La NASA croit avoir repéré des rayons cosmiques venus d’un univers parallèle

La mission Anita menée par la NASA en Antarctique a repéré des rayons cosmiques dont l’origine se situerait dans un univers parallèle au nôtre, où tout serait inversé.

 

C’est une extraordinaire découverte qui bouleverse toutes nos certitudes cosmiques.

 

Notre univers aurait un double, un reflet, peut-être même ne serait-il qu’une « bulle » parmi d’autres, comme le suggérait la théorie des multivers évoquée dès 1440 par Nicolas de Cues, mais dont nous n’avions jusqu’ici aucune preuve scientifique.

 

Or, comme le suggère le très sérieux « New Scientist » qui dévoile leurs extraordinaires travaux, Peter Gorham et son équipe viennent peut-être de repérer en Antarctique les signaux d’un monde parallèle.

 

Le physicien participe, sous l’égide de la NASA, à l’opération Antarctic Impulsive Transient Antenna (Anita) qui traque grâce à un ballon équipé de capteurs, les rayons cosmiques auxquels notre planète est exposée. Et si les recherches se déroulent sous les latitudes inhospitalières de l’Antarctique, c’est qu’ici, l’absence totale ou presque d’ondes radio permet une observation quasi parfaite du phénomène.

 

Mais qu’a donc découvert Peter Gorham là-bas ?

 

À l’occasion de vols réalisés en 2006 et 2014, les capteurs du ballon de l’expérience Anita ont enregistré un phénomène défiant les lois de la physique. Des rayons cosmiques ont bien été repérés, mais plutôt que de se déplacer du haut vers le bas, ils sont apparus en sens inverse. Du bas vers le haut, comme s’ils étaient sortis de la glace.

 

Un univers miroir où tout serait inversé

 

On a d’abord cru à une anomalie technique, puis les scientifiques ont avancé une autre hypothèse : les rayons capturés par la mission Anita ont-ils pu être émis à l’aplomb du pôle Nord, ont traversé la Terre pour ressortir par le pôle Sud ?

Supposition logique, mais qui se heurte aux lois de la physique : les neutrinos de basse énergie ont la capacité d’effectuer un tel parcours à travers la matière. Or les rayons analysés par la NASA en Antarctique sont constitués de particules de haute énergie qui n’ont pas les mêmes caractéristiques.

 

Pour les scientifiques, il ne peut y avoir alors qu’une seule explication : ces particules voyageraient à l’envers non pas dans l’espace mais dans le temps, et auraient pour origine un univers parallèle au nôtre, apparu lui aussi lors du big bang, mais où tout serait inversé : le cours du temps, la gauche et la droite, le haut et le bas…

 

Les chercheurs veulent y croire, eux qui, depuis 2016, passent vainement en revue toutes les données collectées par le ballon d’Anita à la recherche d'une erreur informatique ou d'interprétation. A cette heure, l'ébouriffante théorie d'un univers parallèle reste la seule explication scientifique...

 

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