Hoax d'une abduction - Octobre 2020

 

Ne vous laisser pas prendre au piège de ce montage vidéo très réussi mimant une abduction.

Le montage CGI est excellent, mais il ne s'agit pas d'ufologie !

 

Par contre, posez-vous la question lors d'apparition d'extraterrestres que ceux-ci ne vous jouent pas le même tour, ou un genre de saynète bien préparé et structuré dans l'objectif de nous transmettre un message, nous ridiculisant un peu plus à chaque fois !

 

De toute façon ne cherchons pas à comprendre leur technologie qui leur permet de matérialiser devant nos yeux divers personnages drôlement accoutrés et des vaisseaux aux formes épurées correspondant à notre vision moderne et futuriste de notre technologie !

 

Les hologrammes existent déjà, mais j'évoquerai plutôt dans ce cas d'un hologramme composé d'une "matière" qui n'est certainement pas d'origine terrestre !

 

 


Principe de l'hologramme 

 

Il s'agit de bâtir des interférences entre la même lumière cohérente qui s'est réfléchie sur un objet et celle de la source.

 

On prend une plaque photographique et on prend un faisceau laser scindé (avec des miroirs semi-réfléchissants) en deux faisceaux cohérents. On en envoie un directement sur la plaque et l'autre sur l'objet à holographier où il est réfléchi sur la plaque. Les interférences entre les deux faisceaux vont imprimer une image 3D sur la plaque. Pour restituer l'image, il faut envoyer un faisceau laser sous la plaque. Contrairement à une photographie où seule l'intensité est enregistrée sur la plaque, l'hologramme contient également une notion de distance (phase de l'onde) qui résulte de l'interférence avec le second faisceau.

 

Principe de fonctionnement

 

Pour comprendre le principe de fonctionnement nous allons décrire l'enregistrement d'un hologramme mince d'une scène qui ne comporte qu'un seul point réfléchissant la lumière. Cette description est seulement schématique et ne respecte pas les échelles entre les objets et les longueurs d'onde. Elle ne sert qu'à comprendre le principe.

 

 

 

Enregistrement de l'hologramme

 

Dans l'animation gif ci-dessus on éclaire la scène avec des ondes planes venant de gauche. Une partie de cette lumière est réfléchie par le point représenté par un rond blanc.

 

Seules les ondes réfléchies vers la droite ont été dessinées.

 

Ces ondes sphériques s'éloignent du point et s'additionnent avec les ondes planes qui illuminent la scène.

 

Là où les sommets coïncident avec des sommets et les creux avec des creux, il y aura un maximum d'amplitude.

Symétriquement, quand des sommets coïncident avec des creux, l'amplitude sera moindre. Il faut remarquer qu'il y a des points de l'espace qui correspondent toujours à un maximum d'amplitude et d'autres qui correspondent toujours à un minimum d'amplitude.

 

On place une surface photosensible à l'endroit indiqué par des pointillés.

 

La surface sensible subira un maximum d'exposition là où l'amplitude est maximale et moins là où l'amplitude est minimale.

Après traitement adéquat de la plaque, les zones très exposées deviendront plus transparentes que les zones moins exposées.

 

Dans la figure nous avons entouré de pointillés les zones qui deviendront plus opaques.

 

[NB : Il est intéressant de remarquer que si, pendant l'exposition, la plaque se déplace d'une demi longueur d'onde, une bonne partie des zones aura changé de peu exposé à plus exposé et réciproquement. Dans ce cas l'enregistrement échouera.]

 

 

Lecture de l'hologramme

 

 

On éclaire l'hologramme avec des ondes planes venant de gauche.

 

La lumière passe par les « trous » non opaques de l'hologramme, et chaque « trou » donne naissance à des ondes demi-sphériques qui se propagent à droite de la plaque.

 

Dans l'animation gif ci-dessus nous avons dessiné uniquement le sommet de la partie plus intéressante de ces ondes.

 

On constate que les ondes qui sortent des trous de la plaque s'additionnent pour donner des fronts d'onde sphériques similaires à ceux produits par la lumière diffusée par le point lumineux.

 

Un observateur placé à droite de l'hologramme voit de la lumière qui semble sortir d'un point placé là où se trouvait le point réfléchissant. Ceci est dû au fait que l'hologramme ne laisse passer – ou favorise – que la lumière qui a la « bonne » phase au « bon endroit ».

 

 

Un objet à la place d'un seul point

 

Dans la réalité, la lumière réfléchie par une petite partie d'un objet (le point de l'exemple précédent) est faible et ne peut que rendre des zones de l'hologramme un tout petit peu plus opaques ou transparentes.

 

Ceci n'empêche pas la création des fronts d'onde demi-sphériques lors de la lecture de l'hologramme.

 

Seulement l'observateur trouvera que le point n'est pas très brillant.

 

Un deuxième point réfléchissant ajoutera, lors de l'enregistrement, ses propres zones un peu plus claires ou sombres.

 

À la lecture, le deuxième jeu de zones claires et sombres créera un autre ensemble de fronts d'onde demi-sphériques qui sembleront sortir de la position où se trouvait le deuxième point.

 

Si le point se trouvait plus loin de la plaque, on le « verrait » plus loin et réciproquement.

 

L'hologramme a enregistré l'information tridimensionnelle de la position des points.

 

Un objet étendu n'est autre chose qu'un ensemble de points. Chaque zone ponctuelle de l'objet crée des zones plus ou moins grises qui s'ajoutent sur la plaque. Chaque ensemble de zones grises crée, à la lecture, des ondes demi-sphériques qui semblent sortir du « bon » endroit de l'espace : nous revoyons l'image (virtuelle) de l'objet.

 

Dans la pratique ce type d'hologramme – mince et avec éclairage perpendiculaire – est très peu utilisé car les émulsions sensibles sont plus épaisses que la longueur d'onde. De plus les hologrammes droits donnent aussi des images réelles (dans le sens optique du terme) gênantes à la lecture.

On parle maintenant de la possibilité de stocker des données avec la mémoire holographique !

 

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