Antarctique : La NASA révèle des traces d’anciennes colonies (humaines ?) sous 2,3 KM de glace - 10 février 2016

WASHINGTON | Des photographies en provenance du système sensible à distance récemment déployé, de la mission Operation IceBridge de la NASA, ont mené à une découverte fascinante quand des images récentes ont révélé l’existence d’anciennes colonies découvertes à une profondeur vertigineuse de 2,3 kilomètres sous la glace.

L’intrigante découverte a été faite lors de plusieurs vols d’essai de la NASA de l’Advanced Topographic Laser Altimeter System (ATLAS) de technologie lidar, où le Ice, Cloud and land Elevation Satellite-2 (ICESat-2) sera déployé dans l’espace en 2017. L’objectif est d’observer des changements dans la glace polaire.

 

« Il y a très peu de marge d’erreur quand on en vient à photons à des photos individuels qui frappent des fibres optiques individuelles. Voila pourquoi nous avons été surpris quand nous avons remarqué ces caractéristiques anormales avec l’imagerie lidar »,

 

explique Nathan Borowitz, scientifique du projet IceBridge et chercheur archéologue du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland.

 

« Comme vous l’avez tous plus ou moins déjà remarqué, les caractéristiques du lancement de ICESat-2 en 2017 mèneront à d’autres découvertes majeures et à une meilleure compréhension des aspects géomorphologiques de l’Antarctique »,

a-t-il ajouté.

Bien que le scientifique de la NASA, Nathan Borrowitz, déclare que les photos infrarouges sont définitivement intrigantes, d’autres experts disent détenir la preuve ultime d’une très ancienne ingénierie humaine.

Une colonie (humaine ?) enterrée sous 2,3 km de glace

 

Le chef archéologue, Ashok Tripathi, du département d’archéologie de l’Université de Calcutta croit que les images montrent des preuves claires d’une ancienne colonie humaine située sous l’épaisse couche de glace.

 

« Ce sont clairement les éléments d’une sorte de structure d’origine humaine, ressemblant à une espèce de structure pyramidale. Les modèles ne nous montrent rien qui a pu être formé à partir de formations géomorphologiques naturelles trouvées dans la nature. Nous avons ici clairement la preuve du génie humain. Le seul souci c’est que ces photos ont été prises dans l’Antarctique 2 kilomètres sous la glace. C’est clairement la partie énigmatique, nous ne disposons d’aucunes explication la concernant pour le moment »,

a-t-il admis.

 

« Ces photos ne reflètent qu’une toute petite portion de la masse totale de l’Antarctique. Il existe la possibilité que d’autres sites sont recouverts de glace. Cela nous montre à quel point il est facile de sous-estimer la taille et le niveau des colonies humaines du passé, »

a déclaré le Dr. Tripathi.

 

Les vestiges d’une civilisation perdue

« L’une des cartes historiques les plus troublantes est celle de Piri Reis de 1513 après JC, qui a cartographié avec succès la côte de l’Antarctique il y a 500 ans.

Ce qui est fascinant avec cette carte c’est qu’elle montre l’Antarctique dépourvu de glace.

 

Comment cela est-il possible alors que les premières photos des côtes de l’Antarctique ont été vues pour la première fois avec un radar révolutionnaire capable de pénétrer sous la glace en 1958 ?

 

Est-il possible que l’Antarctique n’a pas toujours été recouvert de glace ?

C’est la preuve que c’est en effet une possibilité, » a-t-il reconnu.

« Une légère inversion des pôles et une variation de l’axe de rotation de la Terre est la seule explication rationnelle qui vient à l’esprit, mais nous devons définitivement effectuer plus de recherches avant de se hâter à formuler une conclusion. »

 

ICESat-2 (Ice, Cloud, and land Elevation Satellite 2), qui fait parti du système d’observation de la Terre de la NASA, est un satellite qui sera envoyé dans l’espace en 2017 pour mesurer la hauteur de la couche de glace, aussi bien que la topographie et les caractéristiques de la végétation de l’Antarctique.

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