Baptiste Friscourt – Une Hypothèse de Recherche : le lien entre les OVNIs et la transcommunication instrumentale

"Certains enregistrement de TCI ne rentrent pas dans le cadre d’un dialogue avec les morts, mais suggèrent une communication avec “Autre chose” et ce sans lien avec un type de croyance ou d’identification à des figures mythologiques.

De plus, la TCI semble ne fonctionner que s’il y a un “opérateur” enregistrant les données. La communication avec la source du phénomène OVNI est pour l’instant restée inefficace, cependant, récemment, la subjectivité du témoin, son état mental et son ressenti a été montré comme ayant une influence sur le phénomène observé, y compris sur son apparition.

 

Est-il possible d’utiliser la TCI pour expliquer le phénomène OVNI ?"

 

Baptiste Friscourt


UNE HYPOTHESE DE RECHERCHE : LE LIEN ENTRE LES OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES ET LA TRANSCOMMUNICATION INSTRUMENTALE

 

B.F.     , le 20/6/2020

 

VERSION 2

 

CONTEXTE:

 

Phénomène OVNI : si les témoignages peuvent remonter très loin dans le temps, l’étude des Ovnis est un domaine de recherche indépendant depuis les années 40, constituée de programmes de recherche gouvernementaux et bénévoles, répartis inégalement sur l’ensemble de la planète, dont la méthodologie s’appuie sur l’analyse de données radar, témoignages, traces photographiques ou matérielles, d’objets volants non identifiés (OVNI).    

 

Pour le moment, la recherche sur les OVNI (appelée ufologie) n’a pas permis de vérifier une ou plusieurs hypothèses expliquant tous les phénomènes rapportés par les témoins. Sur les milliers d  témoignages, entre 5% et 2% des cas restent inexpliqués alors qu’une abondance de données corroborées est ou a été disponible pour l’analyse des cas.

 

La transcommunication instrumentale (TCI) est une méthode de recherche utilisant un phénomène physique, où des informations sous formes binaires, auditives ou visuelles sont stockées sur un support constitué de données pré-existantes ou vierge, au moment de leur enregistrement, remplaçant ou se superposant aux données pré-existantes, sans que la source de ces données soit a priori visible.    

 

Plus rarement, il peut s’agir de l’enregistrement direct d’une voix entendue aussi par le témoin, mais là aussi sans source visible.

Les premières formes de TCI ont été accidentelles, découvertes à la réécoute d’enregistrements, à partir des années 50.

Le domaine de cette recherche est aujourd’hui très inégalement réparti dans le monde, principalement à cause de tabous culturels. Il n’y a pas à ma connaissance de groupes gouvernementaux de recherche, si ce n’est peut-être au Vatican, qui a donné son aval à l’utilisation de la technique. Les autres chercheurs sont des bénévoles ou tirent profit de leur recherche, facturant des entretiens avec des voix qu’eux, ou les auditeurs de l’enregistrement, définissent comme étant les voix de personnes décédées. 

 

Les enregistrements disponibles aujourd’hui n’ayant jamais été catalogués ou étudiés de façon globale, le domaine de recherche reste très compliqué à voir dans son ensemble, cependant seule l’hypothèse du dialogue avec les morts est utilisée pour expliquer la présence des enregistrements.

 

RESUME:

 

Certains enregistrement de TCI ne rentrent pas dans le cadre d’un dialogue avec les morts, mais suggèrent une communication avec “Autre chose” et ce sans lien avec un type de croyance ou d’identification à des figures mythologiques. De plus, la TCI semble ne fonctionner que s’il y a un “opérateur” enregistrant les données. La communication avec la source du phénomène OVNI est pour l’instant restée inefficace, cependant, récemment, la subjectivité du témoin, son état mental et son ressenti a été montré comme ayant une influence sur le phénomène observé, y compris sur son apparition. Est-il possible d’utiliser la TCI pour expliquer le phénomène OVNI?

 

Mots clés : Physique quantique, Transcommunication Instrumentale, OVNI, UFO, TCI, modèle d’univers

 

1.INTRODUCTION

 

Les deux domaines, la TCI et le phénomène OVNI, me semblent aujourd’hui piégés par leurs propres limites.

D’un côté, la TCI est cantonnée à des activités mercantiles dont la moralité peut être discutable, la recherche en elle-même limitée à de rares équipes, et liée uniquement à la problématique de la vie après la mort.

D’un autre côté, les témoignages d’OVNIs évoluent au fur et à mesure des époques que traverse l’humanité, présentant à la fois une forme mimétique avec les réalisations humaines tout en montrant des capacités techniques bien au-delà de ce qui est techniquement possible, et même concevable, et des apparitions que l’on aurait considéré comme faisant partie des légendes folkloriques ou des textes religieux il y a plusieurs siècles, qui relèveraient d’objets ayant des aptitudes quantiques à des échelles macroscopiques.

 

2.CORPS

 

La dimension psychologique dans les deux domaines prend de plus en plus le pas sur la simple analyse des données matérielles, qui se montre toujours de façon assez frustrante dans une zone grise depuis soixante-dix ans.

De plus avec l’avènement des technologies numériques, toute preuve supposée peut avoir été contrefaite, quand bien même une preuve indiscutable apparaîtrait, je crains que le déni et le doute soit tel qu’elle serait reléguée au rang de faux car “trop bonne pour être vraie”.

De plus, on peut constater avec le temps une course aux systèmes de détection dans les deux domaines, où l’on utilise de meilleures caméras, de meilleurs dispositif de rendu, de meilleurs enregistrements, une observation plus poussée des traces physiques, sans que cependant cela permette d’expliquer les phénomènes, mais en complexifiant et en augmentant la technicité de ces recherches.

Le rapport du témoin, dans les deux cas, semble devenir mineur par rapport aux preuves analysées, alors même que les deux phénomènes semblent tendre vers un plus grand aspect psychologique.

 

L’avènement de la physique quantique au XX ème siècle, avec ses propriétés physiques contredisant les phénomènes macroscopiques, ne s’est jamais vraiment répandu dans la population malgré les multiples efforts des auteurs de science-fiction, d’auteurs d’articles scientifiques et d’émissions de télévision pour vulgariser le domaine.

85 ans après l’invention du concept d’intrication quantique, la très grande majorité du public ne peut pas se représenter de quoi il s’agit, et donc ne peut comprendre les implications de cette découverte. La mise au point des paradoxes n’a fait qu’empirer les choses, en utilisant des métaphores virant à l’absurde pour transposer les propriétés quantiques de groupes ondes/particules à des corps macroscopiques.

La complexité mathématique des calculs en jeu et la haute spécialisation nécessaire pour les maîtriser piègent aussi les chercheurs, augmentant la distance avec le public alors que dans le même temps l’enseignement obligatoire enseigne la science du XIX ème siècle et les mathématiques du Vème siècle avjc.

 

Une des propriétés physique fondamentale de la physique quantique est le rôle de l’observateur. Dans toute la physique newtonienne, l’observateur est neutre, il n’interagit pas avec l’action, il est un témoin objectif de ce qu’il se passe.

Dans la physique quantique, l’observateur définit ce qu’il voit par ses moyens de perceptions. C’est un renversement complet du paradigme qui nous permet de représenter le monde dans notre intellect.

Spécifiquement, dans le cadre du phénomène OVNI et de la TCI, cela indique le rôle du témoin dans l’observation. Cet élément n’est pas nouveau. Dès les années 60 des groupes se forment en cherchant des moyens de déclencher  l’observation d’un OVNI, mais malheureusement l’absence de la science dans ce domaine provoque l’afflux de gurus, manipulateurs et profiteurs qui utilisent des suggestions pour leurrer des témoins, noyant le sujet dans des prophéties, religiosités, voire des sectes.

C’est encore aujourd’hui un problème majeur de ce type d’expérience, la présence d’un autre observateur étant nécessaire pour confirmer l’absence d’hallucination, mais les deux observateurs pouvant interagir l’un avec l’autre; se suggérant consciemment ou non l’observation, nécessitant un troisième observateur instrumental pour conserver une objectivité.

 

Un autre problème de l’étude du phénomène OVNI est la passivité du système d’analyse. Un événement se produit quelque part, doit être remonté à l’équipe de recherche puis doit être analysé. Il s’agit d’une science observationnelle soumise aux mêmes problèmes que les autres sciences observationnelles, mais avec la difficulté supplémentaire de l’absence totale de prédictibilité des événements, et l’impossibilité de provoquer ces événements pour les étudier de façon systémique. Il manque la boîte de Pétri qui nous permettrait d’enchaîner des observations d’ovnis en modifiant les conditions initiales pour pouvoir déduire quelles seraient les modalités d’interactions avec les phénomènes OVNI.

 

Certaines pistes sont déjà explorées depuis de nombreuses années et peuvent être tracées loin dans l’histoire des cultures qui les hébergent, mais de fait elles sont mêlées à des mythes et légendes et faire la part des éléments narratifs et la part du protocole expérimental effectif demanderait une recherche à part entière.

 

Depuis les recherches de Russel Targ sur les perceptions extra-sensorielles, nous avons des premiers éléments nous permettant de mettre au point un protocole, d’ailleurs particulièrement simple, pour que notre esprit accède à des informations latentes, non localisées, exogènes et atemporelles.

Ce qui aurait dut être une révolution scientifique s’est terminée par une décision politique d’arrêt du financement des recherches causée par une mauvaise présentation des résultats de peur de l’incrédulité des décideurs politiques, malgré le fait que tous les contre-examens du protocole aient échoué à le faire invalider.

Les pistes de recherches actuelles de Russel Targ sur la synchronicité rejoignent d’ailleurs de façon intéressante le modèle d’espace-temps proposé par Philippe Guillemant, modèle qui aurait la capacité d’intégrer et d’expliquer ces phénomènes.

 

3.CONCLUSION

 

Dans toute l’histoire de nos sciences, on peut voir le même phénomène se reproduire de façon cyclique. Une théorie basée sur des corollaires permettant d’expliquer le fonctionnement d’une partie du monde se développe, s’enracine, jusqu’à rencontrer des faits observationnels qui la contredisent. Elle mute alors en une autre, permettant de lier ces faits avec la représentation du monde. Cela fait plusieurs décennies que nous savons que ce phénomène est en train de se produire, les physiques actuelles tendent à essayer de se coordonner entre elles de façon à redéfinir un modèle de représentation plus cohérent que plusieurs modèles superposés les uns aux autres, selon l’échelle de l’observation ou l’observateur.

 

Il en est probablement de même pour tous les autres domaines de la recherche, ainsi que pour les domaines de recherches sans chercheurs, parce que les crédits de recherche dans ce domaine n’existent pas, les articles ne sont pas valorisés, ou par manque d’intérêt pour un domaine où les publications sensationnalistes saturent l’espace.

 

J’en suis venu à étudier ce problème car je suis enseignant.

Il y a deux ans, j’ai organisé une foire aux questions avec mes 400 élèves.   

 Deux questions sont revenues à chaque fois.

Est-ce qu’il y a une vie après la mort, et est-ce que les extra-terrestres existent. Deux mois plus tard, CNN diffusait les vidéos de l’incident du Nimitz tandis que je menais une recherche sur la TCI.

La problématique se pose donc auprès de la population.

Et pour y répondre, nous aurons besoin de physiciens, d’ingénieurs, de techniciens, de neurologues, de sociologues, de psychiatres, de philosophes, d’historiens, d’enquêteurs, et d’artistes travaillant ensemble pour permettre de créer un nouveau modèle rendant cohérentes les observations de ces 70 dernières années, le faire intégrer à nos civilisations, et, peut-être, réaliser qu’en fait, les OVNI et les échos de voix désincarnées de la TCI, sont les deux faces d’un même objet, reliées ensemble par une nouvelle conception du monde, loin du marasme des théories du complot et fausses vérités.

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

 

LAGRANGE P. “Ovnis et theorie du complots” Le Monde Diplomatique, Juillet 2009

 

GUILLEMANT P; et MEDALE M., “A unique but flexible space-time could challenge multiverse theories”, accepted for publication in Annals of physics on 24th May, 2019

 

VALLEE J. “Wonders in the Sky: Unexplained Aerial Objects from Antiquity to Modern Times” Tarcher. 2010 ,

 

BRUNE F. “Les morts nous parlent” , Le Félin, 1988

 

TARG R. “Limitless mind” New World Library,  2010

 

4 AUTEUR

 

Baptiste Friscourt

 

Education Nationale, Académie d’Amiens

baptiste.friscourt@gmail.com

Recherche sur les processus cognitifs liés à la projection mentale de représentations.

Professeur d’arts plastiques

 

 

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