France  : trois observations d'Ovnis issues des Archives de l'US AirForce, janvier 2015

Au total, 701 cas d'ovnis répertoriés par l'US Air Force restent sans explication à ce jour.  (AARON FOSTER / GETTY IMAGES)

Comme vous le savez la vérité sur les ovnis est désormais disponible sur internet. En effet quelques 130 000 pages de l'US Air Force ont été mises en ligne sur la base de données The BlackVault (en anglais).

Ces archives américaines répertorient des milliers de visions d'ovnis à travers le monde entre 1947 et 1969. 

John Greenewald, un passionné, est à l'origine de cette publication inédite. Il a, pendant des années, multiplié les procédures contre le gouvernement américain afin d'obtenir ces précieux documents.

Parmi les milliers de cas listés, 701 restent à ce jour sans explication malgré les enquêtes menées par le personnel de l'armée de l'air, soit en moyenne environ 30 observations/an sur 22 ans.

L'US Air Force a stoppé son travail sur les ovnis en 1985. L'armée américaine était arrivée à la conclusion "qu'aucun ovni signalé, ayant fait l'objet d'une enquête et d'une évaluation par l'US Air Force, n'a jamais donné d'indication d'une menace pour notre sécurité nationale [et qu']il n'y a eu aucun signe que des visions classées comme 'non identifiées' correspondent à des véhicules extraterrestres". 

Voici trois  trois histoires étonnantes d'ovnis qui se sont déroulées en France développées par France Info TV.


HISTOIRE 1

Une mystérieuse soucoupe dans le ciel français


C’est un phénomène qui a intrigué l’Europe à la fin de l’été 1954. Le 31 août, un Parisien lève les yeux au ciel et aperçoit un objet lumineux circulaire qui survole la capitale. Une observation qui, pour l’US Air Force, manque de consistance pour en déduire quoi que soit. Mais, quelques jours plus tard, un phénomène semblable est constaté dans les départements de la Somme et de l’Aisne.

Le 7 septembre 1954, à 7 heures du matin, un maçon de 27 ans et son ouvrier aperçoivent une “soucoupe volante” de 10 mètres de diamètre et 3 mètres de haut.

Les deux hommes pensent même distinguer une porte sur un côté de l’objet volant qui se déplace lentement dans le ciel de la Somme.

Après avoir survolé un champ à 200 mètres d’altitude, la "soucoupe volante" de couleur grise s’élève dans le ciel avant de disparaître sans un bruit et en laissant échapper une trace de fumée.

Mais, une fois sur place, les policiers ne relèvent aucune trace du phénomène décrit par le maçon et son ouvrier.

Le même jour, trois personnes observent un disque lumineux rouge orangé qui s’arrête subitement à 300-400 mètres d’altitude dans le ciel de l’Aisne.

L’objet semble avoir, sur sa face supérieure, une petite pointe qui s’illumine.

Une curieuse histoire qui se répète en Finlande, en Italie, en Autriche et aux Pays-Bas, d’après les témoignages recueillis.

L’US Air Force n’apporte aucune explication dans un premier temps. La “soucoupe volante” observée dans la Somme pourrait être un simple ballon. Mais l’armée américaine avance surtout “deux raisons simples” à ce phénomène européen. La presse, en relayant ces histoires, aurait encouragé des personnes à inventer leur propre observation pour profiter d’un instant de célébrité. Plus surprenant, cet intérêt soudain pour les ovnis pourrait s’expliquer par la sortie du livre Le Dossier des soucoupes volantes de Donald Keyhoe, traduit dans plusieurs langues.


HISTOIRE 2

Un cycliste croit voir des extraterrestres près d'Amiens


Le 10 mai 1957, vers 22h45, un homme se balade à vélo à Beaucourt-sur-l’Ancre, un village situé à côté d’Amiens (Somme), lorsqu’il aperçoit un “puissant signal lumineux” et quatre silhouettes.

Effrayé, l’homme roule à toute vitesse vers la maison la plus proche. Les propriétaires s’empressent de l’accueillir et écoutent son histoire.

Tous trois regardent par la fenêtre et observent une lumière qui oscille entre le rouge et le blanc. Près de la lumière, les témoins parviennent à distinguer trois hommes mesurant à peine 1,50 m, vêtus d’un costume beige et gris.

Certains sont sur la route, d’autres dans le champ juste à côté.

Le couple et le cycliste décident d’appeler la gendarmerie. Trente minutes après, ils accompagnent les forces de l’ordre jusqu’à la route où se trouvaient les silhouettes étranges. Une substance noire et légèrement collante marque le sol et semble attester la version des témoins.

La première conclusion des enquêteurs sur ce dossier est sans appel : aucun pays ne possède un avion qui pourrait correspondre à la description des témoins. "Cela signifie que ces apparitions viennent d’un autre monde", indique le document.

Mais, quelques pages plus loin, l’US Air Force classe le récit des témoins comme "non fiable". Les autorités françaises tout comme l'US Air Force finissent par conclure que les extraterrestres étaient en réalité des vaches et les taches sur le sol, du goudron.


HISTOIRE 3

Le "fantôme d’Orly" sème la terreur chez les pilotes



L’événement se produit dans la nuit du 17 au 18 février 1956. Un écho attire l’attention des aiguilleurs du ciel de l’aéroport d'Orly, près de Paris.

Un objet, deux fois plus imposant que les plus grands avions en service à cette époque, apparaît sur le radar de contrôle aérien. Les techniciens observent sa trajectoire.

L’ovni vole à une vitesse supersonique, aux alentours de 2 500 km/h, avant de s’immobiliser au-dessus de l’aéroport pendant quatre heures.  

Subitement, l’objet fonce à une vitesse foudroyante sur un avion d'Air France en provenance de Londres.

La tour de contrôle d’Orly prévient le personnel de bord. Le pilote décide de changer de cap pour éviter une lumière rouge clignotante qui se dirige droit sur lui.

Quelques minutes plus tard, il distinguera même l’objet énorme de couleur noire avant qu’il ne disparaisse.

Le “fantôme d’Orly” a terrifié les pilotes chargés de décoller ou d'atterrir cette nuit-là à Orly.

 "C'était stupéfiant !" raconte un technicien radar dans la presse de l’époque.

Le gouvernement français met alors tous les moyens en œuvre pour résoudre l’énigme du “fantôme d’Orly”.

Mais les enquêteurs constatent rapidement que les outils de contrôle aérien fonctionnent parfaitement. Pour ce cas, la conclusion de l’enquête est floue.

 L’US Air Force s’est contentée de cocher la case correspondant à un phénomène astronomique, qui serait ici dû à la planète Vénus, tout en précisant que les données sont insuffisantes pour conclure.   

Écrire commentaire

Commentaires: 0