Un Oeuf sur Mars !

Date of sighting: May 2014
Location of sighting: Mars
 

Cette remarquable observation nous la devons au site Whatsupinthesky37.

Au milieu des roches découpées, striées, érodées, et du sable de Mars, que vient faire cette roche de forme ovoïde comme un oeuf, à la surface lisse : oeuf de dinausore ? à votre avis ? l'hypothèse d'une ancienne éponge de mer me parait plus réaliste, à moins qu'il s'agisse d'une oeuvre d'art de l'époque !

Que nous dit Wikipédia à propos des éponges de mer : 

 

Les éponges ou spongiaires (Porifera) forment l'embranchement basal des métazoaires. Cet embranchement est paraphylétique. Elles sont définies comme des métazoaires sessiles. Des pores inhalants et exhalants se connectent à une chambre qui contient des choanocytes, qui sont des cellules flagellées caractéristiques des éponges. Les choanocytes sont des cellules hétérotrophes. Le corps des éponges est une masse non vivante comprise entre deux couches de cellules : le pinacoderme qui se situe à l'extérieur et le choanoderme qui se situe à l'intérieur. Les Spongiaires sont dépourvues de système nerveux.

Les termes éponge et spongiaires proviennent tous les deux du latin spongia, signifiant épongePorifera vient du latin porus, signifiant petit trou, ou pore et le verbe ferre qui signifie porter.

Dans l'histoire de la biologie, elles ont longtemps été considérées comme un végétal. La répartition géographique des éponges est très importante, car elles ont colonisé les eaux marines, douces et saumâtres, de profondeurs faibles jusqu'à plus de 5 000 mde fond, sous tous les climats. Elles ont une importante action dans la filtration de l'eau.

 

 

Certaines éponges ont participé à des bioconstructions dans l'histoire de la Terre: constructions à archéocyathidés du Cambrien, rôle prépondérant des stromatopores dans les zones les plus turbulentes des récifs siluro-dévoniensbiohermes (récifs bioconstruits) à spongiaires de l'Oxfordien… À l'inverse, certaines éponges, comme les espèces du genre Cliona, ont un rôle dans le cycle biogéochimique du calcium dans les océans en décomposant les roches ou les coquilles calcaires. La masse de sédiments produite à partir de cette bioérosion par les éponges perforantes est considérable.

Les plus anciens fossiles d'éponge connus ont longtemps été ceux de la faune de Burgess, datant du Cambrien (genre Vauxia). Des études ont montré qu'il s'agissait de démosponges, éponges évoluées, ce qui prêtait à penser que ce groupe existait en fait depuis beaucoup plus longtemps. En 1996, Gehling and Rigby identifièrent et décrivirent une éponge, Paleophragmodictya, de la faune d'Ediacara en Australie, datant de la fin du Précambrien (Ediacarien). Les spécimens révélaient un réseau de spicules ressemblant à celui existant dans les hexactinellides.

Les éponges du paléozoïque et du mésozoïque participaient activement à la construction de massifs récifaux sous-marins, et vivaient dans des eaux marines peu profondes. Au Jurassique, les hexactinellides ont disparu des eaux peu profondes pour coloniser des profondeurs qui sont, sauf exception, d'au moins 200 m.

La structure histologique fondamentale des éponges n'est pas perceptible à l'état fossile, et la détermination de l'espèce doit se faire par l'étude microstructurale, ce qui oblige à connaître l'ensemble des éponges existantes lors du processus de biominéralisation. Les spicules, dans certaines roches, sont si abondants qu'ils peuvent en constituer l'élément principal. C'est le cas des gaizes et spongolites.

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