La science "officielle" s'oriente vers la recherche d’univers parallèles… ! 01 Novembre 2015

"Univers parallèles, formes inconnues de matière, nouvelles dimensions (...) Il ne s'agit pas de science-fiction bas de gamme mais de théories physiques très concrètes que les scientifiques tentent de confirmer via le LHC et d'autres expériences", écrivent les physiciens du groupe Théorie du Cern dans un bulletin publié ce mois-ci.


Les physiciens du Cern, après s'être penchés sur les origines du cosmos, espèrent découvrir les premières preuves de l'existence de mondes parallèles et de nouvelles dimensions.

Le CERN va tenter de créer des mini trous noirs afin de démontrer l'existence d'univers parallèles se situant dans d'autres dimensions.


L'accélérateur de particules du CERN (LHC), basé près de Genève, pourrait permettre de découvrir de nouvelles dimensions de notre univers. D'excellents résultats sur l'existence du Boson de Higgs avaient déjà été obtenus mais l'installation scientifique avait entre-temps été arrêtée.

Univers parallèle…


Cette semaine, les scientifiques du CERN vont la relancer et la pousser cette fois au maximum de sa puissance. Le but ? Découvrir l'existence d'un univers parallèle dans d'autres dimensions.


"Comme plusieurs feuilles de papier l'une sur l'autre, qui ne sont que des objets en deux dimensions qui peuvent exister dans une troisième, la hauteur, les univers parallèles peuvent aussi exister dans des dimensions plus élevées", a précisé un scientifique du CERN.


Gravité et énergie…


Pour arriver à leurs fins, les scientifiques se serviront de la gravité, qui pourrait avoir une influence sur ces dimensions. Le CERN concentrera des quantités inimaginables d'énergie : entre 9,5 TeV (mille milliards d'électron volts), qui devraient "ouvrir" 6 dimensions et 11,9 TeV, pour en "ouvrir" 10.


La mission s'annonce très compliquée sur papier. Le CERN doit être capable de générer des minis trous noirs pour justifier cette théorie. À l'heure actuelle, il n'est jamais parvenu à le faire.

Le directeur général du Cern, Rolf Heuer, a fait état de cinq millions de collisions de protons par seconde le long de l'anneau de 27 km de circonférence qui reproduit les conditions immédiates de l'après Big Bang survenu il y a 13,7 milliards d'années.


C’est impressionnant, mais primitif en comparaison de ce que la Chine se prépare à construire…

La Chine va entamer la construction du plus grand accélérateur de particules au monde entre 2020 et 2025, a annoncé la presse chinoise jeudi, une installation qui devrait permettre aux scientifiques d'en savoir davantage sur le fonctionnement de l'univers.


"Le plan conceptuel final sera achevé d'ici la fin 2016", a assuré Wang Yifang, le directeur de l'Institut chinois de la Physique des Hautes énergies -qui dépend de l'Académie chinoise des Sciences -, au quotidien China Daily.


Si l'installation chinoise voit le jour, elle sera au moins deux fois plus grande que le principal accélérateur actuel, construit par le Cern (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) de part et d'autre de la frontière franco-suisse: le LHC - grand collisionneur de hadrons.


Celui-ci avait permis de confirmer en 2012 l'existence du boson de Higgs, particule élémentaire considérée comme la clef de voûte de la structure fondamentale de la matière.


C'est précisément ce boson de Higgs qui est au coeur du projet chinois, l'accélérateur envisagé par Pékin pouvant produire, à une échelle inédite, des millions de ces particules, soit bien plus que les centaines générées par le LHC européen, long de 27 km, contre "50 à 100 km" pour la future installation chinoise.

"Le LHC génère des bosons de Higgs avec de nombreuses autres particules", explique Wang Yifang. "(Notre future installation) crée un environnement extrêmement pur, qui ne produit que des bosons de Higgs".


Ce nouvel accélérateur chinois pourrait générer sept fois plus d'énergie que celui du Cern, qui vient de quasiment doubler sa puissance, à 13TeV.


Celui-ci "atteint ses limites en termes de niveau d'énergie", explique Wang Yifang. "Il semble impossible d'intensifier fortement l'énergie dans l'installation actuelle".

Alors que les mesures d'austérité ont conduit de nombreux pays développés à des coupes budgétaires dans leurs projets de recherche sans applications concrètes, la Chine investit massivement dans la recherche fondamentale --mais également appliquée-- avec l'ambition de devenir un des leaders mondiaux en sciences, de la biologie à la cosmologie.


Le projet a commencé à être envisagé en 2013, peu de temps après la découverte du boson de Higgs, selon une présentation faite par Wang Yifang à Genève et qui apparaît sur le site internet de son institut.


Il y évoquait Qinhuangdao, ville portuaire du nord-est de la Chine et point de départ de la Grande muraille, comme un emplacement idéal pour l'accélérateur, notant les bonnes dispositions géologiques de l'endroit.


"C'est une machine pour le monde et (créée) par le monde: pas une (machine) chinoise", ajoutait-il, soulignant la participation de physiciens étrangers au projet.

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