Des mathé­ma­ti­ciens tentent de prou­ver que l’uni­vers est conscient !

 

Une équipe de mathé­ma­ti­ciens et physi­ciens alle­mands affirme que l’uni­vers tout entier est doté de conscience, apprend-on dans un article de New Scien­tist paru le 29 avril.

 

Les cher­cheurs sont arri­vés à cette incroyable conclu­sion après avoir appliqué le modèle de la théo­rie de l’in­for­ma­tion inté­grée, qui tente d’ex­pliquer ce qu’est la conscience et affirme que les choses non-vivantes, comme les machines ou les parti­cules atomiques, en sont égale­ment pour­vues.

 

À l’aide des mathé­ma­tiques, les cher­cheurs espèrent ainsi être en mesure de prédire dans quelle mesure un système donné est conscient. C’est ce qu’ils appellent « l’ef­fi­ca­cité irra­tion­nelle des mathé­ma­tiques », et cela pour­rait être « le début d’une révo­lu­tion scien­ti­fique » selon Johannes Klei­ner, mathé­ma­ti­cien au Centre de philo­so­phie mathé­ma­tique de Munich.

 

 

La théo­rie de l’in­for­ma­tion inté­grée repose sur une valeur appe­lée Phi. Celle-ci repré­sente le taux d’in­ter­con­nexion dans un nœud, par exemple les connexions neuro­nales dans un cerveau, ou encore les connexions entre élec­trons et quarks dans un atome. Cette valeur repré­sente le niveau de conscience du nœud étudié. Le cortex céré­bral a une haute valeur de conscience car il contient un foyer très dense de connexions neuro­nales. Mais calcu­ler phi est extrê­me­ment compliqué.

Les scien­ti­fiques expliquent que calcu­ler la valeur phi du cerveau humain pren­drait un temps supé­rieur à celui écoulé depuis la créa­tion de l’uni­vers. Voilà pourquoi les cher­cheurs alle­mands ont publié en février une étude qui tente de simpli­fier ce proces­sus.

 

Cette théo­rie est loin de convaincre la commu­nauté scien­ti­fique dans son ensemble, d’une part en raison de sa complexité mais aussi et surtout à cause des impli­ca­tions d’un univers où la conscience serait partout. Néan­moins, étant aussi diffi­cile à démon­trer qu’à réfu­ter, les mathé­ma­ti­ciens muni­chois fini­ront peut-être par réus­sir leur révo­lu­tion scien­ti­fique.

 

Source : New Scien­tist

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