L’homme à qui il manque la plupart de son cerveau défi tout ce que nous pensions savoir sur la conscience - Juillet 2019

 

En 2007, des scientifiques ont rapporté qu’un Français d’une quarantaine d’années s’était présenté dans une clinique pour se plaindre d’une douleur à la jambe.

 

Enfant, il avait eu le même problème à cause des ventricules de son cerveau qui se remplissaient de liquide céphalo-rachidien, alors les médecins ont décidé de scanner son cerveau pour voir si cela ne causait pas de nouveau ses lamentations liées aux membres.

 

À leur grand étonnement, ils ont découvert que ses ventricules cérébraux étaient devenus tellement enflés de liquide qu’ils avaient remplacé pratiquement tout son cerveau, ne laissant qu’une mince couche corticale de neurones.

 

Pourtant, miraculeusement, l’homme était non seulement pleinement conscient, mais il vivait une vie riche et sans entraves, travaillant comme fonctionnaire et vivant avec sa femme et ses deux enfants, ignorant parfaitement le trou béant dans son cerveau.

 

Sa capacité à fonctionner sans la présence d’un si grand nombre de régions clés du cerveau auparavant considérées comme vitales pour la conscience soulève des questions majeures sur les théories existantes concernant le fonctionnement du cerveau et les mécanismes qui sous-tendent notre conscience.

 

 

Par exemple, les neuroscientifiques ont souvent affirmé qu’une région du cerveau appelée thalamus, qui transmet des signaux sensoriels au cortex cérébral, est indispensable à la conscience.

 

En effet, des recherches ont montré que les lésions du thalamus provoquent souvent le coma, tandis qu’une équipe de scientifiques a même réussi à “éteindre“ manuellement la conscience d’un patient épileptique en stimulant électriquement cette région du cerveau.

 

De même, des chercheurs ont montré qu’il est possible de provoquer la perte de conscience en utilisant des électrodes pour manipuler l’activité d’une région du cerveau appelée claustrum, qui reçoit les données d’une grande variété de régions du cerveau et communique largement avec le thalamus.

 

Il est donc clair que le fait qu’un homme ait été capable de maintenir sa conscience avec rien d’autre qu’un éclat de neurones corticaux pleut sur toutes les théories avancées par les nombreux neuroscientifiques qui ont cherché l’origine de la conscience dans la structure du cerveau. Elle peut, cependant, ajouter du poids aux arguments avancés par d’autres chercheurs qui prétendent que l’anatomie du cerveau n’est pas vraiment vitale pour la conscience, qui naît simplement par la façon dont les neurones communiquent les uns avec les autres.

 

 

 

Par exemple, une étude récente portant sur les modèles d’activité neuronale qui donnent lieu à des pensées a révélé que les neurones s’envoient rarement des signaux les uns aux autres par la voie la plus directe lorsqu’ils communiquent, mais explorent plutôt chaque connexion et canal possibles, produisant une impulsion complexe et hautement improvisée.

 

Cette idée est également à la base de ce qu’Axel Cleeremans a appelé la “Théorie de la plasticité radicale“, qui suggère que la conscience naît du fait que le cerveau réfléchit continuellement sur lui-même pour “apprendre” comment devenir conscient de soi.

 

Il ne fait aucun doute, cependant, qu’il reste encore toute une série de questions à résoudre et que la majorité des théories concernant la nature de la conscience ne sont pas encore pleinement développées. Le bon côté, c’est qu’au moins, nous savons ce qui faisait mal à la jambe de ce Français.

 


Le concept de la Conscience Intuitive Extraneuronale du Dr J.J. Charbonnier

Qu’est-ce que la conscience intuitive extraneuronale (CIE) ?

 

C’est une source d’informations accessible en-dehors de toute analyse. Une expansion de conscience. En ce sens, le 15 décembre 2014 est une date historique : pour la première fois, l’hypothèse d’une conscience totalement indépendante de la matière, qui agit sur le cerveau à la manière d’un nuage électronique sur un ordinateur, est reconnue officiellement dans une thèse de doctorat (soutenue à la faculté de médecine de Reims par François Lallier, thèse que j’ai dirigée), bousculant le concept d’un cerveau sécréteur de conscience.

 

 

J’ai nommé « conscience intuitive extraneuronale » ou CIE, cette source indestructible d’informations qui fait de chacun de nous un être unique, éternel et totalement relié aux différentes énergies spirituelles de l’Univers.

 

Cette hypothèse permet d’expliquer les expériences particulières vécues par certaines personnes au cours de leur arrêt cardiaque. À la lumière des témoignages d’EMP, le cerveau ne peut être qu’un récepteur d’informations extraneuronales, et ces informations - reliées à cette conscience que j’appelle « intuitive », délocalisée dans le temps et l’espace - persistent après la mort.

 

Ce concept permet aussi d’intégrer dans la normalité des phénomènes paranormaux : médiumnité, intuition, prémonition, télépathie, décorporation, vision à distance et autres perceptions dites extrasensorielles.

 

En quoi la CIE diffère-t-elle d’un état de conscience ordinaire ?

 

La CIE donne accès à des performances inaccessibles à notre conscience ordinaire ; à un champ de conscience universel qui contient l’ensemble des informations de l’Univers.

 

C’est ainsi que de nombreux récits « d’expérienceurs » évoquent une omniscience quand ils étaient dans la lumière de leur EMP. Alors que la conscience conventionnelle, que j’ai

appelé« conscience analytique cérébrale » (CAC), trie et traite toutes les informations sensorielles reçues en se référant à celles qui sont déjà stockées.

Elle nous localise dans l’espace et le temps. Quand la CAC est activée, la CIE est inhibée : dès que le filtre cérébral se met en marche, il y a blocage des informations relatives à la conscience intuitive extraneuronale, trop dissonantes pour être acceptées par notre conscience ordinaire. 

 

 

Comment cette forme de conscience entre-t-elle en jeu dans les ateliers de TCH ?

 

L’idée centrale de ces ateliers, qui recourent à l’hypnose, est de ralentir l’activité électrique du cerveau, afin de faciliter l’accès à cette source d’information extrasensorielle. Car dès que la CAC est inhibée (pendant le sommeil, le coma, l’anesthésie générale, l’arrêt cardiaque, l’hypnose, la méditation, la transe chamanique, l’utilisation de substances psychotropes comme le LSD, l’ayahuasca, l’iboga), la CIE entre en action.

 

C’est un éveil !

 

La TCH cherche donc à mettre en communication la CIE des participants avec celle de leurs défunts, via l’hypnose.

 

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