C’est le deuxième article que monsieur Jacky Kozan publie sur le site Ovnis-Direct, qui constituent des réfutations directes et
frontales des thèses que ce même site m’a permis d’exposer.
Après son article intitulé “ intelligence et conscience sur silicium,
sous contrôle des champs néguentropiques“ où il contredisait les thèses que j’avançais dans mon article “ Ovnis : une
nouvelle vision de la réalité”, voilà qu’il remet le couvert en publiant un article intitulé “la conscience humaine est
transitoire” où iI contredit les thèses que j’ai défendu dans l’article “Ce qu’est une observation d’ovni ?“.
Sur le principe, Ovnis-Direct me permettant d’exprimer mes propres idées, il est tout à fait normal et sain que monsieur Kozan, président de l’académie d’ufologie puisse exprimer ses
idées et, sans doute, celles des membres de l’académie qu’il représente. I
Il comprendra qu’ayant été, au niveau théorique, deux fois mis en cause, je réagisse enfin.
Peu importe le ton très professoral et didactique avec lequel Monsieur Kozan prétend me « faire la leçon dans le premier article cité, lorsqu’il précise qu’il possède, lui, « une bonne base en physique et un minimum de connaissance de la biologie * (sous-entendant que je suis ignare en ces deux domaines). Hélas pour lui, les thèses que je défends reprennent, au niveau de leur base théorique, les travaux d’un physicien reconnu par ses pairs (Philippe Guillemant, cristal du CNRS).
Quant à la biologie, Monsieur Kozan n’a rien à m’apprendre. J’ai donné pendant 8 ans à l’INSA un cours intitulé « Darwin et l’odyssée des espèces », destiné à des étudiants de 5eme année, et je n’ai en la matière de leçon à recevoir de personne. J’ai participé en 2008 à l’élaboration d’un rapport commandé par le Haut conseil de la science et de la technologie, sur saisine du premier ministre de l’époque, François Fillon, qui a ainsi reconnu la valeur de mon expertise de philosophe
dans le domaine scientifique, rapport qui fut mentionné dans les travaux de I’OPCST (la commission parlementaire chargée de réfléchir aux liens entre la science et la société).
Les deux articles de Monsieur Kozan viennent exprimer le point de vue de la vieille garde de l’ufologie française, cette ufologie qui s’accroche, avec la bonne conscience d’être la garante de la
« bonne rationalité », à l’idéologie matérialiste.
Or l’idéologie matérialiste n’est en rien une théorie scientifique, c’est juste une croyance organisée, celle de la science dominante, croyance qui s’effondre de toute part aujourd’hui.
Le « grand patron c’est l’ADN » écrit Monsieur Kozan dans le premier article. « L’information et la conscience sont à considérer séparément », ajoute-t-il, avant d’effectuer un rappel à l’ordre matérialiste bien senti dans le second article en s’appuyant sur l’autorité d’un dictionnaire (« Trésor de la langue française ») pour me rappeler ce qu’est la conscience (« connaissance qu’à l’homme de ses états, etc.).
C’est en raison de ce matérialisme d’arrière-garde, totalement ignorant des immenses voies de recherche qui s’ouvrent (et se sont déjà ouvertes) avec la physique quantique et la balbutiante
physique de l’information et de la conscience, que l’ufologie française piétine, et se montre incapable de donner le moindre début d’explication au phénomène qu’il s’agit de comprendre,
depuis plus de soixante-dix ans.
Davantage encore que les sceptiques, dont les objections contre l’hypothèse extraplanétaire au premier degré portent et sont, quoiqu’on en dise, parfaitement recevables, l’ufologie matérialiste constitue un frein considérable à la recherche et à la compréhension des phénomènes en question.
Cette ufologie est pour moi suspecte de vouloir coûte que coûte faire entrer le phénomène dans ses schémas de pensée, dans sa vision du réel qui n’est, encore une fois, qu’une croyance,
espérant pouvoir tirer, tôt ou tard de sa compréhension du phénomène des bénéfices technologiques et militaires, sous forme de retro-ingénierie, comme, le croient-ils, les Américains
sont arrivés à le faire avant nous. Le patriotisme d’abord, et ce n’est pas les élucubrations d’un philosophe qui vont freiner
la "saine recherche de ce haut idéal".
Voilà, je pense, comment ces messieurs raisonnent.
Cette manière d’envisager les choses est, à mon humble avis, à des années-lumière, de ce qu’est véritablement le phénomène OVNI, et de son sens véritable.
Les thèses qui sont avancées par l'équipe de l'ouvrage "Ovnis et Consciences" et dont les deux articles constituent l'émanation et le prolongement, pressentent que le phénomène OVNI est bien plus stupéfiant, merveilleux, fascinant que ce que l’hypothèse extra-planétaire matérialiste suppute dans son
"schéma familier" de la Réalité. Mais, comme le dit une formule en usage, à des conclusions extraordinaires, il faudra des preuves extraordinaires, et c’est à nous les auteurs de l'ouvrage que la charge de la preuve incombe, ce point est entendu. Celle-ci ne passera pas par les critères de la preuve scientifique telle que nous la comprenons aujourd’hui car notre science est taillée, bâtie pour démontrer des propriétés qui sont uniquement celles de la matière. Il y a un nouveau savoir à construire, avec de nouveaux modes de légitimation, qui ne seront plus ceux de la sollicitation expérimentale de la matière et de la mesure des résultats obtenus, traduits par un système d’équations.
Le résultat auquel nous sommes parvenus, servi par une nouvelle conception de la physique qui intègre la conscience (approche mise en oeuvre par Philippe Guillemant), peut s’exprimer en ces termes :
nous construisons la réalité matérielle que nous percevons.
Ce résultat rejoint la majorité des grandes traditions philosophiques occidentales (en particulier l’idéalisme allemand, à partir du 18ème siècle) mais aussi des traditions orientales comme le bouddhisme.
Cette approche nous fait comprendre que contrairement à nos consciences humaines qui produisent de manière “statique” la réalité matérielle, les consciences exogènes qui s’expriment
dans le phénomène OVNI possèdent la capacité d’une production dynamique de la matière. Cette production implique une connexion de conscience exogène à conscience humaine et un transfert d’informations qui modifie la manière dont notre subjectivité produit le réel matériel. Chez le témoin, la réalité se trouve comme augmentée par cet apport d’information qui devient création.
L’OVNI est, en lui-même, création de matière par la pensée, dans un processus qui sollicite la propre conscience du témoin et c’est pour cela qu’il peut être défini comme une “hallucination
objective” ou (ce qui revient au même) qu’on peut dire de lui qu’il transcende l’opposition du physique et du psychique.
De là, il sensuit une interprétation globale du phénomène OVNI dont je m’efforcerais dans tous mes travaux ultérieurs de montrer la pertinence : ce phénomène s’incarne dans bien d’autres formes que l’engin (soi-disant) spatial. L’imagerie “soucoupique” investit pleinement l’imaginaire technologique des hommes pour nous dire: les forces de l’esprit sont bien supérieures à celles de la mécanique. Quand un OVNI fait plusieurs fois le tour d’un avion, comme pour se jouer de sa
propre puissance technologique, en se jouant de la gravité, puis laisse celui-ci sur place grâce à une accélération impensable pour nous, il nous dit : les forces de l’esprit peuvent beaucoup plus que celles de la mécanique car seul l’esprit est réel.
Cette attitude est comme un “pied de nez" à notre conception de l’univers que nous avons vidé de toute spiritualité, et que nous avons désenchanté depuis 4 siècles.
Nous avons fétichisé l’effet (la matière) en oubliant la cause et le principe : l’esprit. C’est cet oubli que les OVNIS pointent
comme un rappel du fait que la réalité n’est pas là où on le croit car la matière n’est que notre création, une création de notre collectif de consciences. Le contacté français Pierre Monnet avait eu connaissance de ces vérités puisqu’il les a clamées dans ses interviews et ses livres où il répétait inlassablement que le message qu’on lui avait transmis était que c’est l’esprit qui crée la matière.
Mais il fut moqué, ridiculisé et jamais entendu. Or, il nous faut écouter le message des contactés, écouter ce qu’ils nous disent, car nous les avons trop méprisés.
Il faut lire les textes de Pierre Monnet qui déclarait dans un entretien :
" Je le dis souvent : l’Esprit a créé la matière et peut donc la modifier a son gré. Les pensées sont vivantes et ont une action sur le conscient individuel et l’inconscient collectif. Le commun des mortels ne sait pas que son cerveau a des possibilités et des facultés latentes considérables. Plus l’être vit dans la matière, moins ses facultés se développent. Plus il vit dans le spirituel, plus ses facultés augmentent ."
Source http://contactmondialextraterrestres.hautetfort.com/archive/2012/10/01/le-message-du-contacte-pierre-monnet.html
Il faut lire ce que nous dit a publié récemment: books.google.fr
Il y a dans ces textes, plus de vérité sur la signification du phénomène OVNI que dans n’importe quel rapport publié par l’Académie d’ufologie depuis sa création.
Quant à l’article intitulé “Abductions et synchronicités” récemment publié par Pierre Dumont, psychologue de l’INREES sur ce même site, où iI évoquait la continuité entre notre espace
extérieur et notre espace intérieur, à travers l’image du ruban de Moebius, nous nous trouvons là au coeur même de ce qui fait du phénomène OVNI un phénomène extraordinaire.
A un certain niveau de densité de l’information l’espace matériel devient psychique, ce qui justifie les deux plans que Daniel Robin a dégagé dans son article de l’ouvrage OVNIS et CONSCIENCE en des termes décisifs, où il montre que c’est au coeur de l’intersection entre la science et ce qu’on pourrait appeler la "spiritualité" que se situe le lieu théorique dans lequel la réflexion sur les OVNIS doit s’instaurer :
« La science [qui] s’occupe de l’axe horizontal (espace, temps, matière, énergie), et la spiritualité qui est en rapport avec l’axe vertical (conscience, transcendance, expérience avec l’au-delà et ses « habitants », chamanisme, expérience mystiques, F.M.I, états modifiés de conscience, channeling, etc..). La question que je me suis alors posé était celle de savoir s’il pouvait exister
des « passerelles » entre la science et la spiritualité et si ces deux domaines de la connaissance étaient totalement inconciliables ».
Quelle erreur qui fut et qui est encore la nôtre de croire que de la matière pouvait naître l’esprit et que l’esprit était une matière « qui pense ». C’est tout l’inverse que nous enseigne le
phénomène OVNI. L’esprit est une donnée originaire, première, fondamentale, et tant que nous n’aurons pas compris cela on spéculera encore, en compagnie de Jacky Kozan et de l’académie d’ufologie, sur l’intelligence sur silicium, sur le
"patron" qu’est l’ADN et sur la technologie utilisée par les drôles de machines volantes de nos Grands frères de l’espace.
Philippe Solal
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