La NASA aurait découvert une autre planète Terre mais à un stade plus avancé de son existence  ( Kepler-452b la ‘Cousine’ de la Terre) - Juillet 2015

C’est la découverte astronomique la plus fascinante depuis des milliers d’années.

C’est désormais officiel. La Terre n’est pas la seule planète habitable de l’univers, sa ‘cousine’ Kepler-452b possède un soleil identique au nôtre et est en orbite autour de son étoile à la même distance que la Terre vis-à-vis de la sienne.


Tout semble aller dans le sens que cette nouvelle Terre est (ou était, malheureusement,) bondée de vie, la prochaine étape consistera à déceler des signaux artificiels en provenance de ce monde.


Le fait est que le soleil de cette exoplanète est 1,5 milliards d’années plus âgé que le nôtre et les océans de la planète peuvent potentiellement s’évaporer dans l’espace. Ce même sort sera réservé à la Terre dans plusieurs milliards d’années.

Le fait est que c’est la première planète habitable similaire à la Terre qui a été découverte.

Tout semblerait indiquer que la NASA aurait découvert une autre « Planète Terre » et que l’annonce à venir d’aujourd’hui sera historique et révolutionnaire.

L’annonce officielle a eu lieu à 18h00 heure Française.

Ce jeudi la retransmission live de la NASA est indisponible sur internet, trop de trafic, trop de gens connectés pour assister à la toute dernière annonce de l'agence spatiale : la découverte d'une nouvelle planète cousine de la Terre.

La première de ces exoplanètes, en orbite autour d'une étoile ressemblant à notre soleil, a été découverte en 1995. Depuis le lancement du télescope Kepler, 12 planètes semblables à la Terre ont été identifiées, et le catalogue complet des découvertes de Kepler atteint 4696 exoplanètes.

Alors qu'est ce qui rend la petite nouvelle, Kepler 452b, si spéciale ?

C'est sa ressemblance encore plus frappante avec la Terre.

Une «super Terre»


Kepler 452b est plus grosse que la Terre, 60% plus grande, sa composition n'a pas encore été déterminée mais elle est selon toute vraisemblance rocheuse. Mieux, elle se situe dans la zone habitable de son étoile, comme la Terre. Encore mieux, l'étoile en question est une G2-star, la même catégorie que notre soleil, c'est-à-dire que la température et la masse de l'étoile sont pratiquement semblables. A peine est-elle plus vieille que le soleil (6 milliards d'années, contre 4,5). Jusque là, les exoplanètes découvertes par le télescope étaient en orbite autour d'étoiles plus froides que notre astre.

Pour en finir avec les concordances troublantes : Kepler 452b fait le tour de son étoile en 385 jours, seulement 20 de plus que la Terre ! Elle est située à 1 400 années-lumières de la Terre, dans le système Kepler 452, à peine plus grand que notre système solaire. Le tout dans la constellation du Cygne.

«Cette découverte excitante est un pas supplémentaire qui nous amène toujours plus proche de la découverte d'une Terre 2.0» pour John Grunsfeld, administrateur adjoint de la Direction des missions scientifiques de la NASA.


Kepler 452b peut-elle abriter la vie?


Soyons clairs, les scientifiques n'ont pour l'heure aucune assurance quant à l'existence d'une quelconque vie sur cette nouvelle exoplanète, mais si la vie a pu apparaître quelque part dans l'univers, autre que sur Terre, Kepler 452b semble la candidate idéale. 


La planète a passé 6 milliards d'années dans la zone habitable de son étoile, c'est bien plus longtemps que la Terre.

«C'est une grande opportunité pour l’apparition de la vie, si bien sûr tous les ingrédients et toutes les conditions nécessaires à la vie existent sur cette planète», déclare Jon Jenkins, qui dirige les analyses des données rassemblées par le télescope Kepler.

Kepler 452b pourrait aider à prévoir le futur de la Terre


L'exoplanète tourne autour de son étoile depuis bien plus longtemps que nous, et cela pourrait nous donner une idée de ce qui peut arriver à la Terre dans un lointain futur.

 «Si Kepler 452b est bien une planète rocheuse, sa position par rapport à son étoile pourrait indiquer qu'elle vient d'entrer dans une période de fort réchauffement dans l'histoire de son climat», selon Doug Caldwell, un astronome du SETI qui travaille sur la mission Kepler.


«L'augmentation de l'énergie dégagée par l'étoile vieillissante pourrait chauffer sa surface et provoquer une évaporation des océans qui s'y trouveraient, entraînant la perte à jamais de l'eau de la planète», poursuit-il.


 «Kepler 452b pourrait ainsi subir actuellement ce que la Terre connaîtra dans plus d'un milliard d'années quand le soleil vieillira et deviendra plus brillant», explique le scientifique.

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