Astéroïde en approche : La NASA se prépare à ce qu’un astéroïde nous frôle plus près que la Lune

 

L’astéroïde découvert en 2011 mesure 49 mètres (160 pieds) et a été jugé « potentiellement dangereux » par la NASA.

La roche spatiale passera à proximité le 1er septembre à une distance de 71 805 km, soit un cinquième seulement de la distance qui nous sépare de la Lune (384 399 km), selon le Center for Near Earth Object Studies (CNEOS) de la NASA.

L’astéroïde passera à proximité de la Terre à une vitesse stupéfiante de 29 375 km/h, mais il passera sans encombre devant notre planète.

 

Même dans la très faible probabilité qu’il touche la Terre, avec ses 49 mètres, il ne constituerait pas une menace significative, provoquant une explosion similaire à celle de Tcheliabinsk.

 

En 2013, une météorite de 20 mètres a explosé au-dessus de Tcheliabinsk, en Russie, brisant des vitres et faisant plus de 1 000 blessés.

 

Mais malgré sa petite taille, la NASA a décrit le futur rocher spatial comme un « astéroïde potentiellement dangereux ».

 

L’agence spatiale a déclaré : « Les astéroïdes potentiellement dangereux (PHA) sont actuellement définis sur la base de paramètres qui mesurent le potentiel de l’astéroïde à faire des approches menaçantes de la Terre. »

 

« Plus précisément, tous les astéroïdes ayant une distance minimale d’intersection d’orbite (MOID) de 0,05 au ou moins sont considérés comme des PHA ».

 

C’est également un objet géocroiseur (Near Earth Object, NEO), ce qui donne à la NASA l’occasion idéale d’étudier l’histoire du système solaire.

 

NASA explique sur son site internet Jet Propulsion Laboratory (JPL) : « Les NEO sont des comètes et des astéroïdes qui ont été poussés par l’attraction gravitationnelle de planètes proches sur des orbites qui leur permettent d’entrer dans le voisinage de la Terre. »

 

« L’intérêt scientifique pour les comètes et les astéroïdes est dû en grande partie à leur statut de débris résiduels relativement inchangés du processus de formation du système solaire il y a quelque 4,6 milliards d’années. »

 

« Les planètes géantes extérieures (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) se sont formées à partir d’une agglomération de milliards de comètes et les morceaux restants de ce processus de formation sont les comètes que nous voyons aujourd’hui. »

 

« De même, les astéroïdes actuels sont les restes de l’agglomération initiale des planètes intérieures qui comprennent Mercure, Vénus, la Terre et Mars ».

 

Si les chances qu’un astéroïde majeur frappe la Terre sont faibles – la NASA estime qu’il y a une chance sur 300 000 chaque année qu’une roche spatiale susceptible de causer des dommages régionaux frappe – la perspective dévastatrice n’est pas impossible.

 

C’est pourquoi il existe maintenant des projets qui pourraient sauver la Terre des astéroïdes.

 

 

La NASA étudie actuellement l’astéroïde Bénou, où son vaisseau spatial OSIRIS-Rex est arrivé l’année dernière.

 

La NASA y envoie son vaisseau OSIRIS-Rex en partie pour recueillir plus d’informations sur la roche spatiale, qui mesure 500 mètres de long.

 

La NASA craint que l’astéroïde, qui a le potentiel d’anéantir un pays sur Terre, ne frappe notre planète dans les 120 prochaines années, le prochain survol étant prévu pour 2135.

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