Chapelets d'Ovnis au-dessus de Vladivostok ou effet de "Prandtl-Glauert", Russie, 19 février 2015

Date de l'observation: 19 Février, 2015 au 19:35 heure 

Lieu de l'observation: Vladivostok, Russie 



Ce ne sont pas des OVNI habituels. Ils ressemblent plutôt à des drones qui imitent une couverture nuageuse pour passer inaperçus. 

Traduction du Russe 

 

Voici des nuages ​​"inhabituels" près de Vladivostok qui ont attiré l'attention des utilisateurs de réseaux sociaux.  La version la plus populaire est un ensemble d'UFO - nuages  

Photo: mode d'écran Instagramprimdesign 


Vladivostok, le 19 Février, PrimaMedia. Les utilisateurs de réseaux sociaux  populaires Twitter et Instagram ont eu une surprise aujourd'hui, le 19 Février, avec l'apparition de nuages ​​de formes inhabituelles dans le ciel de Vladivostok. A partir de photos, qui ont été mises en ligne sur internet (12) de nombreux tweets et vidéo sont apparues qui attribuent  plutôt ceux-ci à une origine extraterrestre, RIA PrimaMedia.

Certains observateurs avancent une explication scientifique par des nuages de condensation générés par un aéronef approchant la vitesse du son par l'effet de singularité de Prandtl-Glauert.

Une façon d'interpréter ce phénomène, lié à la compressibilité de l'air, est de tracer une onde en N. C'est un tracé de la pression de l'air en fonction du temps, vue par un observateur au repos. Quand l'onde de compression se produit, la pression observée possède un tracé caractéristique :

l'onde de compression a pour effet une augmentation rapide de la pression (la barre verticale du N) ;

la détente (ou raréfaction de l'air) à proximité des ailes fait diminuer la pression (la barre diagonale) ;

le retour à pression atmosphérique rétablit la pression d'origine (la dernière barre verticale).

On peut interpréter la raréfaction de l'air comme un « rebond » de l'onde de choc. Les nuages de condensation sont parfois observés lors des lancements de navettes, après 25 à 33 secondes, lorsque l'aéronef dépasse la zone de pression dynamique maximale.

Le phénomène de variation de pression étant trop rapide pour se propager efficacement, on peut considérer l'écoulement comme adiabatique et il implique donc une variation de température. Dans l'air humide, la baisse de température dans la zone d'air raréfié — au niveau des ailes, lors de la descente — peut refroidir l'air au-dessous de son point de rosée : l'eau qu'il contient forme alors des gouttelettes liquides, qui donnent cet aspect nuageux. À une distance raisonnable, la pression se rapproche de la pression atmosphérique, ce qui limite l'étendue du phénomène.

remarque : dans la vidéo on ne voit pas l'aéronef  qui pourrait peut-être être  révélé par une lunette infra-rouge !

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