Un énorme nuage inexpliqué de radiations qui a balayé l’Europe en 2017 est attribué à l’une des plus grandes installations nucléaires de Russie, selon NewScientist.
Située entre la Volga et les montagnes de l’Oural, la fuite provenant de l’installation de développement nucléaire de Mayak a libéré jusqu’à 100 fois plus de rayonnement dans l’atmosphère que la catastrophe de Fukushima.
Des scientifiques italiens ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme le 2 octobre, lorsqu’ils ont remarqué une déferlante de ruthénium-106 radioactif dans l’atmosphère. Cela a été rapidement corroboré par d’autres laboratoires de contrôle à travers l’Europe.
Georg Steinhauser, de l’Université Leibniz de Hanovre en Allemagne, dit avoir été “stupéfait” lorsqu’il a remarqué l’événement.
La surveillance de routine détecte plusieurs fuites radioactives chaque année, la plupart du temps à des niveaux extrêmement faibles de radionucléides utilisés en médecine. Mais cet événement était différent.
“Le ruthénium-106 était unique en son genre. Nous n’avions jamais rien mesuré de tel auparavant”, a dit Steinhauser. –NewScientist
Après la détection de la radioactivité, l’Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire de Paris a rapidement conclu que la source la plus probable de la fuite était l’installation Mayak – ce que les autorités russes ont nié à l’époque, laissant plutôt entendre que la source pourrait avoir été les émissions d’une batterie de radionucléides satellite lors d’une rentrée atmosphérique.
Après la détection de la radioactivité, l’Institut de radioprotection et de sécurité nucléaire de Paris a rapidement conclu que la source la plus probable de la fuite était l’installation Mayak – ce que les autorités russes ont nié à l’époque, laissant plutôt entendre que la source pourrait avoir été les émissions d’une batterie de radionucléides satellite lors d’une rentrée atmosphérique.
Après avoir étudié 1300 mesures de centaines de stations de surveillance à travers l’Europe, Steinhauser et ses collègues ont constaté que les niveaux de rayonnement étaient “entre 30 et 100 fois plus élevés que ceux mesurés après Fukushima”.
La fuite était inhabituelle parce que le rejet se limitait au ruthénium radioactif. “S’il y a un accident de réacteur, on s’attendrait à ce qu’il y ait rejet d’isotopes radioactifs de nombreux éléments différents “, dit M. Steinhauser.
La raison exacte pour laquelle un élément aussi spécifique a été libéré était un mystère jusqu’à ce que Steinhauser apprenne qu’une installation de recherche nucléaire italienne avait commandé du cérium 144 de Mayak avant l’incident.
“Il y a plusieurs indications que la libération de ruthénium-106 était liée à cette commande”, dit-il. –NewScientist
Commentaire : un astéroïde a fait disparaître les dinosaures de notre planète, le nucléaire détruira notre civilisation dans les prochaines décennies et les extraterrestres ne pourront constater que les dégâts !!
“C’était en effet assez alarmant”, a déclaré M. Steinhauser.
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