Majestic 12 est le nom de code, selon les croyants en l’origine extraterrestre du phénomène OVNI, d’un comité secret composé de scientifiques, de chefs militaires et de fonctionnaires formé en 1947 sous la direction du président américain Harry S. Truman. L’existence du MJ-12 a été niée par le gouvernement américain, qui insiste sur le fait que les documents suggérant son existence sont des faux. En fait, le FBI a enquêté sur les documents, et a conclu qu’il s’agissait de faux. Même les avis de nombreux chercheurs et passionnés d’OVNI sont partagés : certains affirment que les documents sont authentiques et soutiennent la théorie de la conspiration, déclarant que le FBI (étant une agence gouvernementale) n’admettrait pas l’authenticité des documents si des ordres présidentiels lui ordonnaient de faire des copies pour les présenter comme des faux ; tandis que d’autres maintiennent qu’il s’agit de faux, déclarant que des erreurs sont apparentes dans leur forme et leur chronologie.
La très mystérieuse organisation du Majestic 12 n’a pas d’existence officielle. Mais selon certains enquêteurs en ufologie, elle constituerait un groupe secret formé en 1947 par des scientifiques, des chefs militaires et des personnes influentes du gouvernement américain, sous l’impulsion du Président des Etats-Unis, Harry S. Truman. Des documents dont l’authenticité a été remise maintes fois en question seraient pourtant des indices majeurs de la réalité de la cellule Majestic, dont la particularité serait de collaborer avec des entités extraterrestres.
ROSWELL : LE DÉCLENCHEUR INITIAL
Majestic 12, Majic 12 ou MJ12, autant d’appellations pour une même cellule secrète dont les racines remonteraient à l’après-guerre et au crash d’un ovni à Roswell en juillet 1947. C’est cette année là que le 33ème président des USA, le très stratégique Harry Truman dont le mandat fut marqué par de nombreux événements historiques majeurs – les bombardements atomiques sur 2 villes japonaises, la fin de la 2ème guerre mondiale ou encore le début de la guerre froide avec l’URSS – aurait pris la décision de mettre sur pied une organisation clandestine de premier ordre. Son successeur, Dwight Eisenhower, semble avoir été mis au courant de la création du Majestic 12 puisque de nombreuses sources affirment que ce dernier aurait par la suite finalisé la formation de l’équipe durant l’année 1953.
En juillet 1947, l’affaire Roswell aurait poussé Truman à fonder le Majestic 12 pour enquêter au coeur du phénomène ovni et apporter des réponses adaptèes à la menace potentiellement élevée qu’engendrait la présence récurrente d’Aliens sur la Terre. Sous le nom de code MJ-12, des hommes issus des instances fédérales et gouvernementales, mais aussi des responsables militaires et des scientifiques de très haut niveau, auraient été choisis pour étudier dans la plus parfaite clandestinité les activités des extraterrestres, de plus en plus fréquentes et remarquées depuis la seconde guerre mondiale.
Le crash supposé d’un ovni non terrestre prés de Roswell au Nouveau-Mexique aurait alors constitué leur premier investigation ; les membres du MJ-12 auraient été chargés de récupérer les débris de l’ovni sur les lieux ainsi que les corps d’entités venues de l’espace. Depuis lors, chaque épisode d’ovni confirmé serait suivi de très près par les experts du MJ-12, archivant chaque nouveau cas dans des dossiers classés top secret. Disposant de fonds conséquent pour mener à bien leurs missions, les hommes du MJ-12 représenteraient donc selon certains ufologues un véritables gouvernement fantôme parallèle d’une puissance considérable. La cellule du MJ-12 serait même le pilier principal sur lequel repose le secret du gouvernement américain concernant les ovnis.
OBJECTIF : LE MAINTIEN DU SECRET
Le groupe MJ-12 serait donc composé de 12 membres occupant de très hautes fonctions et tenus au secret sur la question ovni. Les enquêteurs spécialisés qui estiment crédible l’existence de cette organisation clandestine affirment que la cellule compte régulièrement parmi ses membres le Secrétaire de la Défense américaine en poste, le directeur de la CIA et le Général de l’USAF (armée de l’air US), ainsi que quelques scientifiques parmi les plus brillants de leur génération. L’objectif premier de ces 12 hommes : étudier dans le plus grand secret toutes les manifestations liées aux ovnis et dissimuler à tout prix l’existence de créatures venues d’autres planètes. Devant tant de mystères, plusieurs ouvrages s’intéressant à ce supposé gouvernement fantôme ont été publiées dans le monde anglo-saxon ; la cellule MJ-12 s’est alors rapidement retrouvée associée à la théorie du complot gouvernemental. Certains chercheurs indépendants désignent en conséquence le MJ-12 comme un véritable gouvernement mondial invisible, qui décide des grandes orientations de la planète, en coopération avec des extraterrestres. Les hommes du Majestic 12 seraient ainsi rentrés en contact avec des entités exotiques et auraient initié une phase de collaboration avec les Aliens. Certaines décisions gouvernementales ayant une influence sur le plan mondial seraient ainsi décidé avec des Aliens très influents, dissimulées au grand public grâce aux nombreuses bases américaines non déclarés, dont certaines sont habitables jusqu’à plusieurs kms sous terre.
La Zone 51, c’est dans cette base militaire que serait conservée l’ovni endommagé après le crash de Roswell, ainsi que tout matériel extraterrestre récupéré par les services secrets du MJ-12.
Certains corps d’entités venus de l’espace seraient également étudiés sur place, d’autres étant maintenues en vie pour diverses expériences biologiques et génétiques se tenant dans des laboratoires prudemment construits dans les entrailles de la Terre. Quelques races Aliens supérieures logeraient également dans les entrailles de la Zone 51, décidant en collaboration avec le MJ-12 de la stratégie à adopter pour communiquer sur le sujet ovni. Des appareils expérimentaux utilisant une technologie extraterrestre sont fréquemment mentionnés par les passionnés, qui campent parfois des semaines entières à proximité de la base dans l’espoir d’apercevoir ces prototypes décoller de la Zone 51.
La base de Dulce, pourrait elle aussi représenter un lieu d’habitation clandestin pour des Aliens coopérant avec les membres du MJ-12 ; elle est soupçonnée de dissimuler dans son immense complexe souterrain plusieurs niveaux accueillant des races extraterrestres. Des dizaines de sorties secrètes menant vers l’extérieur permettraient à ces occupants venus de l’espace de faire décoller et atterri en toute discrétion des ovnis de forme circulaire ou triangulaire.
TRANSFERT DE TECHNOLOGIE ET ACCORDS SECRETS
Restait pour les enquêteurs à s’interroger sur les motivations des deux parties à collaborer de concert. Une majorité d’experts spécule sur des échanges d’informations et de technologies entre des extraterrestres et le MJ-12 : les membres du Majestic obtiendraient de précieux renseignements sur de nouveaux modes de propulsion interstellaire ou sur la fabrication de matériaux inédits offrant au gouvernement américain plusieurs années d’avance sur le reste du monde dans le secteur de la recherche et du développement aéronautique.
En échange, le Majestic autoriserait certaines races ETs à se déplacer à leur guise sur l’ensemble du territoire sans être inquiétées. Pire, certains chercheurs estiment que le MJ-12 les aurait autorisé à pratiquer des mutilations sur du bétail et également des enlèvements de civils.
« Selon le courant conspirationniste de l’ufologie, le gouvernement américain aurait fait alliance avec des Aliens dans le but d’asservir la Terre et de fournir des cobayes humains. De fait, il existerait un gouvernement fantôme, extraterrestre, dirigeant les gouvernements nationaux. L’État fédéral aurait conclu un accord en 1947, à la suite de l’affaire Roswell, avec des EBE (entités biologiques extraterrestres) en échange d’un transfert de technologie. Il aurait ainsi fourni des bases souterraines et donné le droit d’enlever des citoyens américains pour leurs expériences », qui revient sur la mise en place de la conspiration pratiquée en collaboration avec des créatures non-terrestres : « les transferts de technologie auraient commencé en 1954 dans les domaines de l’informatique, de la biologie (le génome et clonage). En 1957, des fonds auraient été débloqués pour aménager les bases. À partir de cette date, les gouvernements s’assurent l’aide de scientifiques, dont les astronomes, pour nier l’existence des ovnis. Des bases souterraines sont alors implantées en Union Soviétique ainsi qu’en France et en Australie ».
Dans cette optique, le Majestic 12 représenterait l’interface invisible entre les ovnis et les responsables humains les plus haut placés de la planète, qui décident en secret des grandes orientations du monde.
Dans les années 60, des sources plus ou moins crédibles annoncent que le directeur du MJ-12 est le patron de la CIA, mais aussi du KGB, renforcée l’influence supposée mondiale de l’organisation. La guerre froide et les risques d’un conflit nucléaire entre les États-Unis et la Russie n’auraient été d’ailleurs qu’un leurre pour détourner les populations mondiales du véritable enjeu qui se tramait alors : la mise en place d’un gouvernement occulte tout puissant, composé d’humains mais aussi d’entités extraterrestres, dont le but ultime est d’obtenir la mainmise sur le monde. Des rumeurs affirmeraient même qu’en 1962, l’aide technologique des Aliens a permis la construction d’un vaisseau spatial soviéto-américain qui se serait posé sur Mars… dès 1963 !
LA POLÉMIQUE DES MICROFILMS
Mais si tout ceci n’était que pure spéculation, aucun document officiel prouvant l’existence du MJ-12 n’ayant pu être proposé au public et aux médias. L’affaire Majestic bascule finalement en juin 1987, quand l’existence de documents relatifs à un groupe appelé Majestic 12 est révélée par William Moore lors du Symposium du MUFON à Washington DC. L’enquêteur indépendant présente un document de 8 pages, initialement récupéré sous la forme d’une pellicule photographique déposée dans une enveloppe au domicile de Jaime Shandera, le producteur d’une station de télévision de Los Angeles, en décembre 1984.
Les pages top secrètes semblent confirmer l’existence du groupe MJ-12, effectivement censée coordonner les recherches et maintenir un secret absolu sur le problème des ovnis. Cette pellicule d’un modèle 35mm contient un document microfilmé datant du 18 novembre 1952, adressé au président Eisenhower.
Le microfilm revient tout d’abord sur la genèse de la création du Majestic avec le crash de Roswell :
« Le 24 juin 1947, un pilote civil volant au-dessus des Cascades Mountains dans l’État de Washington observait 9 aéronefs en forme de disque volant en formation à une très grande vitesse. Bien que ce ne soit pas la première observation connue de ce type d’objets, ce fut la première à monopoliser une aussi grande attention dans les médias publics. Des centaines de rapports d’observation d’objets similaires suivirent. Beaucoup d’entre eux émanaient de sources militaires hautement crédibles. Ces rapports résultaient d’efforts indépendants poursuivis par divers services militaires pour établir la nature de ces objets dans l’intérêt de la défense nationale. Un grand nombre de témoins furent entendus et il y eut beaucoup de tentatives vaines d’utilisation d’avions pour poursuivre en vol ces disques dont beaucoup attestaient la réalité. Malgré ces efforts, aucun indice substantiel n’avait été recueilli avant qu’un fermier local ne rapporte le crash d’un de ces disques dans une région reculée du Nouveau-Mexique, située environ à 120 kms au nord-ouest de la base aérienne de Roswell. Le 7 juillet 1947, une opération secrète fut montée pour assurer la récupération des débris de l’engin en vue d’une étude scientifique. Au cours de l’opération, une expédition de reconnaissance fit la découverte de 4 petits humanoïdes ayant été apparemment éjectés du vaisseau avant qu’il ne s’écrase. Ceux-ci étaient tombés à terre à environ 3,2 kms du site du crash. Les 4 étaient morts et sérieusement décomposés du fait de l’action des prédateurs et de l’exposition aux intempéries durant environ une semaine avant qu’ils ne soient découverts. Une équipe spéciale de scientifiques fut chargée d’emmener les corps afin de les étudier. Les débris de l’épave furent acheminés en divers endroits. Les témoins civils et militaires de la région furent débridés et il fut donné à de nouveaux reporters une version de l’histoire selon laquelle l’objet n’était qu’un ballon météo expérimentale mal guidé. Une analyse des 4 corps fut menée par le Dr Bronk. La tentative de conclusion de ce groupe fut que quoique ces créatures furent d’apparence proche de l’humain, les processus biologiques et d’évolution responsables de leur développement étaient apparemment complètement digérants de ceux observés ou postulés chez l’Homo sapiens. L’équipe du Dr Bronk suggéra le terme d’Entités Biologiques Extraterrestres ou EBE et l’adopta comme le terme standard de référence pour ces créatures avant qu’une désignation plus définitive ne vienne un jour à être désignée. Comme il était virtuellement certain que cet aéronef n’était pas originaire d’aucun pays de la Terre, de considérables spéculations furent concentrées autour de la question de leur point d’origine et des moyens utilisés pour parcourir de telles distances. Mars était et demeurait une possibilité, quoique certains scientifiques, comme le Dr Menzel, affirmait que nous avions vraisemblablement affaire à des êtres issus d’un autre système solaire. De nombreux exemples de ce qui apparut comme une forme d’écriture, furent retrouvés parmi les débris. Les efforts fournis pour les déchiffrer se révélèrent vains. Également vains furent les efforts déployés pour déterminer la méthode de propulsion ou la nature du mode de transmission de la source d’énergie du vaisseau ».
DES PREUVES À L’AUTHENTICITÉ DOUTEUSE
Toujours d’après Moore, les documents microfilmés évoquent le crash d’un autre ovni d’origine et de conception extraterrestre. Devant la recrudescence des apparitions inexpliqués pouvant provoquer la panique, le MJ-12 aurait décidé d’imposer une culture du secret absolu concernant la présence d’intelligences extraterrestre sur notre planète :
« Le 6 décembre 1950, un second ovni, heurta la terre à une grande vitesse dans la région de El Indio Guerrero, à la frontière entre le Texas et le Mexique, après avoir suivi une longue trajectoire au travers de l’atmosphère. Avant qu’une équipe de chercheurs ne soit parvenue sur les lieux, ce qu’il restait de l’objet avait été complètement incinéré. Le plus de matériel qu’il fut possible de récolter, fut acheminé pour études jusqu’aux installations de Sandia au Nouveau-Mexique. Les implications sur la sécurité nationale sont d’une importance continue, en ce qui concerne les motivations et les intentions de ces visiteurs qui demeurent inconnus. De surcroît, une recrudescence dans l’activité de surveillance de ces vaisseaux commença en mai, continuant tout l’automne de cette année et laissant à penser que de nouveaux développements étaient imminents. C’est pour ces raisons, aussi bien pour d’évidentes considérations internationales et technologique, que pour le besoin suprême d’éviter à tout prix la panique du public, que le groupe MJ-12 décidé de maintenir les plus strictes précautions de sécurité, sans interruptions au cours des différentes administrations. »
Reste que les fameux documents révélés par Moore ont officiellement déclarés comme « comportements frauduleux » par le FBI après une enquête détaillée. Bien sûr, les conspirationnistes expliquent que les conclusions du FBI étaient inévitable… étant donné que cette agence fédérale fait également partie du complot ! Mais la crédibilité des documents subit une nouvelle attaque lorsque des ufologues eux-mêmes remirent en cause leur authenticité ; des chercheurs ont ainsi réussi à démontrer qu’une des pages du microfilm, un mémo signé du président Truman datant du 24 septembre 1947 autorisant la création de la cellule Majestic 12 est un trucage effectué à partir d’une vraie signature du président et d’un faux mémorandum. En 1993, d’autres documents provenant d’une source anonyme seront également critiqués par la communauté ufologique, peu convaincue par ces nouvelles preuves de l’existence d’un gouvernement fantôme mis au point par le MJ-12.
La plus grande suspicion est donc de mise dès lors qu’il s’agit d’étudier de soi-disant documents top secret émanant d’une organisation clandestine.
Fantasme ou réel complot mondial ?
Depuis les années 2000, le MJ-12 fait encore parler de lui dans certains cercles spécialisés, mais l’histoire a pris une tournure différente et plus inquiétante encore : les représentants humains appartenant à cette cellule secrète auraient décidé de ne plus cautionner les enlèvements et autres crimes commis par les Aliens et seraient donc en guerre contre leurs anciens alliés extraterrestres.
La fin de la collaboration entre les Aliens et le MJ-12 auraient donc engendré de nouvelles tensions interplanétaires constituant une menace sérieuse pour l’humanité. En définitive, il est bien délicat de préjuger de l’existence réelle de l’organisation gouvernementale du MJ-12. Soit le secret a été parfaitement respecté et les membres de la cellule oeuvrent depuis plus d’un demi siècle à maintenir le silence sur le phénomène ovni, soit le MJ-12 n’est qu’un fantasme d’ufologue dont la légende perdurait encore de nos jours.
LA CONTROVERSE DE MAJESTIC 12
Sans pouvoir préjuger de la question de l’existence des ovnis, la présence de MJ-12 parmi les institutions fédérales est en soi une toute autre question. Le FBI ouvrit une enquête le 15 septembre 1988, soit l’année suivant la publication d’Opérations spéciales du comité Majestic-12. Le 30 novembre suivant, le bureau des investigations spéciales de l’US Air Force confirma au FBI que les documents étaient des faux. Mais plusieurs auteurs et personnalités phares de la théorie du complot pensent qu’il s’agit d’une conspiration du silence.
À en croire les Opérations spéciales du comité Majestic-12, cette agence aurait été fondée le 24 septembre 1947, peu après le supposé crash d’ovni à Roswell, sur recommandation du Dr. Vannevar Bush et du Secrétaire à la Marine des États-Unis James Forrestal par un décret-secret — procédure d’exception aux USA — du président Harry S Truman. Le but de cette agence aurait été de décrypter les principes de certaines technologies, voire d’appliquer des techniques dites de rétroconception (reverse engineering) sur le matériel déjà récupéré. Le premier directeur de cette agence, aurait été le célèbre Vannevar Bush, docteur du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, qui a occupé durant l’année 1947 le poste de PDG de la société AT&T. La création de cette agence n’apparaît dans aucun texte officiel, ni dans l’organigramme de la défense des États-Unis. Ce qui n’a rien d’étonnant étant donnée la nature du secret…
La mort du Secrétaire Forrestal le 22 mai 1949 aurait laissé une place vacante jusqu’au 1er août 1950, date à laquelle le Général Walter B. Smith aurait été désigné comme remplaçant permanent.
Les documents relatifs au MJ 12 furent présentés à la presse en juin 1987 par l’ufologue américain William Moore , – ufologue qui s’intéressa de près au cas Roswell et principal propagateur de la théorie du complot et du conspirationnisme -, au cours du symposium annuel du MUFON (Mutual Ufo Network), une des principales associations ufologiques américaines. Les documents seraient parvenus sous forme microfilmée (35 mm.) en 1984 à un ami producteur de Moore, Jaime Shandera. Ce dernier et W. Moore s’étaient associés dans une recherche tous azimuts de documents officiels concernant les ovnis. Le film aurait révélé un document de huit pages adressé au président Dwight Eisenhower et rédigé par le contre-amiral Roscoe Hillenkoetter. Voici la transcription du texte qui accompagnait la révélation faite au président, de l’existence du groupe MJ et de l’identité de ses membres, dont la personnalité et les parcours seront étudiés plus avant :
La question de la validité
Beaucoup d’auteurs avaient formulé l’hypothèse, bien avant la mise à jour des documents MJ, qu’une organisation ultra-secrète para-gouvernementale, gérait le fait ovni et la politique de secret à ce sujet. On trouve trace de cette idée dans le livre de Edward J. Ruppelt, « Face aux soucoupes volantes ». Le lieutenant Ruppelt, né en 1922 et décédé d’une crise cardiaque en 1959, avait été entre 1951 et 1953, le directeur du projet Blue Book, prétendument chargé de l’étude des observations d’ovnis. Relevé de ses fonctions en 1953, Ruppelt s’efforça de briser le silence gouvernemental concernant le sujet. Ces propos sont donc parés d’une certaine crédibilité, attendu qu’il fut dès les années cinquante et de par ses fonctions, étroitement lié au phénomène ovni. « Un seul groupe de gens a eu accès à nos archives. Il ne s’agissait pas de fanatiques ni d’écrivains de pacotille, mais de savants engagés par le gouvernement : des spécialistes des fusées, des physiciens nucléaires et des experts des renseignements. Ils s’étaient groupés pour étudier nos rapports parce qu’ils avaient la conviction que certains de ceux-ci, ceux des lumières de Lubbock en particulier, concernaient vraiment des véhicules interplanétaires ». Comme nous le verrons dans une prochaine partie, d’autres témoignages évoquèrent le même type d’organisation, ainsi que le très haut degré de classification du dossier par le gouvernement américains.
Ainsi, la révélation de l’existence de ces documents connurent un grand retentissement et furent recueillis le 15 septembre 1988 par l’antenne du FBI à Dallas (Texas). Une enquête administrative fut mise en œuvre afin de déterminer la validité de ces documents et la raison de leur étalage dans les médias, le FBI étant le principal organe de contre-espionnage des États-Unis. Le 30 novembre 1988, le FBI affirma avoir déterminé de façon certaine que les documents MJ étaient des faux, mais l’agitation ne cessa pas pour autant dans le monde ufologique qui ne put manquer d’être troublé par les personnalités des différents membres, tous très liées au sujet ovni. Il convient cependant de noter, de prime abord et à la décharge des sceptiques, que les documents MJ ayant été expédiés à Jaime Shandera sous forme micro-filmée, personne n’eut jamais en main les documents originaux, ce qui en soit n’établit pas de façon absolue que le mémorandum soit un faux, mais relativise cependant les certitudes des plus acharnés défenseurs du conspirationnisme américain. C’est Philip Klass, éditeur de la revue « Skeptics Ufo Newsletter » et ardent négateur du sujet ovni, qui porta les critiques les plus décisives sur les documents, particulièrement sur le mémorandum au Secrétaire à la Défense James Forrestal, signé par le président Truman. Klass constate que sur chacune des signatures de Harry Truman, le « T » dépasse du bas du texte et il note également que le président avait coutume d’apposer sa signature assez loin du corps du texte alors que ces caractéristiques ne se retrouvent pas sur le document MJ. Philip Klass retrouve ainsi une lettre du président en date du 1er octobre 1947, comprenant une signature identique à celle des documents MJ. La proportion de chances pour qu’une signature soit reproduite deux fois de façon parfaitement identique étant infinitésimale, les détracteurs du crash de Roswell en déduisirent que les documents étaient faux. Il est certain que les plus grandes réserves sont à formuler à l’égard de William Moore, qui aurait reconnu avoir travaillé pour le renseignement américain et contribué à la désinformation à ce sujet, mais aussi concernant le producteur Jaime Shandera, collaborateur de Moore, Charles Berlitz, co-auteur de « The Roswell incident » et malheureusement compromis dans des recherches burlesques sur le triangle des Bermudes et l’ « énigme » de l’Atlantide ainsi que Richard Doty alias « Falcon », informateur de Moore, ex-membre de l’AFOSI (Air Force’s Office of Special Investigations, organe de contre-espionnage de l’armée de l’Air américaine) et qui avait livré dès 1983 au journaliste Linda Moulton Howe, des informations similaires à celles contenues dans les documents MJ. Il est cependant indéniable que les mêmes réserves formulées quant aux travaux de dénégation systématique du fait ovni par le Dr. Menzel sont à adresser à Philip Klass qui occupe le premier rang outre-Atlantique, parmi les sceptiques acharnés dont l’obstination laisse à croire que cette activité est conceptuelle voire téléguidée, comme furent infiltrés dès leurs origines les principaux groupes ufologiques.
L’ufologue Richard D. Nolane a recensé certains autres points de détails qui contribuèrent à jeter le discrédit sur les documents MJ. « – Le système de datation n’est pas tout à fait celui utilisé à cette époque par les militaires – La base de Roswell, Roswell Army Air Base en 1947 puis Walker Air Force Base par la suite, n’est pas toujours correctement nommée. – Le document MJ-12, censé être destiné au nouveau président des États-Unis, est d’une rédaction plutôt négligée, comportant trop de fautes de frappe. – Les grades de certains des militaires cités sont faux, ce qui paraît étrange dans un document militaire. – Il n’y a aucune trace d’un décret-loi du président Harry Truman daté du 24 septembre 1947 dans les archives de la Truman Library. – Selon ce qu’on a appris du crash de Roswell après l’apparition des documents fin 1984, et des recherches menées ces dernières années sur le témoignage de Kenneth Arnold et d’autres de cette époque, le texte comporte un certain nombre d’erreurs ou d’approximations inconcevables dans un document de ce niveau. – Présence anormale d’une formule de salutation dans un mémorandum. »
Il n’en reste pas moins que de nombreux témoignages viendront ultérieurement étayer la théorie du secret militaire et les prétendus membres du groupe Majestic 12 exercèrent réellement des activités très sensibles en lien avec le monde du renseignement, la recherche et le développement scientifico-militaire au plus haut niveau de l’État. Les documents MJ, dont la qualité de détails et de cohérence est frappante, sont peut-être le moyen utilisé par les détenteurs de cet hypothétique secret pour discréditer par avance d’éventuelles révélations qui auraient pu apparaître comme fondées. De par sa conception, tout semble indiquer que ce document ne saurait être l’initiative isolée d’un mystificateur en manque de publicité, mais une entreprise subtile d’action de désinformation, attendu que le meilleur moyen de brouiller les pistes est d’être parti-pris du débat en mêlant le vrai au faux, la réalité à la contrefaçon. Ce type de propagande destinée à orienter l’opinion est caractéristique de certaines opérations de désinformation orchestrées par de grandes centrales de Renseignement. C’est l’opinion de Stanton Friedman qui déclara :
« Je ne connais aucune preuve permettant de déterminer l’origine des documents… William Moore m’a appelé, en décembre 1984, après avoir développé le film reçu par Jaime Shandera contenant le « briefing » Eisenhower et le mémorandum Truman et Forrestal. C’était bien entendu trop explosif pour être publié sans preuve. Le fait que Menzel appartienne au MJ-12 rendait l’affaire plutôt suspecte, car il n’avait en apparence qu’une simple vie de professeur d’université. En 1986, je me suis rendu à Harvard et à Princeton afin de consulter les archives Menzel et Forrestal. C’est alors que j’ai découvert la double vie de Menzel. Au total je me suis rendu dans 18 services d’archives. En mars 1985… j’ai appris que les Archives nationales déclassifiaient des fichiers du quartier-général des services de renseignement de l’Air Force. Ils étaient susceptibles de contenir des dossiers intéressants comme des rapports top-secrets sur les ovnis. Nous avons donc surveillé de près cette déclassification et Jaime et William sont venus à Washington en juillet. Ils y ont découvert le mémorandum Cutler-Twining . Ce nouveau document permettait de montrer que Twining appartenait bien à une organisation spéciale nommée MJ-12. Il impliquait également le NSC (National Security Council), les plus proches conseillers du président des États-Unis. L’éditeur de la revue « Skeptical Enquirer », Philip Klass, a alors prétendu que ce mémo était un faux, car les caractères de la machine à écrire étaient en Pica alors que le NSC utilisait des caractères Elite. Il m’a proposé 1000$ si je trouvais au moins dix documents de la même époque, en Pica de la même taille et provenant de la NSC. Il a perdu ses 1000$. Je suis convaincu que certains des documents du MJ-12 sont authentiques et j’ai prouvé que d’autres étaient faux. Bien entendu, nous ne pouvons que spéculer sur les personnes impliquées dans cette affaire. Le gouvernement américain est immense et les « black budgets » annuels pour les renseignements atteignent 26 milliards de dollars, ce qui laisse de la place pour une implication des services secrets comme le National Reconnaissance Office (NRO), La National Security Agency (NSA), la CIA, la Defense Intelligence Agency (DIA)… ».
Comme reproduits en annexe, des documents déclassifiés font clairement référence au groupe MJ 12, mais leur authenticité demeure sujette à caution. Le mémorandum au général Twining, en date du 14 juillet 1954 et signé de l’assistant spécial du président Eisenhower, Robert Cutler fait référence à un briefing concernant le projet d’études spéciales MJ-12. Enfin, un mémorandum de la Maison Blanche, daté du 28 juin 1961 à l’intention du directeur de la CIA, dénote l’intérêt du président Kennedy pour la question. Le mémorandum est relatif à l’«examen des opérations secrètes MJ-12 relatives aux plans de guerre psychologique GOLD WAR ». Le président réclame également un bref résumé de ce dossier.
General Twining
Robert Cutler, à la demande du président Eisenhower, visitait des installations militaires à l’étranger le jour où il est censé avoir émis ce mémorandum, le 14 juillet 1954. L’Administration Series dans les papiers d’Eisenhower en tant que Président contient le mémorandum de Cutler et le rapport au Président à son retour du voyage. Le mémorandum est daté du 20 juillet 1954 et fait référence aux visites de Cutler aux installations en Europe et en Afrique du Nord entre le 3 et le 15 juillet. On trouve également dans les documents du personnel de la NSC un mémorandum daté du 3 juillet 1954, adressé par Cutler à ses deux subordonnés, James S. Ia et J. Patrick Cone, expliquant comment ils devaient s’occuper des questions administratives de la NSC pendant son absence ; on peut supposer que si le mémorandum adressé à Twining était authentique, Lay ou Cone l’aurait signé.
Les documents Cutler-Twining furent découverts en juillet 1985 aux Archives Nationales par Moore et Shandera. Or, cette recherche ne fut pas fortuite, puisque les ufologues furent guidés par un mystérieux informateur postant ses conseils aux quatre coins du monde. Le mémo Cutler-Twining de 1954 fut ainsi mis à jour entre deux classeurs de l’US Air Force récemment déclassifiés bien que son origine soit clairement différente du lot archivistique concerné. Bien que l’US Air Force et le FBI ne se soient jamais prononcés sur l’authenticité de ces documents, il y a lieu d’en douter. Comment concevoir en effet, la simple présence de ce document, émanant du conseiller du président américain, dans un lot d’archives militaires totalement étranger au fait ovni et le fait que le mémorandum ait pu échapper à la sagacité des services chargés de la déclassification de ces documents ?. Quiconque a pratiqué les archives sait qu’il est tout à fait possible d’y introduire des pièces pour peu qu’un descriptif détaillé n’accompagne pas le lot de documents officiels. Il faut donc voir plus vraisemblablement dans ces mémorandums, la main d’un des informateurs de Moore , en se contentant d’imaginer ses mobiles. La « désinformation amplifiante » de services de renseignement, évoquée par le rapport Cométa pourrait être une explication plausible et judicieuse. En occupant les ufologues avec d’interminables querelles autour de documents habilement conçus mais faux, les services secrets les empêchaient de concentrer leurs investigations sur d’autres points et déconsidéraient lentement le cas Roswell qui commençait à émerger lentement de l’oubli. On voit mal en tout cas qui d’autre pourrait être l’auteur d’une telle manœuvre qui demandait des moyens non négligeables.
L’extraordinaire implication, autant concernant les membres supposés du Majestic 12 que de certains ufologues comme William Moore ainsi que leurs informateurs, semble indiquer une présence active d’officines de renseignement. Si l’US Air Force et le gouvernement n’avaient rien à dissimuler ayant trait à la récupération d’une technologie extraterrestre, comment alors expliquer ses multiples dénégations et la présentation incomplète des événements faites dans les différents rapports publics ? Comment ne pas mettre en corrélation les différents témoignages relatifs aux événements de Roswell et la création du National Security Council (NSC), seule agence américaine non assujettie aux dispositions de la loi sur la liberté de l’information, créée le 26 juillet 1947, trois semaines après le prétendu crash de Roswell et au sujet de laquelle l’ufologue Jean Sider affirmera qu’il s’agit peut-être là du véritable groupe Majestic 12 ?
Le rapport du GAO rend un court avis concernant les documents MJ, répercutant les affirmations de différents services de renseignement selon lesquels aucune preuve n’établirait que ces documents sont authentiques, sans affirmer cependant qu’ils ne le sont pas. Toutefois, il accrédite de façon décisive la théorie selon laquelle ce groupe aurait eu une existence réelle, ce qui pose encore la question de savoir si, de la sorte, et en révélant sur un support factice de véritables informations, on n’obtient point là le meilleur moyen de neutraliser toute révélation ultérieure.
Une zone tampon s’installa donc entre le président et l’information. Si jamais des fuites venaient à divulguer le véritable état des choses, le président serait donc automatiquement couvert par sa méconnaissance des faits et se trouverait ainsi à l’abri de toute accusation. Mais, avec les années, ce tampon servit à tenir les présidents successifs dans l’ignorance la plus complète au sujet de la présence extranéenne ou, tout au moins, permit au gouvernement secret et aux agences de renseignements de filtrer les informations qu’ils voulaient bien leur transmettre. NSC 10/2 établit un comité d’étude formé de sommités scientifiques qui se réunissaient en secret. Ce comité fut appelé MJ-12. Les grandes lignes de ses fonctions furent stipulées dans NSC 10/5, un autre mémo de la série NSC dont les ordres secrets préparèrent la venue en scène de MJ-12 quatre ans plus tard.
James Forestal & Harry Truman
James Forrestal, le secrétaire à la Défense, commença à s’opposer au maintien du secret. Son grand idéalisme et sa ferveur religieuse l’amenèrent à pencher en faveur d’une diffusion publique de l’information. James Forrestal était aussi l’un des premiers kidnappés connus. Dès qu’il eut parlé du problème extranéen aux leaders de l’Opposition et à ceux du Congrès, Truman exigea sa démission. Forrestal exprima à plusieurs personnes ses craintes à cet égard ainsi que son sentiment d’être surveillé. Il avait raison mais les autres ne connaissaient pas ces faits. Aussi interprétèrent-ils ses inquiétudes comme de la paranoïa. On prétendit plus tard qu’il souffrait de troubles mentaux. Il avait été interné au Centre médical de la Marine à Bethesda, bien que l’administration n’en avait pas le pouvoir. En réalité, Forrestal avait été interné pour être isolé et discrédité parce que l’on craignait qu’il n’ébruite la chose. Il n’était pas permis à sa famille et à ses amis de le voir. Finalement, le 21 mai 1949, le frère de Forrestal pris une décision fatidique. Il informa les autorités qu’il avait l’intention d’enlever James de Bethesda le 22 mai. C’est pourquoi, tôt le matin du 22 mai 1949, des agents de la CIA se rendirent à sa chambre au 16ème étage, nouèrent un drap autour de son cou, en attachèrent l’autre bout au plafonnier et le jetèrent par la fenêtre. Le drap se déchira et Forrestal plongea dans la mort, devenant l’une des premières victimes de la conspiration du silence. Les carnets secrets de James Forrestal ont été confisqués par la CIA et ont été conservés à la Maison Blanche durant plusieurs années. Sous la pression du public, les carnets ont été finalement réécrits et publiés dans une version aseptisée. L’information des véritables carnets a été plus tard fournie par la CIA sous forme d’un livre à un agent qui l’a publiée sous le couvert d’une fiction. Le nom de l’agent est Whitley Strieber et le livre est Majestic.
Le président Eisenhower comprit qu’il lui faudrait s’attaquer au problème extranéen et arriver à le résoudre seul, sans devoir le révéler au Congrès. C’est pourquoi, au début de 1953, celui-ci se tourna vers Nelson Rockefeller, son ami et collègue au Conseil des relations étrangères, et lui confia la tâche d’ébaucher la structure d’une section secrète qui aurait pour mission de superviser l’ensemble des intervenants reliés au phénomène extranéen. C’est ainsi que fut conçue l’idée de MJ-12, qui allait prendre corps un an plus tard.
Un fond secret de plusieurs millions de dollars fut constitué et gardé par le Cabinet militaire de la Maison blanche. Ce capital servit à la construction de 75 installations profondément enfouies sous terre. Aux présidents qui demandèrent à quel usage étaient destinées ces mises de fonds, on répondit qu’elles serviraient à leur creuser de profonds abris souterrains en cas de guerre nucléaire. En fait, une très petite quantité était conçue à leur intention. Par contre, des millions de dollars étaient écoulés vers Majesty 12 qui les redistribuait à des entrepreneurs pour l’excavation de bases ultra-secrètes, tant extranéennes que militaires, et les installations de la «Solution 2» à travers la nation. Le président Johnson se servit à même ce fond pour faire ériger une salle de cinéma et paver la route de son ranch, sans avoir la moindre idée de l’objectif réel de ce trésor.
Déjà en 1954, par son décret-loi secret NSC 5410, Eisenhower avait précédé le décret NSC 5412/1 en constituant un comité permanent – et non ad hoc – qui allait être connu sous le nom de Majesty douze – MJ-12 – et dont le rôle consisterait à superviser et à diriger les activités secrètes ayant rapport à la question extranéenne. Le NSC 5412/1 ne fut promulgué, en définitive, que pour détourner la curiosité du Congrès et de la presse.
Majesty 12 était composé par Nelson Rockefeller, Allen Welsh Dulles, directeur de la Centrale des renseignements, John Foster Dulles, secrétaire d’Etat, Charles E. Wilson, secrétaire à la Défense, l’amiral Arthur W. Radford, président du Comité inter-armes des chefs d’état-major, J. Edgar Hoover, directeur du FBI, 6 membres clés du comité exécutif du Conseil des relations étrangères, surnommés «les Mages»., 6 hommes du comité exécutif du groupe JASON, et le professeur Edward Teller [« Père » de la bombe H et directeur du laboratoire de Livermore, aux USA (spécialisé dans l’étude des radiations)].
Le groupe JASON est un groupe scientifique secret créé au moment du projet Manhattan et administré par la Miltre Corporation. Le cœur du Conseil des relations étrangères recrute ses membres parmi les anciens de Harvard et de Yale qui étaient sensés avoir passé l’initiation des « Skull and Bones » et « Scroll and Key » du temps où ils fréquentaient ces universités. Les « mages » sont des membres clés du Conseil des relations étrangères et sont aussi membres d’un « Ordre secret de la Quête » connu sous le nom de société JASON.
Majesty douze est composé de 19 membres. La première règle de Majesty douze était qu’aucun ordre ne pouvait être donné et qu’aucune décision ne pouvait être prise sans un vote majoritaire de ses douze plus hauts personnages, donc Majorité douze. Les ordres édictés par Majesty douze sont devenus connus en tant que directives de Majorité douze.
Le groupe se composa donc, au fil des années, d’officiers haut gradés, de directeurs et hauts fonctionnaires du Conseil des relations étrangères et s’accrut plus tard de membres de la commission trilatérale. Parmi eux se trouvaient George Dean, George Bush et Zbigniew Brzezinski. Au nombre des «Mages» les plus important et les plus influents, on comptait John McCloy, Robert Lovett, Averell Harriman, Charles Bohlen, George Kennan et Dean Acheson, dont les politiques allaient se poursuivre jusque vers la fin des années 70. Il est intéressant de noter que le président Eisenhower de même que les six premiers membres de Majesty douze issus du gouvernement, étaient aussi membres du Conseil des relations étrangères. Ceci a donné le contrôle de l’un des groupes les plus secrets et les plus puissants dans le gouvernement à un club d’intérêt spécial qui était lui-même contrôle par les Illuminati.
Dès 1955, il devint évident que les aliénigènes avaient abusé de la confiance d’Eisenhower et ne respectaient pas leur traité. On fit la macabre découverte, à travers tout le territoire américain, de cadavres mutilés non seulement d’animaux mais aussi d’êtres humains. On se mit alors à fomenter de sérieux doutes sur l’intégralité des listes que les aliénigènes s’étaient engagés à soumettre à Majesty douze, et on suspecta le fait que tous les kidnappés n’étaient pas libérés. L’U.R.S.S. fut soupçonnée d’avoir engagé des relations avec les aliénigènes, et cela s’est révélé être vrai. Les aliénigènes ont déclaré qu’ils auraient exercé et qu’ils continuaient à exercer un contrôle sur les masses par le biais de sociétés secrètes ainsi que par le truchement de la sorcellerie, de la magie, de l’occultisme et de la religion. Vous devez comprendre que ces déclarations pourraient aussi être une manipulation. En guise de représailles, l’aviation militaire s’engagea dans de nombreux combats aériens, mais elle dut baisser pavillon devant la supériorité des extranéennes…
Source : MJ12 – Le Gouvernement secret de William Cooper
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