français). Il y a de nombreuses années, A.I. (Tech) 5 (b) a été intégré au sein des services de renseignement du ministère de la Défense.

 

A première il ne s’agissait que d’une banale affaire d’OVNI. Mais l’intérêt portée par les plus hautes autorités du pays indique qu’il y avait bien plus derrière toute cette affaire.

 

Cela nous apprend, une fois de plus, que les branches les plus secrètes des services militaires et de renseignement du Royaume-Uni s’intéressent très sérieusement au phénomène OVNI et à ses conséquences possibles pour notre civilisation.

 

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