La question de savoir si nous sommes seuls dans l’univers reste l’une des plus grandes énigmes philosophiques de notre époque. Bien qu’il semble presque inconcevable et la plupart des astronomes le concèdent, que notre civilisation soit seule dans l’univers, pour le moment n’avons encore vu aucune signe tangible du contraire. Certes nous avons une multitude de témoignages d’observations d’ovnis mais force est de constater que la preuve absolue n’a pas été apportée.
Les choses vont peut-être changer. Selon les scientifiques, une réponse aux signaux envoyés par certains de nos propres engins spatiaux pourrait atteindre la Terre avant la fin de la décennie. Selon une nouvelle étude il existe la possibilité qu’une civilisation extraterrestre intelligente ait pu envoyer une réponse à certains des signaux que nous avons précédemment envoyé dans l’espace lointain.
UNE RÉPONSE POSSIBLE EN 2029
Les ondes des radios que nous écoutons partent dans l’espace et peut-être que des civilisations extraterrestres les ont capté et qu’elles rigolent en écoutant les « Grosses têtes ». C’est en prenant ce type d’exemple que des scientifiques de l’Université de Californie ont analysé les signaux envoyés de la Terre aux sondes Voyager 1, Voyager 2, Pioneer 10, Pioneer 11 et New Horizons. Leur but fut de déterminer jusqu’où ils auraient pu atteindre l’espace et s’ils auraient pu être interceptés une ou des civilisations extraterrestres intelligentes.
En 2002, la NASA a envoyé une transmission par ondes radio à la sonde Pioneer 12 pour s’assurer que la communication restait établie.
Ce signal a également atteint une étoile à environ 27 années-lumière de notre planète.
A-t-il été capté par des extraterrestres ?
Leurs découvertes ont révélé que les signaux envoyés à Voyager 2, Pioneer 10 et Pioneer 11 ont déjà atteint au moins un système stellaire distant. Si quelqu’un sur une planète en orbite autour d’une étoile interceptait les signaux et envoyait une réponse, nous pourrions la recevoir au plus tôt en 2029.
Au fil du temps, les signaux que nous avons envoyé atteindront de plus en plus de systèmes stellaires, augmentant la possibilité que quelqu’un, quelque part capte le signal et tente de répondre. Les scientifiques les plus sceptiques soulignent qu’étant donné qu’il est peu probable que l’un d’entre eux abrite une civilisation technologiquement avancée, s’attendre à une quelconque réponse soit peut-être un peu optimiste.
D’autres, en revanche, comme l’astrobiologiste franco-américaine Nathalie Cabrol, va plus loin en soulignant qu’il faut peut-être admettre qu’une civilisation extraterrestre soit apparue plusieurs milliers d’années avant la nôtre et qu’elle ait pu développer une forme d’intelligence et des technologies que nous ne maitrisons pas encore qui lui permettraient de se déplacer au-delà de la vitesse de la lumière ou par un procédé que nous ne pouvons même pas imaginer.
L’IMPORTANCE DU SETI DANS LA RECHERCHE E.T.
SETI signifie « Search for Extraterrestrial Intelligence » (ndlr : recherche de vies extraterrestres intelligentes), et fait référence à l’effort scientifique pour rechercher des preuves de la vie intelligente au-delà de la Terre. La recherche du SETI implique généralement l’écoute de signaux ou d’autres indications d’activité intelligente provenant d’autres planètes, étoiles ou galaxies.
Les prémices du programme SETI datent officiellement de 1960, après que l’astronome Frank Drake ait mené la première recherche moderne d’intelligence extraterrestre à l’Observatoire national de radioastronomie de Green Bank, en Virginie-Occidentale. Le scientifique utilisa en son temps un radiotélescope pour rechercher les signaux de deux étoiles proches, Epsilon Eridani et Tau Ceti. La recherche s’appelait alors le Projet Ozma et, bien qu’elle n’ait détecté aucun signal provenant de civilisations extraterrestres, elle a préparé le terrain pour de futures recherches de vie intelligente au-delà de la Terre.
Dans les années qui ont suivi, l’idée de rechercher une intelligence extraterrestre a pris de l’ampleur et, en 1974, le radiotélescope d’Arecibo à Porto Rico, qui a fermé définitivement en 2020, a transmis le fameux message radio d’Arecibo. Ce dernier fut conçu pour être une brève introduction à l’humanité et visait toute intelligence extraterrestre qui pourrait être à l’écoute. Il consistait en un code binaire de 1 et de 0 qui étaient transmis sous forme d’une série d’impulsions radio. Le message avait été imaginé par une équipe dirigée par l’astronome Frank Drake, et consistait en un simple graphique d’une figure humaine, une représentation de notre système solaire et quelques informations de base sur les éléments de la vie sur Terre, tels que l’ADN et la structure des acides aminés.
Le lancement de ce message fut l’objet d’une certaine controverse, certaines critiques affirmant qu’il était irresponsable de diffuser des informations sur l’emplacement de l’humanité et ses vulnérabilités aux civilisations extraterrestres potentielles. L’astrophysicien Stephen Hawking était de cet avis.
DE NOUVELLES TECHNIQUES
De nos jours, les chercheurs de SETI utilisent une variété de techniques pour rechercher une intelligence extraterrestre, notamment des radiotélescopes, des télescopes optiques et des algorithmes d’analyse de données. Ils recherchent également des preuves physiques de la vie extraterrestre, telles que des fossiles microbiens ou d’autres signes d’activité biologique.
Malheureusement après des décennies d’efforts, aucune preuve définitive d’intelligence extraterrestre n’a encore été trouvée. Cependant, la recherche se poursuit et de nombreux scientifiques pensent que la découverte d’une telle vie aurait de profondes implications pour notre compréhension de l’univers et de notre place dans celui-ci. Pour l’astronome émérite du SETI Seth Shostak que nous avons reçu sur btlv, la découverte d’une vie extraterrestre devrait arriver dans les 10 ans qui viennent. L’intelligence artificielle pourrait peut-être y jouer un rôle. Reste à savoir si elle est intelligente et si les ovnis signalés par des milliers de témoins à travers le monde en sont les représentants.
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