Espace : tout reste à découvrir, y compris une vie extraterrestre

La galaxie NGC 4254. 

 

L'espace est devenu en quelques décennies un laboratoire au service de la Terre, grâce aux satellites d’abord : télécommunications, géolocalisation, météo, surveillance de la pollution, etc. Ensuite le domaine spatial,  c’est aussi une chance de faire progresser la médecine, expliquait Thomas Pesquet, tout comme la science des matériaux, des moteurs, de l'énergie. 

 

C'est aussi mieux comprendre d'où l'on vient et où l'on va. Cela permet de mieux comprendre l’origine de notre système solaire car cela permet de nous situer comme humains dans l’univers. Tous les astronautes le disent : voir la Terre d’en haut permet de prendre conscience de son unicité et de sa fragilité. "Il y a beau y avoir autant d'étoiles dans l’univers que de grains de sable à la surface de la Terre, explique le directeur de la rédaction de la revue Ciel et Espace Alain Cirou, il y a beau y avoir, rien que dans notre galaxie, 300 milliards d'étoiles et potentiellement entre 60 et 40 milliards de planètes qui pourraient ressembler à la notre," pour l’instant la Terre reste unique en son genre. Nous sommes à la fois minuscules et uniques. 

 

Une éventuelle vie extraterrestre  

 

La science  dit que la recherche, dans les 10 ou 20 ans à venir, sera cruciale pour répondre à la question de l'existence d'une vie extraterrestre. Parce qu’avec les nouvelles générations de télescopes – comme le téléscope James Webb, qui doit être lancé en décembre 2021 – on devrait non seulement mieux comprendre le big bang mais aussi savoir si quelque chose respire sur les quelques milliers de planètes les plus proches de la Terre. On devrait pouvoir, au travers de la lumière captée, la présence de différents gaz autour de ces planètes, déduire l’existence ou pas d'une activité biologique et donc de la vie. Le champ des découvertes potentielles est vertigineux. 

 

 

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