La quête de l'intelligence extraterrestre persiste et les hypothèses étranges mais fascinantes ne manquent pas non plus. Actuellement des scientifiques suggèrent une théorie différente, à savoir que l'existence extraterrestre peut se développer à l'intérieur des étoiles.
Une nouvelle étude menée par les physiciens Luis Anchordoqui et Eugene Chudnovski de l'Université de New York indique la perspective d'une soi-disante "vie nucléaire".
Tous deux écrivent dans leur article :
"La vision actuelle de l'existence biologique nous assure qu'elle se développe dans des circonstances appropriées, à de basses températures d'atomes et de molécules à la surface de la terre. On pense que toute existence extraterrestre possible sur Terre imiterait la vie régulée par la biochimie des acides nucléiques, des protéines et des sucres. En allant à l'encontre de ce dogme, nous soutenons que c'est un mode d'existence évolué qui peut se produire dans les étoiles, comme notre Soleil.
Les recherches actuelles suggèrent que l'existence extraterrestre a besoin d'espèces à base de carbone qui vivent dans un monde basé sur l'eau avec des types supérieurs capables de métaboliser l'oxygène. Les deux types de vie sur Terre ont la même biochimie essentielle.
Les composés biologiques, cependant, ne sont pas thermodynamiquement stables. L'existence doit être considérée comme un hypercycle complexe (ADN codant pour les protéines, les protéines supportant l'auto-réplication de l'ADN, l'ADN codant pour les protéines, etc.) qui peut vivre éternellement tant que l'énergie libre est accessible et tant que l'auto-réplication est plus rapide que le mort des porteurs d'informations. Les mutations dans la chaîne de connaissances permettent une sélection naturelle et une adaptation pour des animaux plus complexes, démontrent les chercheurs.
L'hypothèse des deux scientifiques indique que des particules hypothétiques se forment ensemble pour construire des "colliers cosmiques" qui peuvent s'avérer être une caractéristique constitutive de l'existence nucléaire dans les étoiles. Les colliers cosmiques peuvent être des équivalents stellaires d'ADN et d'ARN nucléaires qui façonnent le fondement de l'existence organique ici sur Terre.
Les humains n'ont pas encore détecté ces chaînes interstellaires, mais la nouvelle étude affirme qu'elles peuvent se former dans des configurations unidimensionnelles, bidimensionnelles et tridimensionnelles, en grande partie de la même manière que les atomes se lient pour former des molécules organiques par des liaisons chimiques.
Ces systèmes cosmiquement compliqués vivront assez longtemps dans le four nucléaire intense au cœur de l'étoile pour se reproduire, absorber l'énergie de fusion et donc potentiellement la force de l'étoile.
Cette hypothèse controversée est intrigante, en particulier lorsque les scientifiques supposent que ces organismes extraterrestres nucléaires auto-reproducteurs pourraient faire évoluer des connaissances au-delà des nôtres. "Parce qu'ils évolueraient très rapidement, ils pourraient trouver un moyen d'explorer le cosmos au-delà de leur étoile, comme nous l'avons fait", a déclaré Chudnovsky. "Ils pourraient voyager entre les étoiles. Peut-être devrions-nous rechercher leur présence dans l'espace. "
Écrire commentaire