Luis Elizondo : « La Terre est un zoo dirigé par des extraterrestres »

 

Dans un récent podcast, Luis Elizondo, ancien agent spécial de contre-espionnage de l’armée américaine, spécialiste des ovnis et personnalité médiatique, a expliqué pourquoi, selon lui, la Terre est essentiellement un zoo dirigé par des extraterrestres.

 

Luis Elizondo a dirigé, de 2007 à 2012, un programme secret d’enquête sur les ovnis connu sous le nom de Aerospace Threat Identification Advanced Program (AATI), financé par le gouvernement américain, qui a dépensé 22 millions de dollars sur le budget annuel de 600 milliards de dollars du ministère de la Défense.

 

Elizondo :

 

« Et s’il s’avère qu’il existe une autre espèce qui se trouve encore plus haut sur cette échelle que nous ? Avons-nous besoin des institutions sociales que nous avons aujourd’hui, avons-nous besoin des organisations étatiques et religieuses que nous avons aujourd’hui, s’il s’avère qu’il y a quelque chose d’autre, ou quelqu’un d’autre, technologiquement plus avancé et peut-être plus avancé d’un point de vue évolutif ? Est-ce que nous perdons tout ce temps ? Ou faisons-nous exactement ce que nous devrions faire ? »

 

« Et s’il s’avérait que l’humanité n’est en fait qu’un animal de plus dans le zoo ? Si nous nous voyions auparavant dans le rôle du gardien du zoo, alors peut-être ne sommes-nous qu’une autre exposition à l’intérieur du zoo ? Qu’est-ce que cela signifierait pour nous ? »

 

« Il arrivera un moment où nous devrons nous réconcilier avec nous-mêmes, quoi que cela signifie, quel que soit le point de vue philosophique que vous adoptez. Cela nous affectera tous. Et je pense que c’est important. Sommes-nous dans une situation où l’histoire devra peut-être être réécrite ? C’est ce que je voulais dire ».

 

Cette hypothèse s’inscrit dans le prolongement de l’affirmation de Charles Fort selon laquelle un esprit non humain dirige essentiellement la Terre comme une prison ou une fourmilière pour nous surveiller, et elle sous-tend les affirmations d’une « planète prison » par certains théoriciens modernes des astronautes antiques.

 

Il a également été probablement le premier à expliquer les apparitions et disparitions étranges d’humains par l’hypothèse de l’enlèvement par des extraterrestres, et a été l’un des premiers partisans de l’hypothèse extraterrestre, en particulier en suggérant que les lumières ou objets étranges vus dans le ciel pourraient être des vaisseaux spatiaux extraterrestres.

 

Notez qu’il y a un écho distinct du millénarisme chrétien dans la suggestion d’Elizondo selon laquelle l’existence d’extraterrestres nécessiterait le renversement des structures sociales, politiques et culturelles en faveur d’un monde nouveau, plus utopique, dominé par une puissance céleste supérieure.

 

Il est difficile de ne pas voir dans ses propos sur le « zoo humain » – l’Apocalypse chrétienne, réinterprétée en termes scientifiques.

 

Une hypothèse similaire peut également être observée dans le cas de Matilda O’Donnell McElroy, un sergent-chef supérieur du service médical de la Women’s Army Air Force. Elle prétendit avoir interviewé un extraterrestre nommé « Airl » qui avait survécu à la catastrophe de Roswell en 1947. La créature lui a dit d’où elle venait et pourquoi elle était venue sur Terre.

 

Lawrence R. Spencer, auteur de Interviews with Aliens, affirme avoir reçu une lettre de Matilda dans laquelle elle révélait des informations sur une série d’entretiens avec Airl. Elle a écrit que la Domain Expeditionary Force, une race d’êtres, menait des opérations dans le système solaire depuis 10 000 ans et utilisait la ceinture d’astéroïdes comme base intergalactique.

 

Dans ses notes, Matilda a écrit :

 

« La Terre est une petite planète située au bord de la galaxie. Elle est donc très isolée géographiquement des civilisations planétaires plus concentrées qui existent au centre de la galaxie. Ces faits évidents ont fait que la Terre ne pouvait être utilisée que comme un jardin zoologique ou botanique, ou pour son utilisation actuelle comme prison – mais pas pour beaucoup d’autres choses. »