Ovnis en vague sur le Québec, Mai 2015

C’est par un beau soir d’été, en Montérégie, que vous auriez le plus de chances d’apercevoir un objet volant non identifié (OVNI).

C’est ce que révèle la compilation des témoignages recueillis depuis quelques années par l’Association québécoise d’ufologie, un réseau d’enquête et de recherche sur les ovnis.

Malgré son nom particulier, cet organisme, dont la mission est très sérieuse, regroupe des dizaines d’amateurs québécois de paranormal.

En 2014 seulement, ce sont 177 témoignages qui ont été reçus sur leur site web, en provenance de partout au Québec.

Entrevue avec le président de cette société étonnante, Gilles Milot.

Pourquoi recueillez-vous des témoignages d’observation d’ovnis ?

«Nous compilons des statistiques pour voir s’il existe des patterns, pour pouvoir prédire l’observation d’ovnis. Par exemple, dans les années 1970, beaucoup de cas ont été recensés à Belœil. Nous avons calculé que si quelqu’un y avait passé deux semaines à observer le ciel la nuit, il aurait eu à l’époque 50 % de chances de voir un ovni. C’est énorme.»


Où en observe-t-on le plus ?


«C’est certain qu’on recense plus de cas dans les régions les plus peuplées de la province, et principalement l’été. L’hiver, les gens vont moins à l’extérieur. Néanmoins, nous recevons de plus en plus de témoignages. Nous estimons que nous pourrions en recevoir une centaine de plus en 2015.»


Qu’est-ce qu’un ovni ?


«C’est un objet volant non identifié qui peut laisser croire, par sa vitesse ou sa forme, qu’il n’a rien de terrestre ou d’humain. Dans la majorité des cas, il existe une explication rationnelle derrière le phénomène observé. Mais il y a une proportion de cas qu’on ne peut expli­quer.»


Faites-vous enquête sur les cas rapportés ?


«On essaie, la plupart du temps. Nous sommes tous des bénévoles. Quand on fait enquête, on va sur le terrain, on fait des analyses de sol, etc. Ça nous permet de trouver des réponses. Par exemple, on a parfois affaire à ce que l’on appelle des lanternes chinoises, c’est-à-dire des mini mongolfières dans lesquelles on met une chandelle et qui se promènent au gré du vent.»


Croyez-vous que des extraterrestres nous visitent ?


«Ça, c’est la question qui tue. On ne peut pas le dire avec certitude, mais c’est possible. À l’Association, on ne prône aucune hypothèse. Chacun est libre de penser ce qu’il veut.»


À quoi pourraient ressembler des extraterrestres ?


«C’est fini le temps des petits bonshommes verts (rires). Selon les témoignages, on parle davantage de formes de vie intelligente, de petits hommes gris ou de forme reptilienne.»


L’observation d’ovnis est-elle moins taboue qu’auparavant ?


«Il y a encore des gens qui ne sont pas enclins à parler de ce qu’ils ont vu. Ils ont peur de faire rire d’eux. Notre site web leur permet de raconter le tout anonymement. Personnellement, je crois qu’il existe des civilisations extraterrestres. Aujourd’hui, penser le contraire serait surprenant, avec la quantité phénoménale de planètes dont on connaît l’existence.»


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