L'hypothèse d'un univers holographique où tout y est relié - Juillet 2019

A l’Université de Paris une équipe de recherche conduite par le physicien Alain Aspect (né en 1947, Professeur à l’Ecole Polytechnique) a fait une découverte majeure, probablement la plus étonnante du XXème siècle. Or vous n’en avez probablement jamais entendu parler dans vos journaux du soir.

 

En fait seules les revues scientifiques de haut niveau auront été à même de rapporter l’événement, qui va certainement bouleverser le monde scientifique.

 

Donc, le physicien Alain Aspect a démontré que les particules sub-atomiques, comme des électrons, ne sont pas des éléments séparés mais en fait sont des aspects d’un ensemble extrêmement vaste qui leur permet de se manifester de manière corrélée, quelle soit la distance qui semble les séparer, que ce soit deux centimètres ou deux années-lumière.

 

De nombreux physiciens se sont mis en quête d’explications pouvant cadrer avec cette découverte.

 

Basil Hiley, qui travaille au Birbeck College, a déclaré au sujet des découvertes de Alain Aspect « … elles indiquent que nous devons nous préparer à envisager une approche radicalement différente de la réalité. »

 

Les physiciens David Bohm (1917-1992, Université de Londres) et Karl Pribram se sont accordés sur ce point essentiel.

David Bohm, a déduit des travaux de Aspect que la réalité objective au sens où nous l’entendions n’existe pas, qu’en dépit de sa matérialité apparente, l’univers n’est au fond qu’un fantasme, un gigantesque hologramme magnifiquement détaillé.

 

Sans revenir ici sur la fabrication d’un hologramme, rappelons que chaque morceau d’une plaque holographique contient la totalité de l’information originale.

 

Cette observation nous conduit à rejeter la démarche scientifique qui consistait jusqu’ici à scinder la chose observée en autant de parties possibles. Un hologramme nous enseigne plutôt que l’univers ne peut pas être compris de cette manière.

 

Si l’on tente de fragmenter quelque chose qui a été conçu comme un hologramme, on n’obtiendra pas les parties qui le composent mais chaque fragment se présentera comme une totalité plus petite.

 

David Bohm propose cette image pour expliquer sa pensée : imaginez un aquarium rectangulaire dans lequel se trouve un poisson. Cet aquarium n’est pas placé directement dans votre champ de vision. Une représentation de l’aquarium, avec son poisson, vous est transmise par deux caméras, l’une est dirigée vers la face avant, l’autre filme par un côté.

En regardant les deux écrans de contrôle de ces caméras, vous avez l’impression de voir deux poissons évoluer.

Au bout d’un moment, vous réalisez que les « deux » poissons évoluent de manière totalement synchrone.

Si vous n’avez pas encore compris qu’il s’agit du même poisson, vous commencez à vous demander comment ils se communiquent leurs changements de directions.

 

Et David Bohm explique que c’est exactement ce qui se passe quand on observe les particules selon les enseignements de l’expérience d’Alain Aspect :

 

il n’y a pas de transmission d’information, seulement un niveau de réalité différent. Il ajoute que les particules sub-atomiques nous paraissent distinctes uniquement parce que nous ne percevons qu’une partie de leur réalité.

Ces particules ne sont pas des éléments distincts mais des facettes d’une unité profonde et sous-jacente, tout aussi indivisible que la représentation d’une image sur un hologramme. C’est ainsi qu’on en arrive à la conception d’un univers holographique.

 

 

Dans un univers holographique, le temps et l’espace ne sont pas des données irréductibles. Parce que des concepts comme la localisation n’ont plus de sens dans un univers où rien n’est vraiment séparé, le temps et l’espace tri-dimensionnel, comme les images du poisson sur les écrans de contrôle, doivent également être considérés comme des projections d’un agencement plus profond.

 

A son niveau le plus subtil, la réalité est une sorte de super-hologramme dans lequel le passé, le présent, et le futur, existent simultanément.

 

Ce qui veut dire qu’en disposant des outils adéquats, il puisse être possible un jour d’atteindre le niveau de réalité super-holographique, et d’y percevoir des scènes d’un passé très reculé. La question reste ouverte de savoir ce que renferme également ce super-hologramme.

 

Le paradigme holographique de Bohm et Pribram explique la plupart des

phénomènes « paranormaux », « psychique »‘, et « para-psychologiques » par l’inter-connexions de toutes choses, et des esprits humains, avec Tout ce qui Est, la Création, le Super Cosmos Mental, la Force, etc.

 

La fameuse « synchronicité » de Carl Jung et les « événements hasardeux » ont en fait une symétrie sous-jacente et sont des « coïncidences déterminées. »

 

Accessoirement, la « vision à distance » fait partie de ce que ce nouveau paradigme peut permettre d’expliquer.

 

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