Elle contactait des extraterrestres avec l’écriture automatique - Juin 2019

 

Frances Swan était une femme qui vivait à Eliot, dans le Maine, aux États-Unis. En mai 1954, elle avait affirmé qu’il était possible d’entrer en contact avec des êtres extraterrestres grâce à l'écriture automatique.

 

Le blog Psychic Elements nous a fourni une description détaillée de ce qu’est l’écriture automatique :

 

« L’écriture automatique, également appelée écriture spirituelle, est un don psychique et peut être l’une des capacités psychiques les plus faciles à développer. Réussir l'écriture automatique est une expérience puissante. L'écriture automatique est un moyen de canaliser les informations (y compris les prédictions et les prophéties) et l'énergie de l'esprit à travers l'écriture. C'est la capacité de laisser l'intuition de l'extérieur s'écouler à travers vous. L'écriture automatique est une forme d'intuition qui existe depuis des milliers d'années. Mais ce n’est pas avant la fin des années 1800 et le début des années 1900 qu’elle est devenue plus connue grâce à la diffusion mondiale du mouvement spirite. »

 

Le chercheur sur les ovnis Grant Cameron a déclaré : « Mme Swan a commencé à recevoir des messages en avril 1954 d'un groupe d’extraterrestres qui affirmaient être en orbite autour de la Terre dans deux grands satellites. Les deux principaux extraterrestres du groupe s’appelaient respectivement AFFA et PONNAR. Le premier commandait le navire M-4 et le second le navire L-11. Ces extraterrestres ont dit à Mme Swan qu'ils avaient une base sur la lune et qu'ils étaient ici pour mettre en garde contre de nombreuses initiatives et évolutions scientifiques terrestres telles que la mise au point d'armes atomiques. Ces messages ont été transmis pendant des décennies et ont même suscité l’intérêt du FBI, des services de renseignement de la marine et de la CIA. »

 

Il apparaît que les travaux de Swan avaient été indirectement portées à la connaissance du FBI par le contre-amiral à la retraite Herbert Bain Knowles. Il se trouvait être le voisin immédiat de Swan. Dans cette même rue, il y avait deux habitants particulièrement célèbres, Betty et Barney Hill, un couple d'Américains qui prétendit avoir été enlevé par des extraterrestres en 1961. Est-ce une coïncidence ?

 

Plus tard, Knowles est devenu membre du conseil d’administration du NICAP, le comité national d’enquête sur les phénomènes aériens (National Investigations Committee on Aerial Phenomena), créé en 1956. Knowles aida Swan à rédiger une lettre adressée au sénateur Margaret Chase Smith, à laquelle il avait personnellement souscrit. C’était une lettre qui décrivait les dons que possédaient Swan. De là, la lettre a été transmise au secrétaire à la Défense, qui l'a ensuite transmise au FBI, à la marine, à l'armée, à l'armée de l'air et enfin à la CIA. Pour ceux qui ne le sauraient peut-être pas, sous la direction du major Donald H. Keyhoe du Marine Corps (à la retraite), le NICAP était pratiquement obsédé par la théorie « interplanétaire » du phénomène OVNI.

 

Les archives du FBI sur Swan existent et fournissent les informations suivantes (ainsi que de nombreuses autres de nature différente) : « … Mme. Swan a déclaré qu'il y avait deux vaisseaux spatiaux à partir desquels elle avait reçu des messages. Ils ont été décrits comme ayant une largeur de 150 miles, une longueur de 200 miles et une hauteur de 100 miles… ces navires sont désignés par les lettres M-4 et L-11 et possédaient également des navires mères d’une longueur approximative de 150 à 200 pieds… il y a environ 5 000 de ces vaisseaux mères… 'Affa' est le responsable du commandant du navire M-4, qui appartient à la planète Uranus, et 'Ponnar', le responsable ou le commandant du navire L-11, qui appartient à la planète Hatann… »

 

Le FBI a poursuivi : « Ces contacts avec ‘Affa’ et ‘Ponnar’ visaient à protéger notre propre terre des destructions causées par l'explosion de la bombe atomique, de la bombe à hydrogène et de guerres de toutes sortes. ‘Affa’ et ‘Ponnar’ disaient que cela perturbait la force du champ magnétique qui entoure la Terre ... ‘Affa’ et ‘Ponnar’ travaillent actuellement dans la région de l'océan Pacifique en réparant des ‘lignes de faille’ qui risquent de se briser. »

 

Comme c'est presque toujours le cas avec les messages reçus en écriture automatique, ils n'ont pas tenu leur promesse initiale. Le mystérieux Affa avait assuré à Swan qu'il comparaîtrait personnellement devant des responsables de l'Office des renseignements de la marine (ONI) ou qu'il prendrait contact par d'autres moyens à une date donnée, au cours de l'été 1954. Ils ne l'ont visiblement pas fait.

 

La prédiction d’Affa envers Swan ne se réalisa pas non plus : ‘… la Terre va réellement finir comme le stipule la Sainte Bible vers 1956.’ Toutes les tentatives du personnel de l’ONI de contacter Affa par télépathie en compagnie de Swan ont également échoué.

 

Selon un rapport classifié préparé par le commandant Robert Friend du projet Blue Book, une réunion secrète s’est tenue le 9 juillet 1959 dans un bureau de la CIA à Washington sous la direction d’Arthur Lundahl, du Centre national d’interprétation de la photographie de la CIA (« National Photographic Interpretation Center »). Étaient présents à la réunion un représentant de l’Office of Naval Intelligence et sept officiers de la CIA. Trois jours avant la réunion du 9 juillet, un officier des services de renseignements de la marine, le commandant Larsen, avait discuté avec Lundahl de l’échec de l’expérience conjointement menée par Frances Swan et la Naval Intelligence au cours de l’été 1954.

 

Toutefois, il avait été encouragé à répéter l’expérience ce qui impliquait qu’il

« entre en transe », déclara, plus tard, R. Friend à l'écrivain et réalisateur Robert Emenegger.

 

Cette fois-ci, l’expérience fut un succès puisqu’une soucoupe volante est soudainement apparue sur les lieux.

 

La documentation sur cet incident ultérieur faisait état de l'observation d'un engin aérien décrit comme étant « rond avec un périmètre davantage lumineux que le centre ». Mais lorsque des contrôles ont été effectués avec des agents radar à Washington, « pour une raison inconnue, le radar s’était détourné de la direction dans laquelle ce vaisseau aurait été vu au moment précis de l'observation. »

 

Le rapport expliquait également que

 

« la marine indique que, grâce à ces contacts, Mme Swan a pu répondre à des questions techniques allant au-delà du niveau de ses études ou de ses antécédents. »

 

La marine n'a clairement jamais exclu ni réfuté tout ce qui s'était passé.

 

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