Garry Nolan, professeur à Stanford, a grandi en lisant de la science-fiction et s’est fait un nom en débunkant un supposé squelette extraterrestre qui avait été posté en ligne, publiant un article discréditant l’affirmation selon laquelle le minuscule squelette était un « bébé extraterrestre » en utilisant la génétique et la biologie.
« La communauté ufologique n’a pas aimé que je dise cela », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Vice. « Mais vous savez, la vérité est dans la science. »
Nolan ne semble pas aussi sceptique quant aux prétendus phénomènes aériens non identifiés (UAP) – c’est le terme préféré du gouvernement pour ce qu’on appelle habituellement un OVNI – preuves qu’il inspecte actuellement. Après que la CIA a contacté Nolan, dit-il, le gouvernement lui a demandé d’examiner les données des pilotes qui s’étaient approchés des UAP présumés.
« Il n’y avait même pas besoin d’être docteur en médecine pour voir qu’il y avait
un problème », a-t-il déclaré à Vice. « Certains de leurs cerveaux étaient horriblement endommagés. Et c’est donc ce qui m’a en quelque sorte impliqué. »
Le verdict
Nolan dit à Vice qu’il a également analysé environ 10 ou 12 fragments métalliques récupérés lors de prétendus crashs d’ovnis pour le compte du gouvernement, et il dit que certains des échantillons ne « jouent pas selon les règles » des matériaux créés par l’homme – ce qui conduit à la possibilité intéressante, bien que lointaine, qu’ils pourraient être des morceaux de technologie que nous ne comprenons pas encore.
« Imaginons que nous n’ayons pas de transistors aujourd’hui et qu’un de ces objets laisse tomber un gros morceau de germanium dopé avec d’autres éléments, ou, vous savez, ces petits transistors », a-t-il déclaré à Vice. « Nous n’aurions pas la moindre idée de la fonction, et nous nous demanderions ‘pourquoi quelqu’un mettrait des réseaux de germanium avec ces impuretés étranges dedans… quelle est cette chose ?' ».
Nolan a expliqué à Vice que le gouvernement conserve souvent des dossiers sur des cas médicaux étranges ou uniques et les analyse plus tard, lorsque suffisamment de cas similaires ont été signalés pour fournir des indices. Bien sûr, ce n’est pas parce que les autorités fédérales rassemblent des informations sur des phénomènes mystérieux qu’il n’y a pas d’explication parfaitement raisonnable à ces phénomènes.
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