Drones et Nucléaire, une analyse de Claude Lavat, 17 Novembre 2014

Dicton du jour:

Il faut aller “au devant du phénomène” et ne pas rester béat,

comme les vaches regardant les trains passer!


Les “engins non identifiés” qui survolent nos centrales (expression textuelle d’un directeur d’EDF le 31/10/14, sur les TV); donc je retiens que ce n’est pas un ovniologue, comme moi, à l’esprit mal tourné par définition, qui a lancé l’hypothèse OVNI; c’était pratiquement un appel au secours que lançait ce directeur!


 En conséquence, je propose à je ne sais qui, excepté au GEIPAN qui attend une demande tamponnée en 3 exemplaires pour se bouger, le schéma de ce qui pourrait être une enquête sincère & scientifique.


Voici:

1/ Qui ont été les observateurs premiers des “engins non identifiés”?

2/ Quel a été le cheminement de l’information jusqu’à nous-mêmes?

3/ Quels sont les domaines physiques impactés: visuel, auditif, électromagnétique, thermique, psychologique, autres?

4/ A-t-on observé des perturbations aux niveaux nucléaire, électrique-électronique (systèmes de gestion technique et sureté-sécurité)? (réf: Minot et vallée de l’Hudson en 90)

5/ Si l’on obtient une réponse positive à l’une des questions précédentes, quels ont été les niveaux d’énergie reçus, nécessaires et suffisants pour induire les effets constatés?

6/ Les centrales concernées présentaient-elles des caractéristiques communes dans leurs histoires: valeurs du MTBF, particularités dans leur obsolescence, leur espérance de vie, les projets de démantèlement éventuels etc… etc…


Voilà de la belle Science telle que je la conçois et du travail devant inspirer tout organisme officiel ou autre.


Question subsidiaire: qui relèvera le défi?

 

Raisons de se placer dans l'hypothèse d'une démonstration exogène


A - élimination des autres possibilités:


 a) celle des drones manipulés par des radios modélistes facétieux : pourquoi souvent la nuit ?  

L'étendue, la persistance de la vague avec très souvent des opérations simultanées sur plusieurs centrales et notamment le CEA de Saclay et Marcoule ostensiblement protégés par les forces de police, nous amène à éliminer cette hypothèse.


 b) du coté Greenpeace ou autre groupement antinucléaire : 


auto-élimination par un responsable de ce mouvement avec des arguments incontournables. De leur propre aveu ils font ce genre de démonstration a des fins publicitaires et a grand bruit dans les médias.


c) l'hypothèse d'une action par une nation ou un groupe lié à l'industrie pétrolière ou similaire: ces lobbies disposent d'éléments plus directs et sans équivoque pour défendre leurs intérêts.


d) l'hypothèse de chantage/pression politique exercé par une autre nation: réponse identique à l'hypothèse précédente.


Nous sommes donc contraints de retenir une cause exogène qui serait, par définition, extraterrestre au sens large du concept.


B - les causes possibles à la lumière de ce que nous apprend l'histoire du phénomène.

Références:

Minot

Vallée de l'Hudson en 1989

Plateau d'Albion

- et bien d'autres en URSS puis Russie.


C'est donc bien le nucléaire civil et le nucléaire militaire qui sont concernés.


C - Pour qui les messages ? 

Essentiellement pour les autorités politiques et industrielles ayant le nucléaire entre leur mains 


D - évolution de la stratégie de nos visiteurs


On peut remarquer que progressivement le degré d'ostentation de démonstration vis a vis du public en général est en augmentation (5 novembre 90, la vague belge 89/90) faisant ainsi apparaitre un court circuit des autorités politiques annonçant peut-être une stratégie de "révélation" progressive a la population devant l'incapacité des systèmes politiques à préparer, informer, former les populations dont ils ont, parait-il, la responsabilité.


Après décantation et centrifugation de ce qui précède, voilà ce qu'il en ressort après filtrage et évacuation des déchets.


Avant de prétendre définir une exopolitique, ne faut-il pas auparavant définir une "exosociologie" ?


Conclusion provisoire :


Qui va ramer avec moi sur le sable. Il y a encore beaucoup de place sur le radeau de la "Science d'en Bas", la "Science d'en Haut" s'étant déjà sabordée par son dogmatisme.


Claude Lavat

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